Les uniformes des soldats de Massiges

Restes du même PICKELHAUBE allemand peu après son exhumation!

Plasque de casque à pointe allemand dans une boîte

Casque Adrian

A Poincarré qui lui recommandait de coiffer le soldat français d’un casque, Joffre répondait que cela n’était pas nécessaire : il « tordrait » l’ennemi avant que les casques ne sortent des usines…
Les casques conçus par l’officier Adrian furent distribués aux troupes françaises pour l’offensive du 25 septembre 1915.
Ils sauvèrent de nombreuses vies, même si leur réalisation en tôle d’acier emboutie, particulièrement fine, ne donnait qu’une protection toute relative.

Au des impacts, nous comprenons quel a été le destin de l'homme qui le portait...

gris

Boutons d’uniformes de l’Infanterie Coloniale et Allemand

Boucle de ceinturon allemand portant la devise "GOTT MIT UNS" (Dieu avec nous)

Boucle de ceinturon de l’Infanterie Coloniale

Les soldats allemands, avec leur uniforme feldgrau (vert de gris), étaient équipés de manière plus adaptée que les français en pantalon rouge garance, cible parfaite pour les tireurs allemands et qui constitua une des principales causes de l’hécatombe de l’année 14.
L’Infanterie Coloniale entra en guerre avec un uniforme proche de celui de l’infanterie de ligne. Cependant, le pantalon n’était pas de couleur garance mais bleu foncé à passepoils rouge.

Le froid, la pluie et la boue  obligèrent les hommes à inventer de nouveaux uniformes :

"Nous sommes emmitouflés à la manière des populations arctiques.

Lainages, couvertures, toiles à sac, nous empaquettent, nous surmontent, nous arrondissent étrangement.

Quelques-uns s’étirent, vomissent des bâillements.

On perçoit des figures, rougeoyantes ou livides, avec des salissures qui les balafrent, trouées par des veilleuses d’yeux brouillés et collés au bord, embroussaillées de barbes non taillées ou encrassées de poils non rasé."

(Henri Barbusse, Le feu, 1916)

Paire de brodequins français trouvée derrière une plaque de blindage

"Les chaussures se couvrent de cette boue si collante que des soldats y perdent leurs semelles entières. Une motte de terre sous chaque pied, on ne tient plus debout." (Pierre Mayoux, Paul Doncoeur, aumônier militaire)

gris

Paire de semelles de brodequins

Chemin vers l'Histoire, chemin des hommes...

Verres de masque à gaz, modèle français, simples et peu efficaces

 "Les gaz employés pour la première fois sur le front Ouest en 1915, signifiaient d’atroces souffrances sous la forme de longues agonies par étouffement."

(Sophie Delaporte, Gueules cassées, 2004)

Ils provoquèrent la mort de 500 000 hommes sur le front occidental.


"Les gazés qui crachent morceau par morceau, pendant des jours, leurs poumons brûlés."

(Erich Maria Remarque, à l’Ouest rien de nouveau, 1928)