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(Toutes les informations et photos sur chaque soldat après Paroles de famille)

QUAND NOUS RETROUVONS 208 FAMILLES !

"Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous." Paul Eluard

Paroles de familles :

-"J'ai mis sa plaque dans un petit pot où les terres de Misson et de Massiges sont mêlées : terre de son potager, terre du champ de bataille. La terre donne de la paix." (Marie-Hélène Cressonnier, petite-fille de Louis Calybite 33e RIC)

-"Avec tonton Ignace, un maillon de plus s'accroche à la chaîne de nos souvenirs." "En la recevant, c'est un peu comme si mon oncle après un long voyage rentrait à la maison". (Mme Laugier-Maraninchi) "

-"Je ne pourrais, ni ne voudrais, vous dire la violence, le bouleversement qu'a provoqué en moi cette nouvelle. Je n'oublierai rien." (Mme Bertrand, nièce de Louis Zagala 23e RIC) Décédée le 06/04/2016, sa dernière lettre - bouleversante - nous était adressée...Comme elle, nous ne l'oublierons pas.

-"Grâce à vous des horizons s'éclaircissent et des voiles disparaissent." (Mme Robert)

-"Le passé reste toujours gravé." (Mme Catus, fille de Charles Leygonie)

-"Et ses plaques nous reviennent. Je ne crois pas au hasard, il y a là bien plus qu'une simple mémoire à honorer. Ces hommes qui surgissent du passé ont des choses à nous dire. Bien sûr la mémoire est importante pour montrer aux jeunes générations toute l'horreur des guerres mais il y a aussi toutes ces blessures familiales, ces non-dits, qui se transmettent au cours des générations et qui ont besoin d'être guéries." (Mme Odile Varagnat, petite-nièce du soldat Garbil)

Remerciements :

Sans la ténacité d' Annie et Robert, nos 2 formidables généalogistes bénévoles, nous n'aurions jamais pu remonter ce chemin de Mémoire jusqu'aux familles : faire "rentrer" ces soldats nous a paru essentiel. Il était temps pour ces hommes de reprendre leur place dans la mémoire familiale et plus largement dans celles des hommes.

La mort de masse a dilué tous ces destins individuels : redonner à ces soldats un nom, parfois un visage, humanise l'Histoire. 

Ce petit fragment de métal était la clef du deuil pour les familles. Plus de 300 000 soldats français sont toujours portée disparus : leurs corps ne portaient plus la plaque qui aurait permis de leur identification.

Parfois arrachées par un impact, perdues ou remplacés, mais dans tous les cas, ces plaques ont été portées par eux puis unies pendant 100 ans au pied d'une grange ! Les 90 soldats du 158e/358e RI (14e Cie et 22e Cie-6e Bataillon-) se connaissaient : certains ont même été les témoins officiels de la mort de leurs camarades. Il en est de même pour le lot de plaques de soldats du 95e RI, tous disparus, tués ou blessés le 17 ou 19/04/1917 ! Beaucoup d'autre plaques trouvés sur le terrain nous ont été confiées.

Les familles n'en reviennent toujours pas de ce passé qui se fait si proche tout à coup : beaucoup d'émotion et de fierté à la réception de ces plaques.

Ces petites victoires sur l'oubli sont l'aboutissement d'un formidable travail de recherches, et le fruit d'une longue chaîne de solidarité : tous nos remerciements au monsieur qui nous a confié ce gros lot de plaques du 158e RI et 358e RI retrouvé enterré au pied de sa grange à Moiremont (à 14 kms de Massiges) ; à Thérèse Mathieu, Jean-Pierre Mainsant, Eric Marchal, Albert Varoquier, Christian Janson et sa nièce, Doudou et Jean-Claude Michel, Jacques Limal, Mr Begoug, Manu Bujon, Mikael Maudoigt, Bertrand Camard, Gabriel Francart, Mr Eber, la petite-fille d' Albert Varoquier, Fabrice Lodigiani, M et Mme Jacquomet, qui ont tous estimé que ces plaques ne leur appartenaient pas.

Nous remercions également les forumeurs de l'excellent forum 14-18 ; les cercles généalogiques et les mairies de villages, souvent très réactives!

Annie MANDRIN, aidée de Robert BEAUFRERE, a retrouvé toutes ces familles :

 

 

208) Disparu MPLF à MESNIL-LES-HURLUS le 02/03/1915

Louis Gustave PLICHON, 31 ans

Le Déluge, Oise

51e RI

Après 3 ans de recherche et avec l'aide précieuse de la secrétaire de la mairie d' Andeville (Oise), son NEVEU Monsieur Baril, très ému, a été retrouvé. Il a bien connu le fils unique du soldat. Sans descendance et malade, il souhaite que nous conservions sa plaque.

 

Né le 16/04/1883, fils de Pierre Louis et Eugénie Wallet ; Classe 1903, matricule 1077 au recrutement de Beauvais.

1,69m, cheveux châtains, yeux gris bleus

Incorporé le 15/11/1904, Clairon le 26/03/1906

Louis a épousé en 1908 à Andeville, Marie Van Ceune Broeck : leur fils Louis est né en 1913.

Rappelé au 51e RI le 01/08/1914, parti en renfort le 10/01/1915.

Le 22/02/1915, son régiment remplace le 84e RI dans les tranchées du Nord-Est de Mesnil-les-Hurlus.

Le 02/03/1915, la 87e Brigade attaque à 14h sur le front Ouest et Sud du Bois allongé ; le 51e RI a pour mission d' étayer son mouvement, en cherchant à l'aider à sa droite.

Pris d'enfilade dans sa tranchée par des sections de mitrailleuses établies à sa gauche, il subit de nombreuses pertes.

Louis Plichon est porté disparu. Son corps jamais identifié repose probablement dans l'un des ossuaires du Pont du Marson.

 Tombe de son fils Louis, "un gaillard costaud et qui a réussi en affaire."

 (Avec l'aimable autorisation de Monsieur Baril, son neveu)

 

 

 

207) MORT POUR LA FRANCE à MASSIGES le 10/01/1916

Germain CHAUVEAU, 34 ans

Germignonville, EURE ET LOIR

111e Régiment d' Infanterie Territoriale, 1er Bataillon, 2e Cie

Plaque de cimetière trouvée par Eric Marchal il y a une trentaine d' années à la Côte 180. Robert Beaufrère avait effectué toutes les recherches concernant le parcours militaire de ce soldat, mais sans rechercher la famille, ni même mis le nom de ce soldat en ligne...Nouvellement adhérente, la famille a appris avec stupeur l'existence de cette plaque !!! Elle lui sera restituée.

"Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous." Paul Eluard

"Germain Chauveau rentre chez lui dans sa famille. Un grand merci à tous les bénévoles de l'association main de massiges pour m'avoir permis de vivre ce moment d'émotion très fort."(son arrière petit-fils)

Né le 26/07/1881, fils de Magloire et de Philomène Pichard ; classe 1901, matricule 337 au recrutement de Chartres.

1,65m ; cheveux châtains, yeux gris

Classé services auxiliaires pour "hypermétropie de l'oeil gauche"

Profession : d’abord charretier puis entrepreneur de battage à Germignonville.

(Photo prise en 1912 : Germain se tient à droite devant la batteuse ; à coté de lui assis, ses deux petits garçons André et Raymond puis sa femme Valentine, institutrice, en robe blanche)

 

Classé Service Armé le 28/10/1914, appelé au 102e RI à compter du 02/11/1914.

Passé au 101e RI le 03/02/1915, réintégré au 102e RI le 04/03/1915 et parti aux armées.

Passé au 111e Régiment Territoriale d' Infanterie le 29/12/1915 engagé dans les combats de Massiges.

 

Extrait du JMO en date du 10/02/1916 :

Germain Chauveau est tué par un obus avec 4 camarades le 10/01/1916 aux tranchées de Massiges.

Primo-inhumé dans un cimetière provisoire de la Main, la plaque aura été perdue lors de la translation des corps à la Nécropole militaire du Marson en 1923, tout comme son identité. Il repose très probablement dans l'un de ses ossuaires.

Citation : "Très bon soldat dévoué et courageux, a toujours fait preuve d'un excellent esprit ; a été tué le 9 janvier 1916 lors d'une violente attaque allemande sur la Main de Massiges."

"Sa femme Valentine décédera 3 mois plus tard de la grippe espagnole (ou de chagrin ?) laissant 4 orphelins dont ma grand mère Héléna qui avait 8 ans. Recueillie par une tante, elle deviendra institutrice comme sa mère."

"Sa ferme qui existe toujours et que j'ai retrouvé 103 ans après."

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur Thibault franck, son arrière petit-fils)

 

 

206) DISPARU à la BUTTE DU MESNIL le 25/09/1915

Pierre JAUNASSE

Les Touches, LOIRE-ATLANTIQUE

64e RI

Plaque confiée par Lydie et Gaby Francart.

Avec l'aide de Mme Martine Coraboeuf Maire de Couffé (44) 3 de ses PETITS-ENFANTS ont été retrouvés.

Une des petites filles, très très émue, se fait un honneur de recevoir cette plaque.

Ils sont allés il y a 3 ans à Sommepy-Tahure et en l'absence de sépulture, ont laissé leur adresse à la Mairie.

Ils reviendront très vite car cela leur tient à cœur, sa mère a beaucoup souffert de sa disparition.

 

Né le 31/01/1882, fils de Jean Baptiste et de Anne Marie Lerat ; classe 1902, matricule n°326 au recrutement d' Ancenis.

Profession : Cultivateur

1,71m, cheveux châtains, yeux bleus

A épousé en 1912 à Couffé Anne Bricet : une fille Marie Madeleine née en 1913.

Rappelé au 106e RI à la Mobilisation générale le 12/08/1914, il est renvoyé dans ses foyers provisoirement le 21/08/1914.

Son frère Jean Baptiste est tué le 27/09/1914 à Moulin sous Touvent (Oise).

Passé au 64e RI

En Septembre 1915, son régiment est engagé dans les combats de la Butte du Mesnil et de Tahure.

Pierre Jaunnasse est disparu et déclaré décédé le 25/09/1915 à Tahure

 

«Brave soldat, a toujours fait vaillamment son devoir, tombé au champ d’honneur le 25/09/1915 à Tahure »

Croix de guerre avec Etoile de Bronze

Médaille militaire à titre posthume

 (Morts de 14-18 église de Couffé)

 

 

205) Blessé à VILLE-SUR-TOURBE le 16/05/1915

Joseph Jean SERVAT

Saint-Thibéry, HERAULT

4e RIC, 7e RIC

Avec l'aide de la Secrétaire de Mairie de Saint-Thibéry, son ARRIERE PETIT-FILS a été retrouvé : il habite toujours, avec son épouse, la maison du soldat !

Ils sont très émus de la nouvelle de cette plaque étant donné la blessure physique de Joseph (amputation d’un bras) qui a marqué leur mémoire à jamais.

Né le 13/11/1881, fils de Joseph et de Béatrix Bousquet ; classe 1901, matricule n° 1082 au matricule de Béziers.

Profession : Vigneron

1,58m ; cheveux châtains, yeux bleus

A épousé en 1907 Irma ; 2 filles : Juliette et Fernande

 

Rappelé à la Mobilisation générale au 4e RIC le 02/08/1914

Arrivé au corps et soldat de 1ère classe le 22/08/1914

Passé au 7e RIC

Blessé le 16/05/1915 à Ville sur Tourbe (Marne) par torpille aérienne : "Amputation au 1/3 du membre supérieur gauche, névrome du moignon avec troubles névritiques".

Pension définitive à 100% le 20/06/1938

Médaille militaire et décoré de la Légion d’Honneur

Joseph Servat est décédé le 11/11/1977 à Saint-Thibéry

 

 

 

204) Jules GUILLOT

La Lande sur Drôme, CALVADOS

2e RAC, 3e RAC (Régiments d' Artillerie de Campagne)

Plaque confiée par Christian Janson, retrouvée par sa petite nièce Mélyne à Braux Ste Cohière. Le 3e RAC était présent dans le secteur de Massiges en 1915.

Annie Mandrin a retrouvé son PETIT-FILS, très ému.

 

Né le 24/08/1881, fils de Désiré Joseph et de Marie Loiseleur ; classe 1901, matricule n°1333 au recrutement de St Lô.

Profession : Maréchal Ferrant

1,61m, cheveux châtain foncé, yeux châtain

 

Canonnier Conducteur en 1902, 2e aide Maréchal Ferrant en 1903

Rappelé à la Mobilisation Générale le 04/08/1914 au 2e RAC

Passé le 04/09/1915 au 3e RAC puis le 27/02/1917 au 1er Escadron du Train

 

A épousé en 1909 Charlotte Désirée Augustine ; ils ont eu quatre enfants trois garçons et une fille Georgette qui reste seule en vie à ce jour (94ans)

Jules Guillot est décédé en 1953.

 

 

203) Pierre Julien René LACHAUD

Muron, CHARENTE

114e RI, 14e RI

Plaque retrouvée dans les environs de Verdun et confié par Fabrice Lodigiani à Eric Marchal.

Annie a retrouvé son PETIT-FILS, très ému de cette nouvelle ; Monsieur Michel Gonnin se fait une joie de recevoir sa plaque ("un morceau de l'histoire familiale"), il a bien connu son grand-père.

Né le 10/11/1893, fils de Jean Baptiste et de Léonie Jaux ; classe 1913, matricule n°780 au recrutement de La Rochelle.

Profession : Chaufournier, cultivateur

1,65m ; cheveux châtains clairs, yeux bleus

 

Incorporé à compter du 27/11/1913 au 114e RI, parti aux Armées le 09/08/1914

Blessé par commotions et contusions multiples par éclats d’obus Côte 304 le 07/05/1916

Passé le 09/08/1916 au 14e RI, nommé Caporal le 10/05/1917

Citation du 13/05/1917 : "A fait preuve de la plus grande bravoure en s’acquittant de ses fonctions de coureur sous des bombardements violents. Caporal Chef de pièce, a entrainé vaillamment sa pièce à l’attaque sous un feu violent de mitrailleuses". 

Croix de Guerre avec Etoile de Bronze

Nommé Sergent le 30/10/1918

Médaille Commémorative de la Grande Guerre, médaille de la Victoire

Chevalier de la Légion d’Honneur en 1955

 

A épousé en 1920 à Muron Marie Chazelle : ils ont eu 1 fille Renée épouse Maurice Gonnin.

René Lachaud est décédé en novembre 1968 à Rochefort

 

 

202) François MUFFAT dit « Pommadin »

Paris, SEINE

5e Régiment d'Artillerie de Campagne, 2e canonnier conducteur

 

Plaque confiée en août par Christian Janson bénévole que sa petite nièce Méline aurait trouvée. Le 5e RAC était à la Main de Massiges en Juin 1917.

Annie Mandrin a retrouvé son ARRIERE PETITE-COUSINE qui a connu le soldat. Très investis dans l’histoire familiale, Mme Bonfort et son époux prendront soin de cette plaque et sont très émus de pouvoir la tenir dans les mains.

 

Né le 18/08/1894, fils de Claudius et de Victorine Dabere ; Classe 1914, matricule n° 1704 au recrutement d' Annecy.

Son unique frère est décédé à l'âge de 17 ans.

1,72m, cheveux châtains clairs, yeux orangés verdâtres

Profession : livreur, cultivateur, chauffeur

 

Incorporé le 09/09/1914 au 5e RAC présent en Juin 1917 à la Main de Massiges.

Passé le 29/10/1918 au 52e RAC

Citation : "Sur le front depuis le début a toujours fait preuve du plus grand sang-froid. Comme téléphoniste s’est acquitté de ses fonctions les plus délicates avec courage, en particulier pendant les combats du 17 au 20 juillet 1918, s’offrant à chaque instant pour aller réparer les lignes".

Croix de Guerre

A épousé en 1925 à Paris Germaine Belfils, pas de descendance.

François Muffat est décédé le 11/04/1956 à Morzine (74)

 

 

201) DISPARU MPLF à MASSIGES le 03/02/1915

Pierre SIPRA, 32 ans

La Fajolle, Aude

4e RIC, 9e Cie, 3e Escouade

 (plaque de poignet confiée par Jean-Pierre Mainsant, trouvée par Jean Mathieu, le père de Thérèse)

Avec la précieuse aide de Mr Jean Marc Bisserie (frère de Mme Arlette Belou) et de Mr René Sipra, petit-neveu du soldat, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE Arlette, 83 ans, très émue : sa grand-mère lui a souvent parlé de lui.

"Sachez que cela nous touche tous et que l'on a le sentiment de retrouver un être cher même si nous ne l'avons jamais connu, c'est une partie de lui que vous allez nous restituer." (Mme Anne Belou, son arrière petite-fille)

"Nous sommes très émus, et les arrières petits-enfants de Pierre SIPRA seront très impressionnés." (Mr Bisserie)

 

Né le 18/02/1882, fils de Charles et Madeleine Chourreu ; classe 1902, matricule 1318 au recrutement de Narbonne.

1,60m, cheveux châtain clair, yeux bleus

Profession : Cultivateur

Effectue son service militaire en 1903 au 122e RI, puis ses périodes d'exercices au 80e RI.

Epouse en 1906 Rosalie ("Rose") Fourie : Magdeleine naît en 1908 suivie de Jane en 1912.

(Rose Sipra)

Le 13/08/1914, Pierre est incorporé dans le 4e RIC.

La châleur de cet été est accablante et parfois meurtrière : le JMO du 4e RIC rapporte que "les réservistes non habitués au sac (35 kilos!), non entraînés, se couchent le long de la route, il faut en arriver aux menaces pour les faire avancer".

Son régiment prend part aux combats violents de septembre 1914 à Massiges.

"Depuis le 16 septembre, temps détestable, pluie et vent froid. Les hommes souffrent beaucoup surtout la nuit malgré les abris en paille qu'ils s'ingénuent à établir dans les tranchées".

La retraite de l'ennemi continue et le 4e RIC à l'avant-garde de la 2e DIC, le poursuit sans relâche. Le 4e RIC participe ensuite à quelques actions autour de Virginy et Massiges. Il relève le 22e RIC sur les hauteurs au Nord de Massiges et

et tient garnison dans des tranchées en attendant la reprise de la marche en avant".

 

Lettre du 09/11/1914 à son épouse Rose et sa fille Magdeleine ("Magdou") :

(Rose exerçant le métier d'institutrice, leur plus jeune fille "Janette" est gardée par les parents de Pierre)

 

Virginy le 9 novembre 1914

Bien chère Rose et Magdou, 

Il est 9 ½ du matin je viens de passer la visite, je suis guéri

le major me dit que je peux reprendre mon service par conséquent ce soir il faut

reprendre le chemin des tranchées, j’aurais bien voulu que cela dure un peu plus longtemps.

Enfin que veux-tu je ne suis pas pour me reposer, d’un côté je préfère,

si j’ai l’honneur d’arriver sain et sauf ce sera une gloire de ne jamais

avoir quitté le champ de bataille.

Je n’ai pas encore reçu le colis annoncé déjà avant-hier.

Aujourd’hui il fait frai toujours le brouillard mais nous n’avons toujours pas vu

la neige ce qu’il parait qu’il n’en tombe pas beaucoup. Je suis assez couvert

pour supporter quelque chose, tu n’as pas besoin de m’envoyer le caoutchouc,

cela me chargerait trop mais à mesure qu’il me faudra quelque chose je te le

ferais savoir, maintenant pour la ceinture de laine que tu dois m’envoyer je ne

dis pas non, je la mettrais avec plaisir.

Donc pas du souci pour moi, soignez-vous afin que nous puissions nous retrouver

tous en bonne et parfaite santé.

Quand tu écriras à la famille Mage donne bien le bonjour de ma part de gros baisers

à notre petite mignonne sans oubliez notre mamanotte. Il y a déjà quelques jours

que je n’ai rien reçu de René, je suis peut-être un peu exigent, je voudrais avoir

des lettres tous les jours.

Enfin que te dire les nouvelles de la situation de la guerre sont assez bonnes pour

la France, nous lisons de temps en temps quelques journaux mais anciens.

Dis moi un mot sur cela de temps en temps tu dois recevoir la dépêche comme avant.

 

Lettre incomplète et non datée à Rose :

Je reçois toujours des lettres qui me font un grand plaisir, hier j’ai reçu

celle des lacets aujourd’hui ta lettre du 15 courant.

Je reçois à l’instant le colis de Marguerite le tout est au complet merci

du chocolat et de deux petits flacons on va le boire à votre santé à la

promite victoire de notre chère France et à notre prochain retour.

Je n’ai pas encore reçu ton colis expédié par la gare, il arrivera bientôt ainsi

que la ceinture celui-là fera deux fois qu’il verra Virginy.

Aujourd’hui le temps est assez beau mais il pleuvra surement avant la nuit.

Que vous dire de plus la santé est fort bonne je désire qu’il en soit de

même pour vous tous, et notre chère Janette que fait-elle va-t-elle mieux

de sa rougeole tenez moi au courant, merci à maman de m’avoir ci bien arrangé

le capuchon

cela me préservera toujours un peu, en voilà une idée s’il en reste

un peu d’étoffe pour faire une paire de bas cela me préserverait, ici les officiers

ne craignent rien ils passent dans l’eau jusqu’aux genoux ils portent des bas en

caoutchouc.

Mille choses à la famille Mage ainsi qu’à maman

Million de baisers à mes deux petites et pour toi chère Rose mes plus tendres caresses

de ton Pierrot.

 

Lettre du 11/12/1914 à Rose :

Virginy le 11 décembre 1914

Bien chère Rose et Magdou, 

Nous voilà de nouveau dans notre chic patelin depuis avant-hier, nous sommes

allés prendre positions près des Boches, la boue a été notre premier plat, nous en

avions jusqu’aux genoux, on ne pouvait marcher, arrivé aux tranchées, croyant

pouvoir allumer un bon feu afin de pouvoir se sécher les pieds, notre casbat était

tombé à cause des grandes pluie qui tombent. Il fait un temps affreux, il a fallu

se mettre en œuvre pour remonter notre modeste abri, nous y avons passé toute

la nuit avec quelques averses qui arrosait, maintenant j’en ai monté avec un plus

chique et plus solide elle est en planche avec très peu de terre dessus on sera

moins dangereux si elle vient à retomber, dans la même un autre éboulement

d’une autre casbat il y avait quelques types dessous, il n’y a pas eu de mort mes

tous blessés, dans la notre j’y ai un petit fourneau avec tuyau, une foi allumé il

chauffe très bien notre petite cahutte.

J’ai reçu des nouvelles des mages et des Parisiens ils sont tous en très bonne santé.

Marguerite me parle beaucoup de notre petite Janette elle est s’y mignonne elle ma

dit qu’elle c’est dire « papa fait quic aux Ayemands » et que l’on lui pose la question

Et les Allemands ? elle répond font quic à papa, a la pauvre petite elle a bien raison.

Eva est arrivé à Paris il y a déjà quelques jours ils me demandent de mes nouvelles,

je leur ai écris une lettre 4 lettres avec la tienne quelle correspondance, une à

Marinette, à Paris et aux Mages.

Je n’ai pas encore reçu les ceintures, je crois bien qu’elle sera perdu car depuis le

25 novembre surtout par la poste, Mamanottte utilise le caoutchouc, elle doit m’en

faire une ceinture, un capuchon cela me préservera toujours un peu.

Allon ma chérie ne fais pas du soucis, je vais très bien soignez-vous ne soyez pas

malade.

Million de baisers à Magdou et pour toi mes plus tendres baisers. Pierre

(en marge : "J’attends une lettre de Magdou encore baisers").

 

JMO du 3e Bataillon du 4e RIC :

 

Lettre du 18/01/1915 de Pierre à ses parents :

Virginy le 18 janvier 1915

Je suis dans les tranchées près des Boches et ces de ma modeste cahute

que je vous écris ces quelques mots, aujourd’hui le temps a assez bonne

mine, quoique la nuit a été très froide il a fait un peu de tous les temps,

pluie, neige, beau temps. J’ai eu par moments bien froid aux pieds, pas

à présent par exemple je suis tout près de ma « joconde » qui répand

une chaleur très vive, vous devez vous demander ce que je veux vous dire

et qu’elle est cette bête là, et bien c’est un petit poêle nouveau système qui

consiste d’un tuyau au trou d’un arrosoir avec une pl….. à feu faite à coups de

pioche, mis en place et recouvert de couleur très vite ….. et en abondance

dans ce pays ci c’est la boue qui une fois cuite devient dure comme du fer,

pour le moment le Boche nous laissent assez tranquille ils sont assez raisonnables,

si de notre part on ne les attissaient pas ils le seraient encore davantage mais

que voulez vous qu’ils disent nous allons travailler devant eux faire des boyaux

sous le nez pour nous y installer plus tard, nous sommes à présent à 20 ou 25 mètres

de leur tranchée nous faisons tous ces travaux de nuit, ils nous envoyent bien de temps

en temps quelques balles qui parfois portent bien, cette nuit il y a eu un blessé, j’aurai

bien voulu être à sa place car rester ici ce n’est plus une vie, surtout un temps pareil,

toujours la pluie et la pluie toujours.

J’ai reçu hier votre lettre dans laquelle j’ai trouvé celle de Rose, je suis heureux de

vous savoir tous en très bonne santé ainsi que notre petite Janette ah que je voudrais

la revoir notre petite mignonne et l’entendre dire ces petites réflexions – dites lui quelle

soit bien sage et je lui apporterai un cheval mécanique qui marchera seul.

Ces jours derniers nous avons reçu des blessés j’ai entendu parler qu’il y en avait

quelque’uns de St Afrique je m’en informerais et je vous le ferais savoir.

Et mamanotte que fait-elle qu’elle se soigne et qu’elle se tienne au chaud le mieux possible

afin quelle ne tombe pas malade et vous deux le papa et la maman de Janette vous qui la

soignez si bien conservez-vous dans une parfaite santé pour que le jour ou la victoire sera

complète et que j’aurais donné ma part de mes forces pour défendre le sol français souillé

par ces salle Boches, le jour ou j’aurais accompli mon devoir, je puisse partir content, heureux

vous revoir dans ce Saint Affrique tous en pleine santé. Hélas je rêve et ce rêve ne peut se

réaliser, la distance est trop longue et les circonstances trop dangereuses pour que je puisse

arriver à bon terme. Si je vous parle ainsi ce n’est pas parce qu’il manque du courage et de

confiance chez moi.

Enfin que vous dire les nouvelles sont minimes je vous quitte faites un million de baisers à

la petite pour moi et pour vous trois une grosse embrassade de votre fils et frère. Pierrot

 

Extrait du JMO :

 

Lettre datée du 01/02/1915 de Rose : Pierre ne la recevra pas à temps...

Artigues 1 février 1915 

Bien chéri,

Ce matin je n’ai pu t’écrire longuement. Depuis que tu m’as dit que tu étais heureux

Tu trouverais une pièce de sous dans le cachet de cire de l’enveloppe.

de recevoir de longues lettres. Je tache de te faire plaisir mais quelquefois je suis

Si tu la reçois bien je t’en mettrai une de temps en temps.

empêchée d’écrire.

Mon bonjour à Chaubet, Marty le rigolo et tes autres camarades.

J’ai toujours beaucoup d’ouvrage.

Bon courage

Je tiens ma maison très propre et cela m’occupe beaucoup.

Que n’êtes-vous là, tous notre Janette, toi et mémé pour me mettre du désordre et me

faire crier un peu ! C’était le bon temps où je grognais contre les objets mal rangés ou

contre…ce malheureux petit chien qui a failli nous brouiller ! tu me menaçais de partir,

c’était pour rire et aujourd’hui cette menace s’est réalisée par la force des choses et

tu es loin et tu regrettes ton bonheur d’ici ! Courage mon grand tu reviendras heureux

d’avoir combattu pour notre France aimé. Je te ferai oublier tes souffrances par toujours

plus de soins, toujours plus de tendresse tes filles te vénéreront, elles t’admireront.

Déjà 8 jours que je t’ai expédié le colis de 5 kilos par la gare tu ne tarderas pas à le recevoir

quand cette lettre t’arrivera. Ensuite je t’expédierai celui de St Etienne dès que je l’aurai reçu.

Mr Pagès m’a dit que j’avais rudement bien fait de ne pas te commander les bas en caoutchouc.

Ce qu’il y a de mieux dit-il, ce sont les jambières imperméables. Je lui ai parlé de la culotte en

toile huilée, il m’a dit que cela aussi serait pratique. Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt !

Je lui ai raconté que votre Capitaine vous faisait mettre pieds nus pour enlever l’eau des

tranchées, il m’a dit que ce Capitaine avait raison, que c’était empêcher de vous faire geler

les pieds. Enfin nous avons causé beaucoup de la guerre, il est Adjudant mais il est bien

avec ses off. Il dit que Joffre attend le moment comment dirai-je, le moment atmosphérique,

si tu veux, le plus propice pour l’offensive et que le moment là venu, les Boches seront repoussés

avec force, chassés, vauriens ! Ce sera terrible mon pauvre Pierre, bonne chance pour cette

époque là, mars probablement. Il ne faut pas de l’eau, il ne faut pas de la neige, les cours d’eau

ne doivent pas être capricieux comme l’a été l’Aisne dans l’affaire de Soissons.

Je t’ai dit ce matin de te montrer bon pour celui qui ne serait pas choyé de sa famille et de personne.

Je te le répète, fais lui part de ce que tu peux offrir, malheureusement bien peu ; hélas ! pourquoi

ne suis-je pas riche, comme je vous gâterais tous, pauvres soldats ! chaque jour j’expédierais un colis

tantôt à l’un, tantôt à l’autre, hélas ! trois fois hélas !

Tu diras à Auguste…. Que la témérité n’est pas du courage et il faut savoir ménager sa vie comme il faut savoir l’exposer s’il le faut.

Adieu, mille tendres baisers bien doux bien doux.

Tes chéries Rose et Madou

Extrait du JMO du 03/02/1915 :  

"Le 3 février, alerte à minuit, le 4e RIC remonte (de Courtémont, lieu de cantonnement) par le pont de Minaucourt vers 191 et Massiges.

Les Allemands ont fait sauter plusieurs mines, enlevé la côte 191, et le 21e qui occupait la position appelée « la Main de Massiges » a été délogé de « l’Annulaire ».

Le 4e est chargé de la contre-attaque, elle est menée par le bataillon Duchan sur 191 et par le bataillon Barbazan (celui de Pierre) sur l’Annulaire. Le bataillon Barbazan réussit parfaitement, enlève deux lignes de tranchées, tuant, faisant prisonniers plusieurs centaines d’ennemis ; malheureusement le commandant Barbazan payait de sa vie le succès de ses hommes et les pertes étaient lourdes".

 

Pierre Sipra disparaît au cours de cette terrible attaque du 3 février 1915.

 

Rose tente d'obtenir des nouvelles auprès de ses frères d'arme...

Lettre datée du 11/03/1915 du soldat Paul Chaubet, ami de Pierre et proche voisin audois :

"Néris-les-Bains le 11 mars 1915

Madame,

Vous avez déjà cru peut-être que je n’avais pas fait mon devoir vis-à-vis de vous faire savoir le terrible malheur qui vient de vous frapper.

Voici comment nous avons faite notre attaque, hélas nous étions au repos à Courtemont, le 03 février à 9 heures du matin il y a alerte et il faut partir, nous ne savions pas où, à midi tout a été pris à partir, nous marchons sur une route que jamais nous n’étions passé, nous arrivons à Minaucourt juste à l’emplacement du 22e Colonial là on se repose c’était 6 heures du soir, à 8 heure nous prenons la route de Massige, personne ne savait où nous allions, il faisait obscur, à 10 heures on arrive à Massiges pas loin de Virgini où a été notre poste depuis le 15 septembre, arrivé là on nous fait couché par section au milieu d’un champ que l’eau perlait dessus, il faut il le faut, véritablement nous l’avons deviné ce que nous venons faire à 11 heures du soir, on nous fait marcher à gauche de Massige par escouade, nous posons les sacs et nous montons à peu près 100 mètres.

Toujour Madame mon grand ami Pierre à mon côté, nous étions derrière une haie de champ, où les obus boches frappait toujour, c’était 11 ½ , à un moment donné nous voyons six fusé qui montent vers le ciel.

Il faisait alors un clair de lune extra, ses fusé fut l’attaque de l’artillerie ceci dura ½ heures, puis les fusé rouges reviennent sortir, l’artillerie se tut, se fut l’attaque.

Nous nous sommes embrassé tous les deux. En avant à la bayonnette, nous partons fier, car croyais Madame qu’il était plein dardeur et du courage, on part, à peine fait 30 mètres, les balles boches font rage autour de nous.

Il dit simplement une parole « Je suis touché » et tombe percé d’une balle au front,

je court je suis perdu, « part fait ton devoir » .

Je n’ai pu prendre ce qu’il possédait car la rigueur est très sévère, j’arrive à la ligne de la tranchée boche, une balle me traverse la cuisse et m’oblige aussi à renoncer de combattre.

Je suis resté là pendant 18 heures sur le champ de bataille.

Si j’avais pas été blessé le soir en descendant j’aurais pris tout ce que possédait mon grand ami, mais je n’ai pas pu.

Madame malgré votre malheur prenez douceur sur la peine car il ne faut pas se laisser aller au désespoir, car il faut vivre pour les deux gentilles petites filles que vous avez, croyais hélas qui en aura malheureusement que trop qui seront frappé de ce terrible malheur.

Ah triste vie que cette guerre et quand sera fini, pour quand à moi, maintenant que sa va mieux, je m’empresse de vous écrire.

Je suis en traitement à Néris-les-Bains, donc je suis très bien soigné.

Voilà Madame mon grand ami disparu et votre cher époux, ne vous chagrinez pas trop.

Je joint à votre grande douleur mes meilleures consolation.

Recevez Madame mes plus grandes consolation de mon grand ami Pierre et votre cher époux.

Je vous salue

Paul Chaubet 4e Colonial en traitement à Neris-les-Bains allier Salle (N° 1)

L’emplacement où nous avons attaqué c’était le Col des Abeilles à gauche de Massige".

(Paul Chaubet a survécu et s'est marié : nous recherchons sa famille)

Avec un seul témoin du décès de Pierre Sipra, et en l'absence de son corps, le jugement de décès ne peut être rendu. La Croix Rouge (CICR) entreprend des recherches : blessé, a t'il été fait prisonnier ?

Pierre ne rentrera pas. Très probablement relevé dans les jours qui ont suivi mais sans identification possible, il repose aujourd'hui dans l'un des ossuaires de la Nécropole Militaire du Pont de Marson auprès de 23 000 de ses frères d'arme, la moitié de non-identifiés...

Son nom est inscrit sur les Monuments Aux Morts de La Fajolle et d' Artigues.

 

Rose Sipra qui ne s'est jamais remariée, a du élever seule ses 2 filles auxquelles elle survivra...

Rose et Jane, orpheline de guerre. Magdeleine est décédée.

 

Avec l'aimable autorisation de Madame Arlette Belou, sa petite-fille et fille de Jane décédée en 1936 quand Arlette n'était âgée que de 3 ans). L'association la remercie châleureusement pour son très généreux don.

(Merci à Annie pour ce long travail de retranscription des lettres)

 

 

200) Jean BOYER

Saint-Pardoux, HAUTE-VIENNE

9e RI, 50e RI

(Plaque retrouvée par Mr Fabrice Lodigiani, un de nos fidèles adhérents il y a une dizaine d'années entre Sommedieu et Hardaumont, lieu de cantonnement pendant la bataille de Verdun)

Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE qui vit dans la même commune.

Né en 1895, fils de Louis et de Marie Mathieu ; classe 1915, matricule 1539 au recrutement de Magnac-Laval.

Profession : cultivateur

1,67 m ; cheveux noirs, yeux marrons

Incorporé le 17/09/1914 au 9e RI, parti aux Armées le 04/04/1915

Evacué intoxiqué le 14/07/1918 pendant le bombardement de Troesnes (02)

Médaille Commémorative de la Grande Guerre, Médaille de la Victoire, Croix du Combattant

A épousé en 1920 à Saint-Pardoux Marie Sénèque : une fille Anna

(Avec l'aimable autorisation de Mme Monique Jouanny, sa petite-fille. Nous la remercions pour son généreux don)

 

 

199) Jean Louis DUMOULIN

Saint-Priest, ISERE

Soldat Tambour du 158e RI

Avec l'aide de Mme Monique Revil, Annie a retrouvé sa NIECE.

 

Né le 25/04/1884, fils d'Henri et de Marie Baratier, 11 frères et soeurs. Classe 1904, matricule 1339 au recrutement de Bourgoin.

1,67m ; yeux châtain, cheveux châtain foncé
Profession : cultivateur
A épousé Zoé Martin en 1910 ; 1 fille Valentine décédée en 1912, l'année de sa naissance.

Rappelé à l'activité le 01/08/1914 au 99e RI

Blessé le 30/08/1914 au bras droit par éclats d'obus

Passé au 158e RI le 13/08/1916

Jean DUMOULIN a été le témoin du décès de Jacques DECOUR MPLF à 30 ans (Plaque restituée n°40), tué le 06/06/1918 à Locre (Belgique)

Blessé le 30/09/1918 au Bois d'Autry (Ardennes).

Passé le 21/12/1918 à la 14e Section du CGG (A?)


(Avec l'aimable autorisation de Mme Claire Logut, sa nièce)




 

198) Gabriel CHEMINON

Pogny, MARNE

15e RA, 46e RA, 6e Escadron du Train

(Plaque trouvée par des militaires au Camp de Mourmelon)

Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE dans la Marne : cette nouvelle est extraordinairement bienvenue car peu après son frère Jean inaugurait son nouveau gîte à Pogny-village natal du soldat- qu'il a appelé « la maison Gabriel » comme son grand-père ! Elle a pu lui faire la surprise et lui a remis la plaque le jour de l’inauguration.

Catherine Van de Velde et Jean Cheminon, ses petits-enfants


"C'est avec beaucoup de surprise et d'émotion que Jean a reçu la médaille de notre grand-père le jour de son anniversaire....nous avons inauguré le gîte "la maison Gabriel."


Né le 25/03/1881, fils de Jules Ernest et de Marie Louise Nicol ; Classe 1901, matricule 1335 au recrutement de Châlons sur Marne.
Profession : Cultivateur

Ajourné en 1902 et 1903 pour faiblesse, classé dans les services auxiliaires en 1904 pour faiblesse
Affecté au 15e Régiment d’Artillerie le 17/09/1915 (parc d’Artillerie de Vincennes)
Passé au 46e Régiment d’Artillerie le 02/06/1916 puis au 6e Escadron du Train des équipages militaires le 01/11/1916
Marié il a eu 3 enfants.

Gabriel Cheminon est décédé à Pogny le 15/04/1959

(Avec l'aimable autorisation de Mme Catherine Van de Velde et Monsieur Jean Cheminon)

 


DISPARU MORT POUR LA FRANCE à BEAUSEJOUR le 20/09/1914
197) Etienne MAZAGOT, 31 ans
Bergerac, DORDOGNE
9e RI

(Plaque retrouvée par Gaby Francart, probablement à l'endroit où Etienne a perdu la vie)

Avec l’aide de la Mairie de Campsegret et de Mr Jean Michel Prevot, Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU et sa fille.
Mr Prevot André, 84 ans, savait que 2 des frères de sa grand-mère étaient Morts pour la France : c’est avec une grande joie et honneur qu’il recevra cette plaque, cela le touche beaucoup.

Né le 07/08/1883, fils de Jean et Antoinette Peyrichou ; 2 soeurs et 3 frères (Louis MPLF le 02/10/1914 et Jean décédé chez lui le 04/04/1918 peu après avoir été réformé en Mars pour "tuberculose pulmonaire")
Classe 1903, matricule 838 au recrutement de Bergerac.
1,61m, cheveux noirs, yeux gris bleu, signe à la joue droite
Profession : Cultivateur

A épousé en 1910 à Bergerac Louise Bordas

Rappelé à la Mobilisation générale au 9e RI, arrivé au Corps le 13/08/1914

Disparu le 20/09/1914 aux combats de Beauséjour, le jugement de décès ne sera rendu qu'en 1920, après que les prisonniers de guerre soient rentrés.
Sa veuve se remarie en 1920.

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur André Prevot et sa fille)

 

 

196) Julien Antoine BENGOLD

Neuflize, ARDENNES

130e ri, 317e ri, 115e ri, 6e Escadron du train

(Plaque trouvée par des militaires dans le Camp de Mourmelons)

Annie a retrouvé son ARRIERE PETIT-FILS, très ému de cette nouvelle ; il a en effet donné appelé son fils Julien en souvenir de cet arrière grand-père et de son grand-père qui portait également ce prénom.

 

Né le 15/06/1893, fils de Louis et de Joséphine Marseille ; Classe 1913, matricule 1656 au recrutement de Reims.

Profession : Ouvrier, caviste

1,69m, cheveux blonds, yeux bleus 

Incorporé le 26/11/1913 à la 6e section de commis et ouvriers d’Administration

Soutien de famille : Séance de mars 1914

Passé au 130e RI le 06/12/1915

Passé au 317e RI le 08/04/1916 qui combat à Maison de Champagne d' Avril à Juillet 1916 puis d'Août à Octobre 1916 à la Butte du Mesnil.

Citations :

- "Soldat très courageux (le 12/08/1916) ayant vu tomber un agent de liaison s’est porté à son secours sous un feu de mitrailleuses et a ramené le blessé au poste de commandement."

- "Chargé de la liaison optique d’un Bataillon d’attaque s’est dépensé sans compter pendant les combats des 14 et 15/07/1917, assurant avec une énergie et un sang froid au dessus de tout éloge son service dans un endroit particulièrement exposé malgré des barrages violents qui sans cesse comblaient et démobilisaient son poste. Déjà cité pour sa belle conduite au feu du 12/08/1917".

Croix de guerre, Etoile de Bronze

Nommé Caporal le 23/01/1917

Passé le 01/08/1918 au 115e RI

Affecté au titre des Réserves au 6e Escadron du train des équipages militaires

Evacué malade le 10/12/1918

 

Réformé définitivement le 12/12/1934 pour "fracture de l’étage antérieur du crane, fracture de l’os malaire droit et de l’apophyse, plaie linaire et sous orbitaire droite, fracture du bassin".

A épousé en 1920 Marthe Maignan ; ils ont eu 1 fils Jean Robert.

Décédé le 15/05/1954 à Levallois (78)

(avec l’autorisation de son arrière petit-fils Vincent BENGOLD)

 

 

195) Eugène Joseph GUIDAT

Coincourt, MEURTHE-et-MOSELLE

9e Régiment de Génie

Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU, très surpris et très fier de recevoir cette plaque de poignet trouvée par Eric Marchal.

Né le 18/03/1886, fils de Joseph Guidat et Stéphanie Gérard ; 4 sœurs et 4 frères

Classe 1906, matricule n°1542 au recrutement de Verdun

Profession : Mineur, maçon

1,74m ; cheveux bruns, yeux gris

Célibataire

Rappelé au 6e Bataillon du Régiment du Génie le 01/08/1914

Passé au 9e Régiment de Génie

Blessé par éclats d’obus le 12/08/1914 aux Eparges tranchées de Calonne à la tête et au pli de l’inter-fessier, retourné aux Armées le 23/01/1916

Invalidité de 10% pour "perforation du tympan gauche avec otorrhée, arthrite chronique coxo fémorale gauche avec raideur"

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur Daniel Guidat, son petit-neveu)

 

 

194) Louis BELLANGER

La Chapelle-St-Rémy, SARTHE

115e ri

(Plaque trouvée par Jean-Pierre Mainsant)

Annie Mandrin a retrouvé sa PETITE-NIECE de 83 ans, grande joueuse de Bridge ce qui a permis de la retrouver, ainsi que son PETIT-NEVEU, très émus !

Né le 18/12/1872, fils de Louis Bellanger et Pauline Perrine ; 2 frères et 1 soeur

Classe 1892, matricule 1374 au recrutement de Mamers.

1,55 m ; cheveux châtains, yeux bruns

En 1897, épouse Jeanne Portebois (marchande de beurre) à Paris 5e

En 1908, condamné à 100 francs pour falsification de lait et mise en vente.

Profession : Confiseur à Paris 5e, résidant 6 bis rue des Ecoles.

Mobilisé au Service GVC du gouvernement militaire de Paris du 12/10/1914 au 09/03/1915

Arrivé au 115e ri le 12/04/1915

Classé Service Auxiliaire en novembre 1916 pour "emphysème généralisé".

Dégagé de toutes obligations militaires et pension permanente de 10 % pour "emphysème pulmonaire léger".

Ernest Bellanger, frère de Louis, et grand-père de Philippe Bellanger. Il a eu la Légion d'honneur

(Avec l'aimable autorisation de Mme Françoise Barbezat et de Mr Philippe BELLANGER, ses petite-nièce et petit-neveu) 

 

 

193) Henri Albert MUGNEROT
Givrauval, MEUSE
Canonnier au 281e Régiment d'Artillerie Lourde à tracteurs

Mr Philippe Ursella nous a confié la recherche de descendants pour cette plaque sécable retrouvée à Dampierre sur Linotte (70) en bordure de la rivière Linotte.
Annie Mandrin a retrouvé une de ses NIECES Odette âgée de 99 ans dont la mémoire intacte est un livre d'images
et de paroles impressionnant.

Elle a été laissée en nourrice 9 jours après sa naissance. Sa mère, sœur du soldat n'est jamais venue la rechercher, elle est restée dans le secret et l'ignorance de toute la famille mais sa pugnacité l'a menée à rechercher ses racines. Avec cette plaque, elle gagne de la reconnaissance. Odette a parlé à Annie de cette famille comme si elle en avait fait partie toute sa vie malgré tout.
Les registres matricules de la Meuse ont été détruits pendant la seconde guerre mondiale, Annie a retrouvé le nom de son Régiment grâce à son acte de mariage.

Par sa belle-fille, elle a également appris qu'il a été blessé pendant la 2e guerre mondiale, qu'il s'est occupé de rapatrier des orphelins Belges en France pour les sauver de la misère, et qu'il a reçu du Roi de Belgique, un fusil en cadeau.


Né le 11/06/1901, fils de Henri (boulanger) et de Sidonie Letrange ; 5 soeurs.

Classe 1921, matricule 1074 au recrutement de Neufchâteau (Vosges), "ENGAGE VOLONTAIRE" pense Robert Beaufrère.
Profession : Ingénieur Civil
Selon les dires des gens du village où il était allé passer sa retraite, c'était un homme grand et costaud qui avait beaucoup de prestance.

A épousé en 1922 Marie Coppin, institutrice : une fille Josette décédée jeune de la Tuberculose.

Henri Mugnerot lui avait construit une serre pour qu'elle puisse mieux respirer et il l'a soignée jusqu'au bout.

Mariée, elle n'a pas eu le temps d'avoir des enfants ; son père a beaucoup souffert de la perte de sa fille.
Il s'est remarié à 61 ans avec Maria Hareau, veuve.


Henri Mugnerot est décédé le 03/09/1966 à Perrou (61)

(Avec l'aimable autorisation de Mme Odette Mugnerot, sa petite-nièce)




192) François Léger DUMET
Bessines-sur-Gartempe, HAUTE-VIENNE
138e ri

(Plaque trouvée par Eric Marchal, probablement perdue quand le 138e ri combattait en septembre 1914 à Laval-sur-Tourbe et à Perthes-lès-Hurlus)

Aidée de Jeannette du Fil d’Ariane de Haute-Vienne, Annie a retrouvé sa PETITE-NIECE qui se fait un honneur de recevoir cette plaque, elle savait que son grand-père avait de nombreux frères et elle est très heureuse de pouvoir en apprendre un peu plus sur ses racines.


Né le 05/10/1880, fils de Christophe et de Valérie Bourlaud ; 6 frères
Classe 1900, matricule 1358 au recrutement de Magnac-Laval.
Profession : Cultivateur
Célibataire
1,57m, cheveux et yeux bruns


Rappelé au 138e ri le 20/08/1914

Citation : "Soldat très dévoué et consciencieux, a toujours accompli son devoir avec le plus
grand zèle, au Régiment depuis le début de la campagne".


(Avec l'aimable autorisation de Mr et Mme Morgen, sa petite-nièce)

 


191) Augustin André BONNET
Châteauroux, INDRE
95e ri


(Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917)

Après de longs mois de recherches, Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU, l'ainé de 13 enfants.
Il a été très troublé et remué par cette annonce, et c’est un grand honneur pour lui de recevoir sa plaque. Il aime énormément l’Histoire et lit beaucoup.


Né le 12/02/1877, fils de feu Jean et de feue Joséphine Salzard ; 2 sœurs et 4 frères dont un chef vendeur au "Petit Journal", MPLF le 19/09/1915 à la bataille de Brétencourt (Pas de Calais).

Classe 1897, matricule 1630 au recrutement de Châteauroux.
Profession : Journalier
1,62m ; cheveux châtain, yeux roux
Célibataire
Ajourné en 1898 et en 1899 pour "faiblesse", classé dans le service auxiliaire en 1900
Condamnéà 2 mois de prison le 25/05/1898 et à 3 jours de prison en 26/08/1901 pour vol
Condamné à 48 heures de prison le 21/09/1912 pour coups et blessures dans la nuit du 14 au 15/04/1912

Maintenu en service auxiliaire le 09/10/1914
Condamné à 6 mois de prison par le Conseil de guerre le 26/12/1916 pour "désertion à l’intérieur du temps de guerre (circonstances atténuantes admises), jugement suspendu le 10/01/1917."

Classé dans le service armé le 03/01/1917, passé au 95e ri le 10/01/1917
Blessé évacué le 17/04/1917 au Bois de la Grille

Classé service auxiliaire le 30/05/1917 pour "hernie volumineuse difficile à réduire déjà opérée"
Réformé le 10/10/1917 pour "très mauvais état général."
Dirigé le 24/10/1917 vers un atelier de travaux publics

Décédé le 28/04/1930 à Châteauroux


(Avec l'aimable autorisation de Mr Jacques Lacoste, son petit-neveu)

 


190) Gaston VALLET

Gallardon, EURE ET LOIR

101 et 102e ri

(Plaque trouvée par Eric Marchal, probablement perdue en février ou Mars 1915 quand le 101e et 102e ri combattaient à Perthes-les-Hurlus)

Après de longs mois de recherche, Annie Mandrin a enfin retrouvé sa BELLE-FILLE et son PETIT-FILS Denis, très émus car ils l'ont bien connu ; très heureux et surpris de cette restitution inespérée.

Denis Vallet et son frère allaient souvent dans la chambre de leur grand-père dont les murs étaient décorés de ses médailles et là, il leur racontait « sa guerre », ils étaient captivés par ses récits.

 

Né le 31/10/1894, fils de Louis et de Marie Lebrun ; 1 frère instituteur

Classe 1914, matricule 919 au recrutement de Dreux

Profession : Employé à la Direction Régionale de la Sécurité Sociale de Reims

1,69 m ; cheveux châtain clair, yeux bleu clair

Incorporé à compter du 04/09/1914, il est nommé Caporal le 07/11/1914.

Passé au 101e ri Bataillon de marche, le 04/02/1915, puis au 102e ri le 04/03/1915.

Nommé Sergent le 28/07/1916.

Blessé au quartier Arago (Marne) le 24/02/1918 : "plaies poitrine et jambes par éclats d’obus", retour au dépot le 05/07/1918.

Pension permanente de 20% en 1927 pour des "séquelles pulmonaires suite de blessure pénétrante avec cicatrice au niveau de l’angle de la 11ème côte. Cicatrice du thorax à droite et en arrière du bras droit et de la cuisse gauche sans gêne fonctionnelle. Etat général déficient avec amaigrissement".

 

Citation : "Excellent s/officier, très énergique, toujours volontaire pour les patrouilles au front depuis le début de la campagne. A été grièvement blessé en dirigeant la relève de son unité".

Croix de guerre avec Palme. Médaille Militaire

A épousé Marie Collard qui a été son infirmière pendant la guerre, ils sont allés habiter à Châlons en Champagne où leur fils Jean est né en 1921, en 1938 sentant un nouveau conflit arriver il a demandé sa mutation pour être loin du front.

Leur fils Jean a épousé Francine Urbin qu'Annie a retrouvée et qui a bien connu son beau-père.

 

Gaston Vallet est décédé le 10/11/1967 à Orléans

(Avec l'aimable autorisation de Francine et Denis Vallet, ses belle-fille et petit-fils)

 

 

BLESSE à MASSIGES le 27/07/1916, MPLF le 13/08/1916

189) Sergent Henri Emile ROHE, 115e ri, 30 ans

Moitron, SARTHE

(Plaque trouvée par Eric Marchal, Président de l'association)

Aidée de Mr Aubert de la Mairie de Fresnay sur Sarthe, et après d’ intenses recherches, Annie a retrouvé son arrière petite-nièce, très très émue : elle se fait un grand honneur de recevoir cette plaque et ne manquera pas de venir à Massiges.

Henri Rohé est né le 29/05/1886, fils de Pierre (fabriquant de cercles) et de Valentine Bellanger ; 1 frère Alexandre

Classe 1906, matricule 1022 au recrutement de Mamers.

1,61m, cheveux châtain et yeux roux.

Profession : charron

Hussard de 1ère classe le 07/05/1908

Le 23 mai 1908 à 6h du matin en se baissant pour nettoyer les membres postérieurs de la jument "Fleurissante", celle-ci envoya une ruade et lui occasionna au côté gauche de la figure une plaie continue de la région molaire gauche, plaie qui a nécessité 3 points de suture sans lésion apparente du squelette , ni à l'oeil.

Il épouse Marie Riveau le 25/01/1911 à Beaumont-sur-Sarthe

Rappelé à l'activité le 02/08/1914, passé au 115e RI le 31/08/1915

Nommé Caporal le 21/02/1916, puis Sergent le 01/04/1916

Il a été retrouvé cette 1ère lettre écrite par lui le 19/07/1916 à la Veuve d’un de ses compagnons d’arme sarthois, Henri Voisin :

"Madame, Deux mots seulement pour l' instant, j'ai la triste nouvelle à vous apprendre c'est que votre mari a été blessé mortellement ce matin à 2 h 1/2, il a eût les deux jambes coupées par un obus et c'est lui même qui m'a prier avant sa mort de vous annoncer la nouvelle fatal, car il a vécu encore trois heures environ et sitôt que nous allons être retiré du secteur je vais vous envoyé tous ses papiers" (...)

Suivie de cette autre lettre qui comprend une partie gauche adressée à la Veuve du soldat Voisin, écrite par sa soeur, accompagnée du courrier qu'elle vient de recevoir, de Henri Rohé.

Probablement la dernière lettre écrite -le 07/08/1916- par le soldat :

"Je réponds à votre lettre du 29 juillet et que j'ai reçu ce matin et les causes de ce retard vous allez le comprendre plus bas. Maintenant je vais vous donner tous les renseignements dont j'ai la connaissance alors voilà puisqu'il ne vous avait pas dit où il était moi je vais vous le dire ; nous étions à Verdun sur le plateau de Tiaumont à environ un km à gauche de Fleury. Vous avez pu voir sur les journaux. Il a eût les deux jambes coupées par un obus à 15 cm au dessus du genou et si je me rappelle il était environ 2 heures du matin mais il n'y avait pas d'espoir possible vu la grande perte de sang, il a conservé sa connaissance à peut près une heure et il a du beaucoup souffrir car c'est à bout de sang qu'il est mort. Ensuite je vous dirai qu'il ne faut pas penser le retrouver car il est resté sur le terrain et enterré sur place avec deux camarades ils sont trois dans la même fosse, maintenant une chose que je regrette et que j'avais promis à sa pauvre femme c'était de lui envoyé tout ces papaiers. car avant ça mort il m'avait remis son portefeuil dans lequel il y avait la photographie de sa femme et de son enfant. et aujourd'hui cela n'est impossible car moi aussi j'ai été assez gravement blessé au deux jambes aussi et dans la bousculade j'ai tout perdu, c'est affaires comme les miennes (...)

Rohé Henri sergent 115ème d'infanterie

Hopital auxiliaire n°55, Boulevard d'Argensson, Neuilly, Seine"

Blessé le 27/07/1916 à Massiges alors qu'il combattait aux côtés du Capitaine Reveillard (lu sur les JMO), Henri Rohé décéde 5 jours après avoir écrit cette lettre -le 13/08/1916- à l'Institut Pasteur de Paris des suites de des blessures de guerre : "tétanos traumatique céphalique."

Citation : "s'est distingué en maintes circonstances. Pendant les journées du 16 au 26 juillet 1916 en particulier et assumé la liaison, avec une division voisine, d'un terrain violemment battu par l'artillerie lourde. A rempli sa mission avec zèle, intelligence et grande bravoure. Sergent venu de la Cavalerie a gagné ses galons de Sergent depuis son arrivée à la Cie".

Inhumé au Carré Militaire de Bagneux (92) carré 9 rang 10 tombe n°57

(Avec l'aimable autorisation de Madame Annie Trebaol, son arrière petite-nièce)

 

 

188) Marcel CAILLAUX

Foécy, CHER

95e ri (1e Cie) , 56e ri (3e Cie) et 134e ri

(Plaque trouvée par Eric Marchal à Beauséjour, dans la vase du ruisseau de Marson)

Grâce à Généanet, Annie Mandrin a retrouvé son PETIT-NEVEU, très heureux de recevoir cette plaque car il s'est investi depuis des années dans l'histoire de sa famille ;il en prendra grand soin et communiquera à ses nombreux cousins cette fabuleuse trouvaille.

 

Né le 03/11/1882, fils aîné de Pierre et de Marguerite Treffault ; 10 frères et soeurs

Classe 1902, matricule 1676 au recrutement de Bourges

1,71 m ; cheveux noirs, yeux bleus, cicatrice au front

Profession : journalier

Célibataire

Mobilisé le 04/08/1914 au 95e RI (1e Cie)

Blessé le 09/09/1914 à Rehaincourt (Vosges) "plaie au bras droit par balle"

Evacué pour blessure le 09/09/1914 à l'hopital de Lyon, rentré au dépot du 95e RI le 08/01/1915

Soigné à l'Hopital de Bourges du 05/05 au 10/06/1915 pour suites de blessure de guerre

Parti au 56e RI (3e Cie) le 11/10/1915

Evacué pour suite de blessure de guerre ancienne avant bras droit suppuration ostéite le 22/03/1916, rejoint le 56e RI le 08/07/1916

Passé au 134e RI le 28/09/1916

Blessé le 03/04/1917 à Maisons en Champagne : "commotion -otite moyenne suppurée gauche par éclatement de torpille. Diminution de l'audition oreille gauche."

Proposé pour réforme temporaire de 20% pour paralysie faciale gauche, débilité mentale constitutionnelle, otite suppurée suite de trépanation de la mastoide consécutif à éclatement de torpille

Pensions définitive de 30% avec jouissance de 720 frs en 1920 pour aggravation

Médaille Commémorative Française de la Grande Guerre, Médaille Commémorative Interalliée et Médaille de la la Victoire.

Décédé le 19/10/1929 à Vierzon-Villages

(Avec l'aimable autorisation de Mr Bernard Gardin, son petit-neveu)

 

 

187) François Louis BLANCARDI

Menton, ALPES-MARITIMES

112e ri, 56e ri

(Plaque retrouvée par Eric Marchal à Beauséjour, dans la vase du ruisseau de Marson)

Grâce à la secrétaire de la mairie de Menton, Annie Mandrin a retrouvé sa fille Odette, âgée de 89 ans, très émue et très troublée mais c'est un grand bonheur pour elle de recevoir cette plaque.

Né le 09/06/1896, fils de Jean Baptiste et de Marie Valetta

Classe 1916, matricule 605 au recrutement de Nice

1,68 m ; cheveux châtains, yeux bleus

Profession : comptable, directeur commerciel

 

Incorporé le 10/04/1915 au 112e RI, passé au 56e RI le 17/05/1916

Evacué du 56e ri le 25/10/1916 du Bois d' Ailly pour "bronchite et amaigrissement"

Réformé temporairemeent avec gratification de 100 frs

Pension permanente de 20% pour "sclérose pulmonaire des deux sommets et séquelles de pleurite droite"

A épousé en 1924 à Menton Germaine Rabus : 1 fils Georges et 1 fille Odette qu'Annie a retrouvée

François Blancardi est décédé à Menton le 25/04/1983

(Avec l'aimable autorisation de Mme Odette Blancardi, sa fille)

 

 

DISPARU MORT POUR LA FRANCE à MASSIGES le 28/12/1914
186) Théodore FERAUD, 18 ans
Rochegude, DROME
8e RIC


(Plaque retrouvée par Mr Jean-Claude Michel, probablement perdue au moment de sa mort. A cette époque, une seule plaque à 1 trou. Ici, le soldat a fait un second trou pour la porter au poignet)

Grâce à l’aide très assidue de Mmes Michèle Giacomini et Christine Musa, Annie Mandrin a retrouvé son PETIT-NEVEU, très surpris et très ému. Annie a pu lui remettre la plaque en mains propres.

Né le 17/09/1896, fils de Théodore et de Marie Vial ; 1 soeur et 1 frère Paul, Grenadier d’Elite au 132e RI 5e Cie, très grièvement blessé le 30/10/1918 à Guise et porté disparu au 58e RI le 28/05/1920 à Bozanti, et 1 soeur.

Classe 1916, matricule 1049 au recrutement d' Avignon.

1,61m, cheveux châtains, yeux gris bleus

Profession : Cultivateur

Célibataire

Incorporé le 04/08/1914 au 8e RIC comme ENGAGE VOLONTAIRE pour la durée de la guerre à Toulon

Théodore Féraud est porté disparu à Massiges le 28/12/1914, beaucoup de ses frères d'arme vont connaître le même sort à cette date.

Monument Aux Morts d' Orange où son nom est gravé

(Avec l'aimable autorisation de Mr Patrick Bas, son petit-neveu)

 

 

185) Benoit DUBREUT
Saint-Vallier, Saône et Loire
56e ri

(Plaque retrouvée par Mr Eric Marchal, Président de l’Association, dans le Camp de Beauséjour dans la vase du ruisseau de Marson)

Grâce à Mme Nunes de la Mairie de Montceau-les-Mines, Annie a retrouvé son PETIT-FILS, sa maman était sa fille ainée et il se fait un honneur de recevoir ces 2 plaques qu'il transmettra.

Né le 14/ 04/1880, fils de Jean et de Reine Beaujard ; Classe 1900, matricule 810 au recrutement de Châlons-sur-Saône.
Profession : Manœuvre, Mineur
1,70m, cheveux châtains, yeux gris bleu

A épousé en 1907 à Montceau-les-Mines Françoise Lagoutte : 3 filles Marie Louise, Laurence (décédée le jour de ses 100 ans) et Berthe dont Annie a retrouvé le fils.


Rappelé au 134e RI le 11/08/1914
Passé le 12/08/1915 au 56e RI

Remarié en 1932 avec Claudine Gauthier

Benoît Dubreut est décédé le 05/01/1952 à Montceau-les-Mines

(Avec l'aimable autorisation de Mr Bernard Cheylan)

 


 

DISPARU MORT POUR LA FRANCE à Sommepy (Marne) le 07/10/1915, retrouvé en 2016

184) François Emile BAILLY, 31 ans

Biéval, Pas-de-Calais

Soldat de 1ère classe du 73e ri

(Plaque, médaillon et corps retrouvés au Camp de Suippes par Eric Marchal, suite au signalement par des chasseurs de la présence d'ossements sur un ligne de chasse près de la butte de Souain)

Aidée de Mr le Maire de Dieval Mr Jean Neveu, Annie a retrouvé l' ARRIERE PETITE-COUSINE du soldat.

Angèle et sa maman Bernadette de 85 ans (petite-cousine) se font un honneur de recevoir la plaque et le médaillon.

Une émouvante cérémonie d’honneur a eu lieu le 8 Mars 2017

Né le 22/06/1884, fils de Edmond et de Marie Larde ; Classe 1904, matricule 1418 au recrutement de Béthune.

1,64m, cheveux châtains, yeux roux, nez gros, bouche ouverte.

Profession : Cultivateur

Célibataire

Rappelé au 73e RI le 01/08/1914

Disparu le 07/10/1915 à Sommepy (Marne), son corps, sa plaque d'identité et sa médaille ont été retrouvés.

(Avec l'aimable autorisation de Mr et Mme Jacques et Angèle Gautier)

 

 

MORT POUR LA FRANCE à Sézanne (Marne) dans l’ambulance 16/1 le 27/08/1918

183) Germain Joseph ROUCOLLE, 20 ans

Lévignac, HAUTE-GARONNE

143e ri, 85e ri, 6e Cie

(Plaque trouvée par Jean Claude MICHEL, bénévole de l’Association, probablement perdue entre Juillet 1917 et Juillet 1918 quand le 85e RI combat dans le secteur de Ville-sur-Tourbe, de Maison de Champagne, du ravin des Noyers ou de la Main de Massiges.) 

Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU, la surprise a été très grande pour lui. Particulièrement ému, il veut tout savoir sur lui, car son grand-père Pascal Joseph, frère de Germain, est MPLF lui aussi. Il viendra très rapidement à Massiges.

Né le 14/12/1897, fils de Antoine et de Marie Gensac ; un frère Pascal né en 1888, soldat du 53e RI MPLF le 31/08/1914 au Bois de Broth (Meurthe et Moselle)

1,70m, cheveux châtains, yeux marron foncés, cicatrice sur le sourcil droit.

Profession : Agriculteur

Célibataire

Ajourné pour faiblesse en 1915

Incorporé le 11/08/1916 au 143e RI, passé le 25/04/1917 au 85e RI

Grenadier d’Elite le 04/10/1917, relevé de son emploi le 13/02/1918.

Le 27/08/1918, il meurt des suites de ses blessures, par intoxication au gaz, à Sézanne dans l’ambulance 16/1 (Marne).

Citation :

"Soldat discipliné et brave, a été gravement intoxiqué à son poste de combat le 18/08/1918"

Croix de guerre, Médaille militaire

Inhumé à Sézanne carré militaire tombe n°274

 (Avec l'aimable autorisation de Mr Adrien ROUCOLLE, son petit-neveu)

 

 

MORT POUR LA FRANCE à Dugny sur Meuse le 12/07/1916

182) Samuel VALLA, 26 ans

Mazet Saint Voy, HAUTE-LOIRE

Soldat de 1ère Classe du 158e ri (6e et 7e Cie) et du 358e ri, 17e Cie

(Plaque trouvée par un habitant de Moiremont)

Après plus d’un an de recherches intensives, grâce à l’aide de Mme Marie-Hélène Cressonnier et du service de l’Etat-Civil de la Mairie du Chambon sur Lignon, Annie a retrouvé sa PETITE-NIECE, très émue, dans le village même où il est né, ce soldat rentre donc chez lui.

Né le 24/09/1889, fils de Jacques Augustin et de Jeanette Riou ; 4 soeurs et 2 frères

1,59m, cheveux et yeux bruns

Profession : Cultivateur

Célibataire

Rappelé au 158e RI comme soldat de 1ère classe, le 02/08/1914

Blessé le 29/02/1916 au gros-hêtre près de Badonviller (54), évacué sur l' ambulance de Neufmaison pour : " petite plaie du mollet par éclats d’obus"

Retourné aux armées le 27/04/1916

Intoxiqué par gaz asphyxiants le 11/07/1916 près de Verdun, il décède le 12/07/1916 à 6h30 à l’ambulance 5/53 (Dugny-sur-Meuse)

Citation : "Soldat remarquable par son courage et son dévouement"

Croix de Guerre avec Etoile de bronze

Inhumé dans la Nécropole Nationale de Dugny-Sur-Meuse, tombe n°542

 (Avec l'aimable autorisation de Mr et Mme Guy et Martine FERRIER)

 

 

181) Marius JAUME

La Garde, VAR

22e RIC

(Plaque retrouvée à Massiges par Jean-Claude MICHEL, bénévole de l' Association)

Annie a retrouvé son FILS (91 ans), très ému : son père aura probablement perdu sa plaque lors de cette Offensive de Septembre 1915, combat majeur de la Main de Massiges au cours duquel son régiment a été décimé. Cette plaque revient pour nous rappeler que sa condamnation n'annule pas ce qu'il a vécu avant, courageusement, entre février 1915 à début août 1916.

Ce soldat a pris au moment où il l'a prise, la seule décision qui lui paraissait juste, et, à cette époque, elle n'engageait que lui!

Né le 06/03/1888, fils de Barthélémy et de Marie Tardieu ; un frère Frédéric, soldat du 4e RIC.

classe 1908, matricule 611 au recrutement de Toulon.

1,68m, cheveux châtains, yeux gris-bleu

Profession : Jardinier

 

Passé le 09/10/1909 au 163e RI

Réformé du 163e RI le 03/02/1912 pour "dyspepsie chronique rebelle aux traitements avec amaigrissement".

Déclaré bon au service armé le 17/12/1914, incorporé le 23/02/1915 au 22e RIC

Avec son régiment, il est engagé dans la terrible Offensive de Septembre 1915 où son régiment est décimé.

Manquant aux appels le 05/08/1916

Déserteur le 06/08/1916, le conseil de guerre le condamne à 10 ans de rétention

Libéré le 02/12/1924, il épouse Berthe Roux, une veuve de guerre avec qui il aura un fils, Lucien.

Il est décédé le 18/05/1959 à L’Isle sur la Sorgue (84)

Son fils, Lucien JAUME, s'est engagé dans l'armée du Général Delattre de Tassigny durant la campagne de france du 20/06/1944  au 17/07/1945 ; formateur et Président pendant 33 ans d'une école de pilote d'avions civil et militaire, ce qui lui a valu la remise des Palmes Académiques ; médaillé de l' Aéronautique (la plus haute distinction) ; médaillé de la F.F.M et de la Jeunesse et des sports.

Monsieur Jaume nous a communiqué ces informations, "non pas par vanité , mais comme exemple pour prouver que dans la vie, méme avec un mauvais départ, on peut toujours se mettre au service de ceux qui en ont besoin.")

(Avec l'aimable autorisation de Mr Lucien JAUME, son fils)

 

 

180) Léon AZAIS

Olargues, HERAULT

121e RIT, 322e RIT

(Plaque trouvée par Eric Marchal au Camp de Suippes, probablement perdue en 1915)

Après de longues recherches, Annie a retrouvé la Veuve de son ARRIERE PETIT-FILS et sa fille Lucie.

Ce sera un jour tout particulier pour elle car elle ne s’attendait pas à cette surprise et ce sera un honneur de recevoir cette plaque que sa fille Lucie gardera bien précieusement. Elle remercie toutes les personnes de notre Association pour leur travail de mémoire auquel elle est très sensible.

Né le 16/08/1872, fils unique de feu Claude et d' Elodie Roger ; Classe 1892, matricule 1174 au recrutement de Béziers.

1,68m, cheveux châtain foncé

Profession : comptable

A épousé à Marseillan en 1895 Marie Jamme : ils ont eu plusieurs enfants.

Rappelé au 121e RIT le 01/08/1914, passé au 322e RIT le 12/02/1915

Passé au 16e Escadron de train le 19/07/1917 puis au 14e Escadron de train le 10/06/1918

 

 

 

179) Médaille de baptême de Simonne CHICHERY, fille du Sergent Eugène CHICHERY

Niherne, INDRE
6e Régiment du Génie, 21e Génie, 1er Génie

(Médaille dans un état exceptionnel, trouvée par Eric Marchal, tout à côté de l'Observatoire français, Côte 191. Sans sa brillance, Eric ne l'aurait pas vue!)

Né le 18/02/1879, fils de Denis et de Marie Borgeais ; Classe 1899, matricule 825 au recrutement de Châteauroux.
A épousé le 22/11/1904 à St Maur (36) Jeanne Salmon
Profession : Maçon, Contremaitre
1,69m, cheveux noirs, yeux gris
 
Nommé Caporal au 6e Génie le 01/11/1901
Réformé temporairement le 05/05/1903 pour "otite moyenne chronique suppurée"
Parti au front le 10/06/1915
Malade du 20/07/1916 au 30/08/1916, 7 jours de permission retour au front le 08/09/1916

Nommé Sergent le 17/03/1918, passé au 21e Génie le 06/05/1918 puis au 1er Génie le 25/10/1918

Le 04/01/1918, soit 14 ans après son mariage, Simonne l' enfant miracle, naît à Paris 14e.

Afin de mieux supporter la séparation avec cette enfant tant désirée, Eugène porte à son coup sa médaille de naissance. Quel a dû être son désespoir quand il l'a perdue!

Heureusement, la fin de la guerre est proche, Eugène se retire à Paris rue des Fossés St Jacques.

Simone avec Maurice, son époux

Le 15/03/1941, Simone épouse Maurice Chaure ; ils ont 3 garçons et une fille.

Daniel qu'Annie a retrouvé, avait 5 ans quand sa mère est décédée le 30/11/1951, des suites d'une pneumonie. Elle n' avait que 33 ans.

Eugène est décédé le 02/01/1953 à Vitry le François

(Avec l'aimable autorisation de Mr Daniel Chichery, un de ses fils, qui, accompagné de son épouse et de son petit-fils, s'est vu restituer la médaille de sa mère à l'endroit même où son grand-père l'avait perdue, 98 ans plus tôt !

 

 

178) Jacques TIERS
Valence d'Agen, Tarn et Garonne
139e ri, 98e ri, 38e ri, 273e ri
 

(Plaque trouvée par Gabriel Francart, bénévole de l' Association)

Grâce à l'aide de Mr Morel du FDA47 et de Mr Labarbe du FDA94, Annie a retrouvé sa FILLE, Irène, 87 ans : très émue, elle se fera une joie immense de recevoir cette plaque. Elle appelait son père et sa mère : pépé et mémé et se souvient encore des bons moment passés à Valence d'Agen, elle faisait du vélo avec ses cousins et quand elle allait se baigner dans la Garonne, elle se faisait gronder car ils avaient peur qu'elle se noie.
Elle conduit encore sa voiture et a visité beaucoup de Sites de la Guerre de 14-18.
 

Né le 11/09/1896, fils de Jean et de Louise Belmont ; 1 frère et une sœur

Classe 1916, matricule 650 au recrutement d' AGEN.

Profession : Menuisier, charpentier
1,55m ; cheveux et yeux noirs
 
Incorporé le 13/04/1915 au 139e RI, passé le 24/11/1915 au 98e RI puis au 38e RI le 29/04/1916
Passé le 27/09/1916 au 273e RI
 
Porté disparu au combat du Ravin (Aisne) le 01/06/1918
Prisonnier à Pommiers (Aisne), rapatrié le 24/11/1918
 
Blessé au doigt et au métacarpien, mutilation de la main gauche sauf le pouce

Citation :

Croix de Guerre avec Palme, Médaille Commémorative Française de la Grande Guerre
Médaille de la Victoire
 
A épousé à Rethel (08) en 1921 Catherine Boulle : une fille, Irène est née en 1929
 
Jacques est décédé le 19/07/1965 à Valence d'Agen
 

 

 

177) Ludovic Alphonse Léon JACQUINOT

Colombe la Fossé, AUBE

56e ri

(Plaque trouvée par Eric Marchal à Beauséjour, son séjour dans la vase explique l'état de conservation proche du neuf)

Annie a retrouvé un de ses PETITS-NEVEUX, producteur de Champagne "Jérôme Jacquinot" de la Côte des Bar, dans l' Aube : il se fera un honneur de recevoir cette plaque, ses 2 sœurs Annie et Josette sont très investies dans l'histoire familiale.

Né le 19/07/1883, fils de Adérald et de Adeline Jacquinot ; 3 frères et 2 soeurs

Classe 1903, matricule 865 au recrutement de Troyes.

Profession : Vigneron

1,69m, cheveux blonds, yeux gris bleuté

Passé au 134e RI le 04/08/1914

Evacué pour fièvre typhoïde le 01/10/1914     

Passé au 56e RI le 13/04/1915

Citation (du 01/10/1918) : "Soldat qui a montré beaucoup de décisions et de courage aux constructions de passerelles sous le feu des mitrailles ennemies".

Croix de Guerre, Etoile de Bronze, Médaille de la Victoire 

A épousé en 1920 Emilie Leboeuf, ils n'ont pas eu d'enfants

Il est décédé à Colombe la Fosse le 11/04/1958

 

 

MORT POUR LA FRANCE le 02/04/1918
176) Jean Baptiste TIFFON, 22 ans

Limoges, HAUTE-VIENNE

142e ri

(Plaque trouvée par Jean-Claude MICHEL, bénévole, probablement perdue en Septembre-Octobre 1915 quand le 142e ri se trouvait dans le secteur du Mont-Têtu à Massiges)

Après de très longues recherches et avec l'aide de Mr Georges Lohez, Annie a enfin retrouvé son PETIT-NEVEU très touché par ce témoignage du passé, sa grand-mère Marguerite était la sœur du soldat.

Né le 18/12/1895, fils de Pierre et de Marie Lalu ; 2 frères et 3 sœurs dont certains décédés très jeunes.

Classe 1915, matricule 2344 au recrutement de Limoges

1,73m ; célibataire
 
Appelé à l'activité le 17/12/1914

Tombé au Champ d'Honneur à Moreuil, Jean Baptiste meurt le 02/04/1918 dans l'ambulance 16/21, secteur 21 à Conty (Somme)

Croix de Guerre

Ses obsèques ont eu lieu à Limoges le 19/03/1921 où a été transférée la dépouille.
 

( Avec l'aimable autorisation de Mr Marc Divaris, son neveu, que nous remercions pour son généreux don )

 

 

DISPARU MPLF à Massiges (Côte 191) le 06/10/1915

175) Hyacinthe Joseph TRAMHEL, 23 ans

Forges-la-Forêt, ILLE ET VILAINE

Canonnier au 50e Régiment d'Artillerie

(Plaque retrouvée par l'une des petites-filles d'Albert Varoquier)

Grâce à l'aide de Mme Frey Camacho Nelly du FDA35, Annie a retrouvé sa PETITE-COUSINE de 79 ans, trés émue de recevoir cette plaque : "il faut vraiment rendre hommage à tous ces jeunes morts pour la France et surtout morts pour nous". Son oncle, cousin de Hyacinthe, est lui aussi MPLF en 1918 à Douaumont (Meuse).

Né le 17/08/1892, fils de Hyacinthe Joseph et de Jeanne Verron ; classe 1912, matricule 1187 au recrutement de Vitré.
1,66m ; cheveux et yeux bruns, nez moyen, visage ovale
Profession : Cultivateur
Célibataire
Evacué du 11 au 20/05/1915
Hyacinthe est porté disparu le 06/10/1915 pendant l' Offensive sanglante de Septembre. La plaque a probablement été retrouvée à l'endroit même de sa mort. Son corps non identifiable aura été relevé et ré-inhumé dans l'un des ossuaires de la Nécropole Militaire du Pont du Marson.
 

 

 

174) Charles Prosper PERRIN

Tholy, VOSGES

79e ri, 60e ri Bataillon d’Epinal, 43e RIT

(Plaque retrouvée par Mr Jean Christophe Eber à la Roche du Col de la Schlucht dans le Massif des Vosges)

Annie a retrouvé l’ ARRIERE PETITE-FILLE du soldat et son époux, particulièrement émus. Mr Eber leur a restitué cette plaque à l'endroit même où il l'avait trouvée.

Né le 02/05/1869, fils de Prosper et de Marianne Philippe ; classe 1889, matricule 1878 au recrutement d' Epinal.

1,58m ; cheveux châtains, yeux brun clair

Profession : Menuisier

A épousé en 1894 à Champdray Marie Jacquat

Rappelé à l’activité le 01/08/1914

Renvoyé momentanément dans ses foyers le 26/03/1915 comme père de 6 enfants.

Décédé le 28/03/1922 à Saint Dié (88)

(Avec l' aimable autorisation de Christiane, son arrière petite-fille, et de son époux, Gérard Amann)

 

 

173) Pierre SARDOU

Marseille, BOUCHES-DU-RHONE

38e RAL (Régiment d' Artillerie Lourde), 115e RAL, 117e RAL, 114e RAL

(Plaque retrouvée près de Minaucourt par Gabriel FRANCART bénévole de l’Association)

Grâce à Mme Blanchot des Archives Municipales de Marseille, Annie a retrouvé 2 de ses NEVEUX : Louis, 94 ans, filleul du soldat, et Pierre, 82 ans. Ils ont tous les 2 bien connu Pierre qui a souffert toute sa vie des séquelles de la guerre. Ils sont honorés de recevoir cette plaque et nous remercient profondément.

Son neveu Pierre MANIN écrit : "C'est à ces disparus de la "Grande Guerre" que nous devons d'être là aujourd'hui bien vivants".

Né le 17/11/1892, fils de Ange et de Marie Armagnin ; 1 frère Louis, soldat du 4e RIC, 2e Cie, Mort Pour La France à 20 ans le 25/08/1915.

Classe 1912, matricule 1973 au recrutement de Marseille.

Profession : Employé de Commerce, comptable

1,84m (le plus grand de tous nos soldats), cheveux et yeux châtains

 

Incorporé le 08/09/1913, nommé Brigadier le 05/04/1914

Nommé Maréchal des Logis le 28/02/1916

Le 29/05/1916, il est atteint par des éclats d’obus qui ont déterminé des plaies pénétrantes de la main, du bras, de la hanche, de la cuisse et de la jambe gauche. Plaies externes

Citation : "Excellent Sous Officier, plein d’ardeur, de courage et de sang-froid, blessé le 29/05/1916 en commandant

le tir de sa pièce, a donné un bel exemple de valeur morale".

Passé au 115e RAL le 25/01/1917 puis au 117e RAL le 01/02/1917

Citation : "Maréchal des Logis très énergique, sous un violent bombardement ennemi à obus toxiques et grâce à son courage et à sa ferme volonté continua le 27/12/1917 le tir de sa pièce en assurant lui-même les fonctions de pointeur".

 Croix de Guerre, 1 Etoile de Bronze, 1 Etoile d’Argent

Promu Sous Lieutenant le 18/11/1918 puis Lieutenant le 10/12/1923

Pension de 100% en 1929 pour "tuberculose pulmonaire et tuberculose osseuse avec résection en 1926 du coude droit par lésion bacillaires, pleurite du poumon gauche, gêne des mouvements du tronc, séquelles d’abcès dorsal".

A épousé le 20/06/1933 à Marseille Lucienne Ruissy, ils n’ont pas eu d'enfant.

Chevalier de la Légion d’Honneur le 17/12/1933

Quelques mois avant son décès à Marseille en 1964

(Avec l'aimable autorisation de Mr Pierre MANIN, son neveu, que nous remercions beaucoup pour son don et ses gentilles lettres)

 

 

172) André Prosper DUCHEMIN
Valence, DROME
6e RAC

Mr Philippe Ursella a demandé de l'aide à l'Association pour retrouver les descendants d'un soldat dont il a retrouvé

la plaque et un bouton à Quincey en Haute-Saône, dans le champ de Mr Chatrenet, agriculteur.

La plaque d'identité étant de la 1 ère génération, les recherches de Robert et Annie se sont donc orientées en 1914 et 1915. "La lecture du JMO du 6e RAC ne nous donne qu'un seul passage dans la région de Quincey : il s'agit de la montée en ligne par le régiment en chemin de fer le 7 août 1914, sur la ligne Besançon - Dumoux (lieu de regroupement du régiment le 8 août 1914). Après, le régiment est allé combattre dans les Vosges".

Il est fort probable que la plaque ait été perdue lors d'un arrêt à Villers-le-Sec, juste avant Quincey.

"A signaler que le 6e RAC participe à l'offensive du 25 septembre 1915 au Bois du Trou-Bricot situé à quelques pas de Massiges".

Annie a retrouvé une de ses PETITES-FILLES, très très émue : elle a bien connu son grand-père.

Né le 26/03/1890, fils de Adolphe et de Brigitte Rollet ; classe 1910, matricule n°922 au recrutement de Romans/Isère.
Profession : négociant en fruits secs à Marseille. Il avait son bureau et son entrepôt où le personnel se chargeait de trier les fruits secs arrivés de divers pays afin d'être expédiés à travers la France pour les pâtissiers, chocolatiers, et nougâtiers.
1,69m ; cheveux châtains, yeux marrons
 
Engagé volontaire pour 3 ans le 30/03/1908 au 2e RAC, Brigadier le 30/11/1909, passé au 15e RAC le 26/08/1909
Maréchal des Logis le 25/09/1910, réengagé le 14/01/1911 au 53e RAC puis affecté au 6e RAC

A épousé en 1911 à Valence Germaine Chauvet : 2 fils, Jean et Pierre

Rappelé le 02/08/1914
Nommé Maréchal des Logis Fourrier le 17/11/1916 puis Maréchal des Logis en Chef le 20/02/1918
 
Citation : "A fait preuve de courage et de sang-froid dans l'Aisne et l'Oise comme Agent de liaison d'Infanterie
Observateur de Batterie et Chef des avant trains au cours de l'avance de mars. Est en outre un auxiliaire précieux pour le Commandement d'unité".
Croix de Guerre, Etoile de Bronze
 

André au mariage de son fils ; à sa droite, son frère

André DUCHEMIN est décédé le 26/12/1962 à Marseille
Inhumé à Valence avec ses parents, son épouse et son fils Pierre, c'est Elisabeth, sa petite-fille, qui s'occupe du caveau de la famille avec amour, et a regravé à la main les lettres qui s'effaçaient avec le temps.
 

(Avec l'aimable autorisation de Mme Elisabeth Duchemin-Da Cunha, sa petite-fille, que nous remercions pour son don)

 

 

171) Emile BARBIER

Herzeele, NORD

310e ri 14e Cie

(Plaque retrouvée par Gaby Francart, bénévole de l'association, probablement perdue lors des violent combats du 310e RI en octobre 1915, à l'Ouest du Bois Sabot près de la route de Souain. Du 6 au 8/10/1915, les pertes sont de 24 Officiers, 525 hommes tués, blessés ou disparus)

ce soldat sera accueilli avec les honneurs et toute l'émotion qui va avec.

Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE Françoise ; Colette la veuve de son PETIT-FILS, et son ARRIERE PETIT-FILS Pascal, ancien Pompier à Marseille et Officier de Marine, son épouse Geneviève est très impliquée dans cette guerre, elle a recherché pour les Commémorations tous les Morts Pour La France de leur village et écrit pour chacun d'entre eux leurs histoires :

"Je n'ai pas connu Emile mais mon époux se souvient bien de son arrière-grand père et plusieurs membres de la famille et du village se rappellent le "vieil" Emile, qui a été un temps garde-champêtre du village. Comme beaucoup de combattants il n'a pas transmis à ses descendants d'informations sur ce qu'il a vécu en 14 - 18 et votre association, au travail formidable, nous apporte des éléments que nous allons transmettre aux plus jeunes générations de notre famille!
Encore merci à vous et, comme vous l'écrivez, à la chaîne de solidarité dont le dernier maillon est venu jusqu'à nous. 
Madame Annie Mandrin, par son appel, a ravivé de vieux souvenirs au sein de notre famille pressecagnienne et nous allons mettre Emile à l'honneur début août à l'occasion d'une grande réunion familiale... les 30 ans d'un de ses arrières arrières petits-fils...belle coïncidence pour le retour de sa plaque que d'avoir la plupart de ses jeunes descendants réunis!
Un voyage à Massiges ? Un beau sujet de conversation aussi ce jour là ! (...)
Le devoir de mémoire est important". Geneviève MAINGUY
 
Né le 13/01/1885, fils de Jules et de Mathilde Fossaert ; classe 1905, matricule 2305 au recrutement de Dunkerque n° 2305.

Profession : Houilleur

A épousé en 1909 à Marles-les-Mines Odette Boullard (les parents d'Emile étaient non consentants au mariage de leur fils) : ils ont eu 3 filles Aimée, Gilberte et Gisèle.

Rappelé à l'activité le 01/08/1914, arrivé au 310e RI, 14e Cie, le 20/08/1914.
Mis en sursis au titre des Mines de Marles-les-Mines (62) le 10/03/1917
 
Aimée a épousé MAINGUY Marcel ils ont eu 1 fils Lucien décédé époux de Colette et Françoise
 
Emile Barbier est décédé le 19/12/1972 à Vernon (Eure).

 

 

170) Eugène LEPICOUCHE
Sainte-Marthe, EURE
2e Régiment d'Artillerie de Campagne, 143e Régiment d'Artillerie Lourde

(La plaque a été retrouvée par Gaby FRANCART, bénévole de l'Association)

Annie a retrouvé ses 2 PETITS-FILS André et Pierre, très surpris et émus de cette nouvelle, ils ont déjà une plaque de leur grand-père mais recevront celle-ci avec beaucoup de plaisir.

Né le 21/07/1888, fils de Auguste et de Augustine Beaucousin ; Classe 1908, matricule 1281 au recrutement de Rouen.
Profession : Ajusteur, Mécanicien
1,68m, cheveux et yeux bruns

Rengagé pour plusieurs années au 1er, 2e et 3e RAC ; nommé 1er Canonnier Servant le 01/01/1914, passé au 2e RAC le 04/07/1914.

Blessé par éclats d'obus le 15/07/1917

Citation :

"Le Canonnier LEPICOUCHE Eugène énergique et courageux, a toujours fait preuve de sang-froid dans toutes les circonstances et surtout pendant les opérations offensives de Champagne de 1915 à 1917, a été grièvement blessé le 15/07/1917 par éclats d'obus en venant de la relève de l'équipe de tir".

Passé au 143e RAL le 19/06/1918, Armées d'Orient du 16/05/1918 au 21/09/1919.


Invalidité inférieure à 10% pour "séquelles de seton par éclats d'obus du 1/3 de la cuisse gauche, gêne légère de la marche, existence de 2 cicatrices légèrement adhérentes".

A épousé en 1919 à Dijon Jeanne Bon, ils ont eu 2 fils Roger et Jean.
Décédé le 17/12/1966 à Dijon.

 

 

169) Victor Célestin BRUNET

Vendoeuvres, INDRE

95e ri

Plaque retrouvée par Mr Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.
Grâce à l'aide de Mme Pinault, secrétaire de Mairie de Vendoeuvres, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE très émue. Son grand-père est décédé avant sa naissance, elle recevra avec joie cette plaque. Elle va informer son frère, petit-fils du soldat.
 
Né le 02/03/1893, fils de Jules et de Rose Menager ; Classe 1914, matricule 1035 au recrutement de Châteauroux.
Profession : domestique
1,60m ; cheveux châtain, yeux bleu foncé
Incorporé au 95e RI le 05/09/1914 ; arrivé au front le 01/02/1915
Evacué blessé le 17/04/1917 au Mont Cornillet "plaie du pied gauche par balle"
Inapte à l'Armée d'Orient, réaffecté le 29/09/1917

Citation :

"Très bon soldat ayant souvent donné des preuves de dévouement et de bravoure, le 17/04/1917 en Champagne s'est porté à l'assaut d'une position ennemie avec une grande vigueur et est tombé sérieusement blessé au cours de la progression".

Croix de Guerre, Etoile de Bronze.

Passé au 96e RI le 19/10/1917, affecté dans la réserve au 90e RI

A épousé en 1921 Marie Louise Brunet : ils ont eu plusieurs enfants.

Décédé le 13/10/1950 à Vendoeuvres

 

 

Mort Pour La France le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne)

168) Louis BONNEFONT, 28 ans
Montluçon, Allier

Sergent du 95e ri

Son frère Philippe, également du 95e RI, né la même année, combat à ses côtés, et trouvera la mort la même année...!

Une page leur est consacrée dans REGIMENTS INFANTERIE 1-150e RI (Combats de la Main de Massiges de Juillet à Décembre 1917)

Plaque trouvée par Albert Varoquier sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait avec son frère en 1917 à la Main de Massiges.

Annie a retrouvé la Veuve de son NEVEU, très émue, et sa fille (professeur de piano et de chant). Une nièce de 95 ans Marguerite vit encore.

Né le 24/12/1888, fils de François (cordonnier) et de Marguerite Collin ; 2 frères : Gilbert dont les descendants ont été retrouvés, et Philippe né le 09/01/1888, Caporal du 95e RI et Mort pour la France également en 1917.

Classe 1908 recrutement Montluçon n° 1745
Profession : Tapissier pour violons
Célibataire
1,67m ; cheveux bruns, yeux bruns

Sergent de réserve le 24/09/1911, il est mobilisé le 02/08/1914 au 95e RI et combat aux côtés de son frère Philippe.

(Louis est le 3e en partant de la droite)

Tué à l'ennemi le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne)


Citation : "Excellent Sous-Officier qui a montré beaucoup de courage et de sang-froid lors
de l'attaque du 17/04/1917, tombé au Champ d'Honneur en accomplissant une mission de liaison".

Croix de Guerre, Etoile d'Argent

Primo-inhumé au cimetière Arago tranchée 2 n°6. Le jugement de décès n'a été rendu qu'en 1922, preuve que le corps a été "perdu" dans l'intervalle puis retrouvé au moment de la translation du cimetière provisoire à la Nécropole militaire de Sillery où il repose, dans la tombe individuelle n°748.


(Avec l'aimable autorisation de Mme Louis Bonnefont, veuve de son neveu)


 

Mort pour la France le 17/07/1918 à Venteuil (Marne)
167) Jean Joseph BORDEIX, 36 ans

Sers, CHARENTE

103e ri

(plaque et médaille de la Sainte-Vierge trouvées par Mikael Maudoigt, petit-neveu de Doudou, bénévole)

Grâce à l'aide précieuse de Mme le Maire et sa secrétaire de la Mairie de Touvre (16), Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE et son arrière petite-fille : "Je suis émue et très touchée de votre dévouement et devoir de mémoire. Encore merci pour ces précieux renseignements et cette histoire familiale extrêmement liée à la liberté de la France" (Mme Montauzier)

Né le 19/07/1881, fils de François et de Marie Fonchain ; Classe 1901, matricule 1098 au recrutement d' Angoulême.
Profession : Cultivateur

1,66m ; cheveux blonds, yeux gris

A épousé en 1907 Angéline Rousseau : ils ont eu 3 fils, François et les jumeaux Marcel et Jean, décédé 1 mois après sa naissance.

Réformé pour "endocardite rhumatismale"
Mobilisé à la Poudrerie Nationale d'Angoulême le 22/10/1914 au 107e RI détachement de la Poudrerie.
Classé "service armé" le 16/03/1915

Passé au 103e RI le 09/09/1917

Tué à l'ennemi le 18/07/1918 à Venteuil

Primo-inhumé à Venteuil, chemin de l'Ermite puis ré-inhumé à la Nécropole Nationale du Prieuré de Binson à Châtillon-sur-Marne, tombe n° 1311.

 

(Merci à Mr Maudoigt)

 

 

166) Louis Eugène AUBERT
Jonchery-sur-Suippe, MARNE
91e ri

(Plaque trouvée par Eric Marchal, perdue ou arrachée quand le 91e RI combattait en février-mars 1915 à Beauséjour et Mesnil-Les-Hurlus)

Annie a retrouvé un de ses PETITS-NEVEUX, époux de l'ancienne Maire de Sommepy Tahure (2008-2012).
Il prendra soin de cette plaque qui le touche beaucoup car Louis était venu vivre quelques temps chez eux avant d'aller dans une Maison de retraite et il l'a bien connu, il se souvient qu'il venait manger chez eux. 

Né le 15/02/1881, fils de Léon et de Marie Dez ; 2 soeurs et 1 frère.
Classe 1901, recrutement de Châlons-sur-Marne
Profession : cultivateur
1,68m, cheveux châtain, yeux gris

A épousé en 1906 à Souain Juliette Buiron : 1 fille, Marie Louise, qui s'est mariée à 56 ans et qui n'a pas eu de descendance.


Rappelé à l'activité et arrivé au 91e RI le 12/08/1914.
Blessé le 25/04/1915 aux Eparges par éclats de mitraille à la main gauche, amputation du
pouce gauche et de son métacarpien ; plaie par balle cuisse droite sans gêne fonctionnelle.

Sorti du dépôt de convalescence le 08/11/1915
Pension de 1440 Frs en 1921

Décédé le 21/05/1964 à Reims.

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur Jean-Luc GANGAND, son petit-neveu)

 

 

165) Narcisse François DUMONT
La Roche sur Foron, HAUTE-SAVOIE
2e Zouaves, 1er Régiment Mixte de Zouaves et Tirailleurs

(Plaque retrouvée par Eric Marchal au Camp de Suippes)

Grâce à Mme Constantin de la Mairie de La Roche sur Foron, Annie a retrouvé son PETIT-FILS, surpris mais très heureux de cette nouvelle : son grand-père (et parrain) qu'il a peu connu, était un homme corpulent et costaud ; la taille de ses chaussures dépassait le 45 !
Il habite encore le village natal de Narcisse donc il rentre vraiment chez lui.

Il va informer ses cousins et cousines de la venue de la plaque et prendra soin d'elle ; il remercie beaucoup toutes les personnes de notre Association. "Ces renseignements que vous m'avez fournis sur le chemin parcouru par mon gran-père me touchent particulièrement car ce sont des informations qui m'étaient inconnues jusque là".

 
Né le 20/05/1895, fils de Claude et de Agnès Soubise ; Classe 1915, matricule 488 au recrutement d' Annecy.
Profession : Cultivateur
1,75m ; cheveux châtain noir, yeux gris bleu, menton à fossettes
 
Incorporé au 2e RZ le 15/12/1914
Blessé le 29/09/1915 par éclats d'obus à Saint Hilaire le Grand (Marne)

Parti en renfort au 1er Régiment Mixte de Zouaves et Tirailleurs le 24/12/1915

Citation :
"Très bon soldat s'est comporté de la façon la plus élogieuse aux dernières affaires où il a fait preuve de courage et d'énergie du 16 au 21/04/1917."
Médaille Militaire, Croix de Guerre avec Etoile de Bronze

 

En traitement à l'ambulance n°13 de la Brigade Marocaine du 30/09 au 07/10/1917
Blessé le 08/08/1918 par éclats d'obus à Plessiers (Somme) ; en traitement à l'hôpital jusqu'au 22/08/1918.
Pension définitive en 1927 de 240 Frs pour "hypoacousie droite par otite scléreuse"
 

A épousé en 1924 à La Roche sur Foron Marie Passaquay : 2 enfants Louisa et Georges.

Narcisse François Dumont est décédé en 1958.

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur Gilbert Deschamboux, son petit-fils)

 

La plus troublante des restitutions !

Tombé sur le champ d'honneur le 28/12/1914 au Col des Abeilles à Massiges
164) Louis dit Ferdinand CALYBITE, 29 ans
Misson, LANDES

33e RIC, 2e Bataillon, 18e Cie

(Plaque trouvée au Col des Abeilles par Eric Marchal, à l'endroit même de la mort de Louis)

Le 27 mars 2016, Marie-Hélène Cressonnier, sa petite-fille, nous écrit pour nous informer de son pèlerinage en juillet à Massiges au terme d'une longue marche de 1 mois ; un nécessaire et beau chemin de mémoire dont elle n'avait pas encore parlé à sa famille !

Mais Louis Calybite n'a pas attendu...

Le 25 mai 2016, avec l'aide extraordinaire de Mme Biarnes du FA40 et de Mme Fremont, secrétaire de la Mairie de Misson, Annie retrouve Marie-Thérèse et Rosine, ses 2 autres petites-filles - soeurs de Marie-Hélène! - et leur renvoie la plaque d'identité de Louis ! A ce stade, ni Annie ni les 2 soeurs n'ont encore eu connaissance du courrier et du projet de Marie-Hélène !

Immense a été notre surprise, nous avons pensé que ce soldat avait très envie de rentrer chez lui ! Grâce à cette plaque trouvée par Eric Marchal au Col des Abeilles (Médius), elles connaissent à présent l'endroit même où le combat de leur grand-père a pris fin. Elles ont aussi depuis, appris l'existence d'une grande tante et de cousins...Mais ce soldat, au travers de sa plaque, avait encore un message à nous délivrer...

Ce petit rayon de soleil qui éclaire le difficile et éprouvant chemin de mémoire des familles, nous a permis de faire la lumière sur d'autres soldats...


Grâce à cette plaque, nous pouvons localiser précisément le lieu de disparition d' Alexandre DION, son compagnon d'arme : tous deux de la 18e Cie, ils se connaissaient ! Le corps d'Alexandre porté disparu le même jour, a été retrouvé en 1931 ; son alliance restituée à sa veuve. Mais en l'absence du PV d'exhumation, nous n'avions aucune idée du lieu, dernière information qui manquait à ses 2 petits-fils, adhérents et très impliqués dans ces recherches. Nous savons aujourd'hui que Louis et Alexandre sont morts côte à côte.
Nous pouvons aussi ré-ouvrir plusieurs dossiers de soldats du 8e RIC disparus le même jour. C'est ensemble qu'ils sont montés à l'assaut des tranchées de la Verrue ce 28 décembre 1914 : sur 1800 hommes engagés, 1200 ne sont pas rentrés !

Louis dit Ferdinand est né le 17/04/1885 à Misson (Landes), fils de Jean (enfant trouvé dans une paroisse, il a reçu le nom du Saint Jean Calybite) et de Catherine Lalanne.

Classe 1905, matricule 1818 au recrutement de Bayonne. Soldat de 1ère classe le 08/08/1907
Profession : Cultivateur, viticulteur
1,72m, cheveux noirs, yeux bleus

Il épouse le 23/01/1912 Elisabeth Cuilhe (morte de chagrin le 07/04/1919) : leur fille Marie Madeleine naît la même année, est adoptée par la Nation en 1919. Mariée à Paul Cressonnier, ils ont 3 filles Marie-Hélène, Marie-Thérèse et Rosine que nous attendons à Massiges.

Le 03/08/1914, Louis est rappelé au 33e RIC, régiment de réserve du 3e RIC.

Fin décembre, Louis et Alexandre arrivent à Massiges où "La plupart des tranchées étaient bouleversées ; les troupes de première ligne vivaient dans un bourbier ; les bombardements ennemis étaient incessants". (Général Rouquerol, la Main de Massiges)

Le 28 décembre 1914, deux bataillons de la 4e brigade coloniale (8e RIC et 33e RIC) reçoivent l’ordre de conquérir cette hauteur nommée « la Verrue » au nord-ouest de la Côte 191. La préparation d'artillerie, retardée par le mauvais temps, ne peut commencer qu'à 11h30 au lieu de 8h30, heure prévue. Elle est d'ailleurs insuffisante.

"Un bataillon du 8e et un bataillon du 33e colonial sortent de nos tranchées à 12h30".

Sous les ordres du Capitaine Jeux, Louis et Alexandre montent à l'assaut, baionnette au canon !

Le bataillon du 8e, pris sur son flanc gauche par le feu de mitrailleuses intactes, éprouve de lourdes pertes et ne peut avancer : le bataillon du 33e réussit à atteindre les tranchées ennemies et à y prendre pied; mais ayant subi, lui aussi, de grosses pertes, il reçoit, à la tombée de la nuit, l'ordre d'évacuer la position conquise".

1200 officiers et hommes sont hors de combat.



(Extrait du JMO à la date du 28/12/1914)

C'est ce même Capitaine JEUX qui confirme son décès dans cette lettre adressée au père de Louis :

"Il est mort en brave (à 13h00), face à l'ennemi, au moment où la Compagnie chargeait à la baionnette, pour enlever une tranchée allemande."

Son corps relevé par ses compagnons, est primo-inhumé dans l'un des nombreux cimetières provisoires de la Main. Il repose aujourd'hui dans un des ossuaires de la Nécropole militaire du Pont du Marson.

Oublié sur Mémoire Des Hommes, sa fiche sera créée à la demande de Robert Beaufrère, et après validation de l' ONAC. Louis Calybite pourra enfin reprendre la place qui est la sienne, auprès de ses 1,4 millions frères d'arme Morts Pour La France.

180 000 hommes sont montés aux tranchées de Massiges

Nous ne les oublions pas.


(Avec l'aimable autorisation de Marie-Thérèse, Rosine et Marie-Hélène Cressonnier, ses petites-filles. Nous remercions Marie-Hélène pour son très généreux don fait à l'association)

"J'ai mis sa plaque dans un petit pot où les terres de Misson et de Massiges sont mêlées : terre de son potager, terre du champ de bataille. La terre donne de la paix ; et le ciel, aussi, je me souviens être restée longtemps à regarder les nuages qui passaient au-dessus du col des abeilles. Et considérer que ces terres sont redevenues des champs de blé m'a donné beaucoup de paix...." (Marie-Hélène Cressonnier)


 

163) Auguste MARTINIE
Saint-Augustin, CORREZE
2e Génie, 7e Bat du Génie, 3e, puis 6e Régiment du Génie

(Plaque trouvée par Eric Marchal en 2006 à Beauséjour. Son séjour prolongé dans la vase explique l'état de conservation proche du neuf !)

Avec l'aide de Mr Keller du FA92 et de Murielle du FA51, Annie a retrouvé son PETIT-FILS, époux de Madame la Maire de St-Hilaire-le-Grand. Il se rappelle bien de ce grand-père qui l'emmenait se promener en automobile.

"Fier de son permis de conduire, il en était l'un des premiers à avoir un véhicule automobile à Saint-Hilaire, qui lui permettait d'effectuer ses tournée de vente en tant que marchand 4 saisons, il venait se ravitailler au halles du Boulingrin à Reims en poissons et autres aliments et vendait ces victuailles dans les communes autour de Saint-Hilaire, vers la vallée de la Suippe, où il achetait des lapins de garenne et des escargots dans les villages, dont les rémois étaient friands, qu'il revendait au marché.
Son petit fils, mon époux, était très impressionné par ce grand père et il en garde une image d'un homme fort, vaillant, courageux qui gardait l'accent rocailleux de sa Corrèze natale et qui avait un esprit d'initiative.
Ce qui nous frappe aujourd'hui, c'est  que nous n'avons jamais entendu parler de sa participation à la guerre de 14-18, et que nous le découvrons sous un autre jour, lui qui finalement est revenu quelques années (vers 1930) après la guerre dans ce coin qu'il avait connu sous le feu de l'artillerie."
(Mme Agnès Person)

Né le 13/05/1896, fils de Henri et de Jeanne Terracol ; Classe 1916, matricule 405 au recrutement de Tulle.
Profession : Garçon boucher, Maraicher
1,61m, cheveux et yeux noirs
Possédait le permis de véhicules automobiles
Incorporé le 10/04/1915
Passé au 2e Régt du Génie le 16/09/1915, passé au 7e Bataillon du Génie le 12/09/1916 puis au 3e le 06/11/1916

Passé au 2e Régt du Génie le 10/06/1917
Arrivé à l'Armée d'Orient le 27/06/1917, rapatrié le 09/10/1918
Médaille de la Victoire, Médaille commémorative

A épousé en 1922 à Paris 12e Françoise Andrieu : ils ont eu 4 filles.


Auguste MARTINIE est décédé le 24/01/1967 à Reims.

(Avec l'aimable autorisation de Madame et Monsieur PERSON)

 



162) Léon CELLE
Migennes, YONNE
56e
RI

(Plaque trouvée par Eric Marchal en 2006 à Beauséjour. Son séjour prolongé dans la vase du Marson explique l'état de conservation proche du neuf !)

Voilà un soldat qui va être accueilli bras ouverts, son PETIT-FILS est très ému de cette plaque et il en prendra soin. Sa grand-mère qu'il a bien connue, était très belle.


Né le 07/10/1897, fils de Antoine et de Eugénie Aire
Profession : Maçon, Employé des Chemins de Fer
1,72m ; cheveux brun, yeux verdâtre, tatouage avant-bras droit

Incorporé le 19/11/1914, Caporal le 24/01/1915
Citation :
"Le 14/05/1915 envoyé en patrouille au matin pour reconnaître la force et l'emplacement de l'ennemi, a rencontré
une fraction évaluée à une compagnie environ. Afin d'éviter toute erreur a crié "qui vive", l'ennemi ayant répondu
"France" il s'est approché d'avantage et a crié au Commandant de sa Compagnie "tirez ce sont des boches" sans
s'inquiéter de notre feu qui risquait".

Nommé Sergent le 12/08/1915

De janvier à mars 1918, le 56e RI se bat en Champagne à : la Butte du Mesnil, la Truie, Beauséjour et la Galoche.

Citation :
"Intoxiqué par gaz le 11/03/1918 au Ravin de Marson, très brave sous-officier doué des plus belles qualités militaires,
rend depuis 8 mois les plus grands services à l'unité, s'est particulièrement distingué les journées du 12 et 13/02/1918,
en assurant sous un très violent bombardement les ravitaillements des mortiers de 58, maintenant par sa belle attitude
ses hommes à leur poste et permettant ainsi à la batterie de remplir sa mission".

Etoile d'Argent


Pension de 20% pour "Sclérose des sommets prédominants à gauche, emphysème sinus gauche bloqué, légère rudesse aux 2 sommets, bronchophonie à droite, amaigrissements, crachats".
A épousé en 1920 à Dijon, Victorine Billet : ils ont eu 3 enfants dont 1 fils Robert Mort pour la France au
Tonkin en 1948.

Décédé le 12/04/1937 à Dijon.

(Avec l'aimable autorisation de Jean-Claude Rabdeau, son petit-fils)



 

Mort pour la France le 14/08/1918 à l'Hôpital d'Angers (49)
161) Jules GAILLARD, 37 ans
Coublanc, SAONE ET LOIRE
56e RI

 

(Plaque trouvée par Eric Marchal en 2006 à Beauséjour. Son séjour prolongé dans la vase explique l'état de conservation proche du neuf !)

Après de nombreuses heures de recherches, Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU ravi de cette nouvelle : "Encore merci pour cet appel qui m'a donné beaucoup de joie et d'émotion". Il s'empressera d'en parler à ses enfants et petits-enfants, très investis dans l'histoire familiale.
Son grand-père Auguste Gaillard, frère de Jules, est Mort Pour La France le 25/08/1916 à l'hôpital de Lunéville : il était aussi du 56e RI (à gauche sur la photo)!

Né le 09/10/1881, fils de Jules et Claudine Buchet, 13 frères et sœurs ; classe 1901, matricule 638 au recrutement de Mâcon.

Profession : Cultivateur
1,68m, cheveux blonds, yeux bleus

Rappelé à l'activité le 12/08/1914 au 56e RI
Blessé le 10/08/1918 en Picardie : "conjonctivite, congestion pulmonaire aigue provoquée par intoxication par gaz"

"Très grande activité de l'artillerie, bombardement particulièrement violent dans tout le secteur au lever du jour et à la tombée de la nuit. L' ennemi fait usage d'obus de tous calibres et de nombreux obus à l'ypérite." (JMO du 56e RI)

Décédé le 14/08/1918, inhumé à Angers, carré Militaire Est, tombe individuelle, carré 42, rang 1 n°5


Citation :
"Excellent soldat, très courageux, toujours à sa place dans les combats difficiles, montrant à tous
l'exemple de la bravoure et le mépris du danger. Mortellement atteint par les gaz le 10/08/1918
"

Croix de Guerre avec étoile de Bronze, Médaille Militaire

(Avec l' aimable autorisation de Roland Gaillard, son petit-neveu venu avec sa famille en pélerinage le 19/04/2017)

"Depuis, je retourne certaines nuits, dans mes rèves, sur ce champ de bataille, où il y a 100 ans, tant de poilus sont tombés au combat. Il est vrai que pendant la visite,sans le bruit des mitrailles et obus, on se croit revenir à l'époque de cette grande guerre, c'est parlant de véracité.

J'ai pensé très fort à Jules, mon grand oncle, qui a fréquenté ce site."




160) Michel CHERVET
Le Breuil, ALLIER
99e RI

(plaque trouvée par Eric Marchal)

Avec l'aide de la Mairie de St Germain des Fossés dans l'Allier, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE, très émue de recevoir cette plaque. Elle habite encore dans la maison de son grand-père. Le soldat rentre chez lui !
Né le 06/11/1885, fils de Gilbert et de Jeanne Tantot ; classe 1905, matricule 520 au recrutement de Roanne.
Profession : Domestique, Cultivateur
1,56m ; cheveux châtains, yeux marrons

A épousé en 1910 à Le Breuil Marie Collange : ils ont eu 1 fille et 2 garçons.

Rappelé à l'activité le 01/08/1914
Passé au 99e RI du 28/05/1918 au 08/06/1918
Fait prisonnier le 28/05/1918 à Crouy (02), interné à Friedrichfeld
Rapatrié le 18/12/1918
Pension définitive pour emphysème pulmonaire de 240 Frs,
Décédé le 21/11/1966 à Saint Germain des Fossés.

(Avec l'aimable autorisation de Mme Jacqueline Granger, sa petite-fille)



159) Henri Frédéric LAFONT
Bessèges, GARD
7e RG, 6e RG
(Régiment du Génie)

(Plaque de poignet trouvée par Eric Marchal)

Grâce à l'aide précieuse de Mmes Roncil et Ortega secrétaires de l'Etat-Civil de Bessèges, Annie a retrouvé son FILS et son PETIT-FILS, très surpris mais très heureux de recevoir cette plaque.

Né le 05/02/1888, fils de Xavier et de BRIGUIER Mélanie
Classe 1908 ; matricule 1198 au recrutement de Nîmes
Profession : Mineur, manœuvre
1,47m, cheveux châtain foncé, yeux châtain

Classé dans le service armé le 09/12/1914 ; arrivé au corps le 15/02/1915 au 7e Régiment du Génie (RG)
Passé au 6e RG le 26/05/1917

Blessé le 01/07/1915 à Bully (62)

Pension définitive de 10% pour "séquelles de blessure du coude droite, légère limitation de l'extension".
Médaille de la Victoire, Médaille commémorative


A épousé en 1927 Marthe Chabert : ils ont eu 3 fils.
Décédé le 18/11/1974 à Bessèges.

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur Didier LAFONT, son petit-fils)

 



158) Eugène POLIN
Autun, SAONE ET LOIRE
56e RI

(Plaque trouvée par Eric Marchal en 2006 à Beauséjour. Son séjour prolongé dans la vase explique l'état de conservation proche du neuf !)

Annie a retrouvé son PETIT-FILS Guy qui n'en revient toujours pas ! Il se fait un honneur de recevoir cette plaque.
Il exerce la même profession que sa grand-mère qui avait un café. Sa mère (belle-fille du soldat) est encore en vie.

Né le 02/01/1891, fils de Denis et de Marie Vernusse
Profession : Chauffeur de camions
1,71m, cheveux châtain clair, yeux marron clair

Parti aux Armées le 06/08/1914
Blessé le 02/07/1918 à 5 h aux Carrières des Loges par éclats d'obus, "plaie du 2e et 3e orteil pied droit".
Evacué du 16/07/1918 au 10/08/1918

A épousé en 1928 Marine Hugot (cafetière-épicière) : 2 fils Jean et Jacques.

Pension de 10% pour sclérose pulmonaire diffuse, légère tachycardie

Avec son épouse et ses 2 fils puis avec sa belle-fille et ses 3 petits-enfants en 1963

Eugène Polin est décédé le 19/06/1967 à Messon.

(Avec l'aimable autorisation de Guy Polin, son petit-fils à gauche sur la photo de 1963)


 

157) Alexandre BATISSE
Voussac, ALLIER
95e RI

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Retrouvé ! Son PETIT-FILS, doublement touché car son autre grand-père du côté paternel est Mort Pour La France le 06/10/1915 à...la Main de Massiges !!! Donc ce sont ses 2 grands-pères qui vont rejoindre la Mémoire de la Main. Il y a 30 ans, il avait écrit au Maire de Massiges car il recherchait la sépulture de son grand-père pour s'y rendre. Malheureusement, aucun lieu de sépulture n'avait été retrouvé.

Né le 20/01/1884, fils de Barthélemy et de Marie Touzin ; classe 1904, matricule 128 au recrutement de Montluçon.
Profession : Cultivateur
1,69m, cheveux noirs, yeux bruns
A épousé Anais Darson : 1 fille Andrée


Arrivé au corps le 04/08/1914, passé au 95e RI
Evacué blessé le 09/04/1915 à La Louvrière pour "plaie légère du cuir chevelu par éclats d'obus."

Evacué malade le 13/04/1917 pour "Amaigrissement, mauvais état général, congestion pleuro-pulmonaire des sommets." Rentré au dépôt le 26/10/1917


Invalidité de 45% le 28/08/1925 pour "myocardite chronique, tachycardie ,sclérose bi-latérale des sommets."
Décédé le 03/11/1926 à Saint-Bonnet de Four.

 

 

156) Paul Joseph MIREBEAU
Doudeville, SEINE-MARITIME
39e RI, 28e RI

(Plaque non règlementaire trouvée par Eric Marchal en 2004 à Hurlus dans les tranchées Brunes où le 28e RI se battait en Mars et Juin 1918)

Annie a retrouvé son PETIT-FILS qui avait bien du mal à le croire ! Les photos vont suivre : il l'a bien connu et va écrire un petit texte sur lui. En 1962, l n'a pas pu aller à l'enterrement de son grand-père car il était en Algérie.

Né le 28/09/1875, fils de Emile et de Céleste Généreuse Fiquet
Profession : Epicier
1,63m, cheveux noirs, yeux bruns
A épousé Madeleine Lemercier ; ils ont eu 3 enfants : Madeleine, Jean et Simone, et de nombreux petits-enfants.

Caporal le 21/11/1897
Arrivé au 39e RI le 03/08/1914
Remis soldat de 2ème classe à sa demande le 29/06/1915 : "sa motivation devait être grande pour ce déclassement, il ne voulait même plus un galon de reconnaissance. 
Cet homme avait du caractère et très certainement soucieux de justice, son seul moyen de s'exprimer et de tenir tête à cette armée tout en faisant son devoir, a été ce déclassement".

Mais le 20/07/1916, ses qualités de meneur d'hommes lui valent d'être de nouveau nommé Caporal." (Robert Beaufrère)

Passé au 28e RI le 14/12/1917

Au mariage de sa fille Simone, à sa droite, et à la 1ère Communion de son petit-fils Gérard.

Décédé le 03/03/1962 à Darnetal (76)

(Avec l'aimable autorisation de Jacques MIREBEAU, son petit-fils)



 

155) Pierre Joseph ROUSSEAU

Quelaines-Saint-Gault, MAYENNE

115e RI


Annie a retrouvé sa dernière FILLE vivante sur 12 enfants et son PETIT-FILS qui se fait un honneur de recevoir cette plaque trouvée par Jean-Claude Michel, bénévole de l' association.

Né le 10/10/1888, fils de Pierre et de Rosalie Poirier ; classe 1908, matricule 178 au recrutement de Laval.
1,54m ; cheveux blonds, yeux bleus
Profession : cultivateur

Rappelé au 130e RI puis passé au 115e RI le 05/10/1915
Lésion du radial gauche du bras suite à une blessure par balle le 15/07/1916, limitation de l'extension du poignet et des doigts.


A épousé le 09/04/1918 Marie Breton : ils ont 12 enfants dont 6 garçons et 6 filles.
Pension de 30 % (480 frs) en 1921

Avec 9 de leurs enfants

(Avec l'aimable autorisation de Régis Minzière, son petit-fils)



154) Robert LEROY 

Bonneval, EURE-ET-LOIR

23e RIC, 21e RIC

(Plaque trouvée sur la Côte 191 par Eric Marchal)

Aidée de Mme Bigot, petite-nièce du soldat, Annie a retrouvé son unique PETIT-FILS très ému !
Né le 20/09/1894, fils d' Eugène (tailleur de pierres) et de Eugénie Leroy ; 8 frères et sœurs
Classe 1914, matricule 57 au recrutement de Chartres.
Profession : Chef de culture
1,59m ; cheveux châtain noir, yeux châtain verdâtre
Incorporé le 15/12/1914, son départ au 23e RIC est repoussé au 7/05/1915 pour faiblesse. Passé au 21e RIC.

(A gauche)

Blessé le 02/07/1916 à Dampierre (Somme) par balle au côté gauche : évacué, sorti de l' hôpital le 23/07/1916. Rentré à sa Compagnie le 08/10/1916.

Citation :
"Pris sous un feu violent d'Infanterie, s'est porté bravement en avant et blessé, n'a pas voulu abandonner son matériel".
Croix de Guerre, Etoile de Vermeil
Nommé Soldat de 1ère classe le 01/01/1918, puis Caporal le 08/03/1919.

 

A épousé en 1921 à Bonneval, Charlotte Lemarie : 1 fils, Pierre

2 frères Morts pour la France : Maurice du 125e RI aux tranchées de Courcy (Marne) le 24/04/1917, et Germain du 94e RI à Landau (Allemagne) le 07/07/1919.

1 frère Gaston du groupe de cyclistes du 26e BCP blessé grièvement à Betz.

Son frère Gaston en convalescence avec le bras en écharpe, debout sur les 2 photos

Robert Leroy est décédé le 10/11/1956 à Bonneval.

(Avec l'aimable autorisation de Mme Bigot et de Philippe Leroy)

 

 

 

153) Constant AVRIL

Epiniac, ILE ET VILAINE

2e RI, 161e RI, 61e RA, 48e RA

(Plaque de poignet trouvée par Eric Marchal)

Annie a retrouvé sa BELLE-FILLE et ses PETITS-ENFANTS ; ses 2 filles sont encore vivantes !

"Beaucoup,beaucoup d'émotions que j'ai déja partagées avec ma femme ainsi que mes enfants (...) . Demain midi à l'occasion du repas où ma maman et Simone ma tante seront présentes je leur montrerais tous les éléments concernant leur pére .Sans nul doute aurons-nous une pensée émue pour nos anciens, grâce au travail de votre association."(Patrick Le Leuch, son petit-fils)
 
Né le 29/07/1894, fils de Toussaint et de Nathalie Simon
Classe 1914, matricule 1266 au recrutement de Saint-Malo
Profession : Tailleur
1,56m ; cheveux châtains foncés, yeux bleus foncés

Incorporé le 06/09/1914 au 2e RI, passé au 161e RI le 07/05/1915

Citation : "Blessé grièvement le 30/04/1916 à Béthincourt au Mort-Homme, plaie jambe gauche par éclats d'obus. Soldat courageux et dévoué et d'un beau sang-froid, a donné en toutes circonstances entière satisfaction à ses chefs".

Croix de Guerre, Etoile de Bronze

Passé au 61e RA en 1917, au 45e RA en 1918
Pension de 15% pour "cicatrices multiples adhérentes de la face postérieure du mollet droit et tendon d'Achille avec douleurs vives. Inaptitude à la marche"

A épousé en 1920 Angèle Marchand : ils ont eu 4 enfants "René l'ainé qui est décédé ,Simone en 1924 la cadette, et Fernande en 1931 ma maman, qui avait un frère jumeau mais qui est décédé trés rapidement .La mortalité infantile à cette époque était importante . Ma tante Simone et ma maman vivent toutes les deux dans la méme maison de retraite à Rennes" . (Patrick LE LEUCH, son petit-fils)

Décédé le 25//1951 à Baguer-Morvan.

 

 

Disparu Mort pour la France à Massiges le 28/12/1914
152) Emile HEBRARD, 28 ans
Roquedur, GARD
8e RIC

Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU très ému ! Le soldat rentre chez lui dans son village natal près des siens. Le souvenir d' Emile et ses 2 frères morts pour la France sera évoqué lors de la prochaine cousinade.

Cette plaque a été trouvée par Jean-Claude Michel, bénévole.

Né le 15/11/1886, fils de Casimir et de Ernestine Laune ; 3 frères et 1 soeur.
Classe 1906 ; matricule 2357 au recrutement de Nîmes
Profession : Cultivateur ; célibataire
1,61m, cheveux et yeux châtain

Rappelé au 8e RIC le 02/08/1914

Le 28 décembre 1914, deux bataillons (8ème et 33ème Régiment d’Infanterie Coloniale) reçoivent l’ordre de conquérir cette hauteur nommée « la Verrue » du fait de sa proéminence sur la Main de Massiges. Pour assurer la surprise de l’attaque et surtout pour ménager les munitions, la préparation d’artillerie sera réduite à 30 minutes et l’assaut sera donné à 09h00.

En présence de conditions météorologiques défavorables, le commandement donne à 08h45 l’ordre de reporter l’attaque à 10h30. Mais le tir d’artillerie ayant débuté à 08h30, le contre ordre le fait interrompre, mettant les Allemands sur leurs gardes. Finalement, le tir des canons recommencera à 10h30.

Les deux bataillons de Coloniaux se lancent à l’assaut, c’est un échec. Sur un effectif de 1800 hommes engagés, 1000 ne reviendront pas. Emile Hebrard disparaît à tout jamais.

Le malheur continue de s'abattre sur ses parents en 1915 puis 1916 : ses frères sont tués : Ernest du 7e RIC, disparaît le 15/05/1915 à Ville-Sur-Tourbe (2 kms de Massiges!) ; Alphonse du 315e RI, est tué à son tour le 20/11/1916 à Douaumont.

Plaque à la Mairie de Roquedur

 

151) Claudius Marius DELORME
Trivy, SAONE-ET-LOIRE
17e RAL, 120e RAL, 106e Régiment d' Artillerie Lourde

(Plaque trouvée par Eric Marchal en 2006 à Beauséjour. Son séjour prolongé dans la vase explique l'état de conservation proche du neuf !)
Annie a retrouvé ses PETITS-ENFANTS avec beaucoup de joie et d' émotion ; ils l'ont bien connu.

Né le 14/02/1893 à Trivy, fils de Claude et de Jeanne Guilloux.
Classe 1913 ; matricule 29 au recrutement de Macon
1,76m, cheveux châtain foncé, yeux bleus clair
Profession : Cultivateur


Incorporé le 27/11/1913
Parti au Armées du Nord et Nord Est le 02/08/1914 rentré le 04/06/1915
Passé le 03/06/1915 au 17e RAL ; au 120e RAL le 01/11/1915, puis au 106e RAL le 01/03/1918.


A épousé en 1922 Marguerite Demoule : ils ont eu 2 filles, Raymonde et Claudia.
Décédé le 08/04/1974 à Trivy.


 

150) Médéric Ernest LUPART

Notre Dame d'Aliermont, SEINE-MARITIME

43e RA, 52e RA, 29e RA, 178e RA des tranchées

Retrouvée ! Sa PETITE-FILLE, très émue ; son fils et son épouse sont très investis dans l'histoire familiale. C'est avec un immense plaisir qu'elle recevra cette plaque de poignet, trouvée par Eric Marchal.


Né le 18/06/1883, fils de Jacques et de Zélie Watteble, 12 frères et sœurs
Classe 1903, matricule 831 au recrutement de Rouen-Nord.
1,57m, cheveux et yeux châtain foncé
Profession : menuisier

A épousé en 1908 à Barentin, Isidore Fouldrin : ils ont eu 3 fils, Lucien, Maurice et André.


Affecté le 13/11/1914 au 43e Régiment d' Artillerie.
Passé le 30/07/1915 au 52e RA de camp pour la formation de la 111e Batterie de 58
Passé le 01/04/1918 au 178e RA de tranchées

Décédé le 07/01/1953 à Barentin

 





Mort pour la France à Saint-Soupplet (Marne) le 25/02/1916
149) Vital René FRANGVILLE, 24 ans
Reims, MARNE

161e RI, 25e Cie


Retrouvé ! Son PETIT-NEVEU, très ému et qui n' habite qu'à une soixantaine de km de Massiges ! Cette plaque arrachée de son poignet probablement au moment de sa mort , a été trouvée par Eric Marchal.

Né le 22/04/1891, fils de Jean Marie et de Vitaline Lefevre ; 2 frères et 1 soeur.
Classe 1911, matricule 1685 au recrutement de Reims.

1,63m, cheveux bruns, yeux noirs

Profession : Cordonnier
Incorporé le 08/10/1913 au 161e RI, évacué malade le 01/09/1913, rentré au dépôt le 14/09/1914
En renfort de la 25e Cie le 01/10/1914
Tué à l'ennemi le 25/02/1916




Mort pour la France le 08/01/1915 secteur de Servon-Melzicourt près de Vienne-le-Château (Marne)
148) Pierre Marie LE CREN, 32 ans
Maël-Pestivien, COTES D'ARMOR
Sergent au 1er RIC

Cette étonnante plaque, de fabrication artisanale, a été trouvée par Eric Marchal, président de l'association.

Retrouvé ! Son ARRIERE PETIT-COUSIN qui n'avait plus de voix au téléphone tant l'émotion était grande !

"Cette plaque est fort modeste par sa taille mais combien grande par son symbole.

Je veux bien être momentanément le dépositaire d’un vestige émouvant, d’une mémoire familiale et d’une page tragique du passé. Je prendrai soin de cette petite plaque. Je ne m’en considère nullement le « propriétaire » mais seulement un témoin et un relai de cette mémoire. Et je souhaiterais vivement que dans notre famille quelqu’un manifeste de l’intérêt pour transmettre ce relai après moi.

"De notre AR petit cousin, nous n’avions aucune trace à part sa place dans notre bel arbre généalogique. Cette plaque qu’il a portée longtemps en 1914, et sans doute jusqu’à sa fin est émouvante dans l’histoire de notre famille. Et aussi d’un point de vue humain.
On sait peu de chose sur sa vie. Né le 30/01/1882 à Maël Pestivien, il avait une sœur, Philomène, et un frère Jules Marie, décédé à 18 ans. Il était cultivateur . Il a aimé une jeune femme, Marie Françoise, dont il a eu un fils en 1913 (et décédé 10 jours plus tard).

Il est parti au front, comme tous les jeunes de son époque.
Il a connu, comme tous ses compagnons, l’enfer des tranchées, des attaques, des replis, des bombes, des morts, des blessés, des bruits, des odeurs, du froid, de l’humidité, de la peur…. Il a souffert de ces conditions dantesques.
Il était jeune sergent au 1er RIC sur le front de la Marne. Il aurait eu 33 ans quelques jours après le drame mais il est fauché par une balle assassine, au petit matin froid de ce 8 janvier 1915.



Par transmission orale, j’ai de ma famille quelques rares souvenirs de la guerre de 1914-18, rapportés par mes grands parents. Surtout du coté maternel. Mais ces « souvenirs de guerre » collectés auprès de nos anciens étaient souvent déformés, ignorés, oubliés par les témoins longtemps après.
Il est vrai qu’au fil du temps la « mémoire des anciens » se transmet aux jeunes de manière variable et parfois chaotique. Pour illustration :
Georges Le Moal, mon grand père maternel a été cruellement blessé dans les tranchées de Verdun pendant l’enfer du conflit. Il a été évacué en train « sur l’arrière », avec je l’imagine, de nombreux autres soldats gémissant ou agonisant. Dans ce convoi, des infirmiers et médecins « triaient »dans l’urgence les blessés par ordre de gravité et d’espoir de survie quand il a nettement entendu les soignants le désigner : « oh , et bien celui là, ce n’est pas la peine de s’en occuper . Il n’en a plus pour longtemps !». On imagine le « blessé grave », déjà très mal en point, ressentir un stress, un sentiment d’abandon et d’injustice intolérable sans avoir la force de prononcer un mot … juste l’opportunité d’entendre ce verdict. Mon grand père avait un caractère difficile et têtu. En breton, je crois que l’on dit « un teignouss ». C’est peut être ce qui l’a sauvé !
Je trouvais cette anecdote assez « forte » et j’ai voulu en partager le souvenir et l’émotion avec ma mère très longtemps après. J’ai été stupéfait de sa réponse : « Je ne m’en souviens pas du tout…. Mais, j’avais l’impression tout le temps qu’il radotait »… Elle ne l’écoutait pas !
Il est vrai aussi qu’il m’est arrivé souvent d’avoir “plus urgent à faire“ que d’interroger ou d’écouter un ancien. Et après, on le regrette amèrement … quand il est trop tard. Et c’est définitif !
Il me reste comme dans toutes les familles quelques vieilles photos, mal rangées et classées, avec des noms oubliés. De même, quelques lettres et cartes postales émouvantes du passé.

Quelques réflexions
Comment aurions nous réagi nous même dans ces conditions effroyables au stress, aux ordres terribles, aux dangers mortels, au devoir absolu d’exposer sa vie avec une moindre chance d’en réchapper ?
Avec peur, résignation, colère, désespoir, haine, abnégation, rage ou courage ?
Nous ne connaissons ni ses qualités ni ses défauts. Mais quels que soient ses sentiments, ses doutes, ses motivations, ses « ressentiments » d’alors, son existence a été trop courte. Sa vie d’homme de 32 ans et son énergie aurait eu un sens plus « normal » et plus « humain » aux cotés de sa famille à exploiter sa ferme en Bretagne dans la région de Guingamp" (...)

Plougastel, le 21 mai 2016
Michel Guégan
(avec son aimable autorisation)


Mort pour la France le 02/09/1918

147) André BLAY, 24 ans

Elbeuf sur Seine, SEINE INFERIEURE

4e RAL et 82e RALT

(plaque trouvée par Eric Marchal, probablement perdue par le soldat quand son régiment combattait dans le secteur de Mesnil-les-Hurlus)

Retrouvés ! Son ARRIERE PETITE-COUSINE et son fils acceptent très volontiers la plaque et en prendront soin.

"Je suis très touchée par cette initiative qui me plonge dans un passé familial peu connu" (Mme de Gestas).

Né le 19/06/1895, fils de René (Maitre Teinturier) et de Philomène Regnault-Rochefort ; 1 frère et 1 soeur.

Classe 1915, matricule 1088 au recrutement de Rouen Sud.

1,74m ; cheveux châtain clair, yeux marrons
Profession : Etudiant
Incorporé le 18/12/1914 au 4e RAL
Passé le 05/02/1916 au 82e Régiment d' Artillerie Lourde à Tracteurs (automobiles)

Citations : - "n'a pas hésité à se porter immédiatement à 2 reprises au secours de camarades bléssés pendant de violents bombardements de la batterie." (10/1915)

- "Blessé par éclats d'obus à l'épaule droite le 21/03/1916 au Bois de Parois."

Nommé Brigadier le 08/05/1917

Citation : "S'est porté immédiatement et sous de violentes rafales au secours de 2 canonniers qui étaient mortellement blessés le 25/07/1917."

Croix de Guerre

Evacué malade le 29/08/1918, il meurt le 02/09/1918 à 15h des suites de maladie contractée en service, à l'ambulance 232 de Betz (Oise).

Sa maison d' Elbeuf sur Seine...

(Avec l'aimable autorisation de Mme Martine De Gestas de Lesperoux)

 

 

Mort pour la France à Ripont (Marne) le 30/09/1915
146) Auguste CHARPENTIER, 22 ans
Crézancy, AISNE
2e Bataillon de Chasseurs à Pied

Les NEVEUX et PETITS-NEVEUX retrouvés par Annie se sont réunis pour décider qui recevrait la plaque : ce sera le fils du plus âgé des neveux qui gardera cette plaque avec une immense émotion. Il se souvient que sa mère Yvonne, sœur du soldat, lui avait parlé de lui.

Eric Marchal a trouvé en 2001 dans le secteur de la ferme de Maisons de Champagne, à l'ouvrage de la défaite, cette plaque encore couverte par endroits, de craie.

 
Né le 13/05/1893, fils d'Auguste et de Marie Maury ; 6 sœurs et 1 frère : Julien, Gabrielle, Augusta, Odette, Célina, Yvonne, Hortense.
Classe 1913, matricule 663 au recrutement de Troyes (sa famille a déménagé dans l' Aube)
1,67m ; cheveux châtains, yeux jaunes clair

Profession : cultivateur, domestique

Incorporé au 2e BCP le 02/04/1914

Il est tué le 30/09/1915 à Ripont (aujourd'hui village disparu), le même jour qu' Arthur LEGUAY, Sous-Lieutenant, porté disparu et retrouvé au bout de 97 ans (n°8 dans AUTRES REGIMENTS).

Citation :
"Chasseur plein de vaillance et de courage, est tombé glorieusement le 30/09/1915 en soutenant l'assaut des
tranchées Allemandes".

 

 

145) Léo DE BALESTRIER
Bourg-Saint-Andéol, ARDECHE

11e RAP, 81e RAL puis Sous-lieutenant de réserve au 1er Groupe d'aviation

Aidée de Mme Françoise Trochard du FA38, Annie a retrouvé sa NIECE, âgée de 92 ans : elle est très au courant de tout, de Léo et son frère morts très jeunes, il ne restait plus que leur soeur, sa maman.

Mr Bertrand Camard, agriculteur, a trouvé cette plaque probablement perdue quand le soldat combattait en Champagne. Il a estimé que cette plaque ne lui appartenait pas, et nous l'a confiée : nous le remercions chaleureusement d' avoir permis à ce soldat de "rentrer" chez lui un siècle après !

 
Né le 13/10/1892, fils de Frédéric (Garde Général des Forêts) et de Marie Arnaud-Roux ; classe 1912, matricule 412 au recrutement de Grenoble.
1,75m, cheveux châtain clair
Profession : Employé au Crédit Lyonnais à Grenoble

Incorporé le 09/10/1913 au 11e Régiment d' Artilleurs à Pied

Nommé Brigadier le 01/05/1914 puis promu Maréchal des Logis le 14/10/1915

Passé au 81e Régiment d' Artillerie Lourde le 01/12/1915
Classé le 04/04/1917 à la 18e Batterie du 81e RAL puis au 281e RAL 3e Gpe 26e Batterie le 01/10/1917
Passé à la 5e Cie du 1er Gpe d'Aviation le 01/05/1918, dirigé au Centre de Perfectionnement à Sézanne

Observateur en avion

Affecté au Service Aéronautique pour le Maroc le 19/12/1918

Nommé Sous-Lieutenant le 12/05/1924
Décédé le 02/03/1925 à La Tronche (38), célibataire

 

 

144) Léopold Victor SEGLAS

Paris 1er, SEINE

35e RIT, 339e RIT, 26e RIT (Infanterie Territoriale)

L'un de ses ARRIERES PETITS-NEVEUX, surpris et très heureux, prendra soin de cette plaque trouvée par Eric Marchal. Nous remercions Mr Nomdedeu  du FA75  et les Mairies de Limeil Brévannes et de St Brévin les Pins pour leur aide.

Né le 17/05/1878, fils de Emile Victor et de Marie Helen ; 1 frère et 2 sœurs, 2 décédés en bas-âge.

1,67m ; cheveux châtains, yeux bleus

Profession : journalier, cantonnier, veilleur de nuit

A épousé en 1911 à Paris 19e Bertine Milis : 1 fils, André, resté célibataire.

Mobilisé au 35e RIT le 09/08/1914
Passé au 339e RIT le 14/06/1917 puis au 26e RIT le 26/11/1918
Se remarie en 1943 à Paris 19e avec Berthe Sante
 
Décédé le 05/07/1956 à Kremlin Bicêtre (94)

 

 

Disparu Mort Pour La France à Ville-sur-Tourbe le 25/09/1915
143) Robert BARREAUD
, 29 ans
Bordeaux, GIRONDE
7e RIC

Annie a retrouvé son ARRIERE PETIT-FILS, très surpris. Il recevra avec fierté et joie cette plaque dont il prendra soin.

Cette plaque a été trouvée par Eric Marchal.

Sa grand-mère (fille du soldat) allait de temps en temps dans la région de Douaumont sur les Sites de guerre...peut-être cherchait-elle l'endroit où était tombé son père !

Né le 11/03/1886, fils d' André et de Suzanne Mallet ; classe 1906, matricule 1684 au recrutement de Bordeaux.

1,74m ; cheveux châtain foncé, yeux gris
Profession : Malletier, Employé de commerce

Algérie du 11/10/1907 au 22/11/1907 ; Maroc du 23/11/1907 au 07/01/1908
Algérie du 08/01/1908 au 22/09/1909

Médaille du Maroc "Oudjda"

A épousé en 1911 à Paris Yvonne Ancelin : 2 filles, Olga et Hélène.

Rappelé au 7e RIC le 04/08/1914
Porté disparu lors de la Grande Offensive de septembre 1915.

Citation :

"Soldat courageux et dévoué, ayant toujours accompli son devoir, tombé au Champ d'Honneur près de Ville sur Tourbe".
Croix de Guerre avec étoile de Bronze

"Merci beaucoup de votre dévouement, pour l'histoire et ses hommes." (Olivier Bohin, son arrière petit-fils)

 

 

142) Marcellin NEE

Blois, LOIR ET CHER

158e ri

Annie a retrouvé sa PETITE-NIECE : c'est pour elle un honneur de recevoir cette plaque. Ancien professeur d' Histoire-géographie, cela l'intéresse tout particulièrement. Elle voudrait tout apprendre de cette famille et va interroger les plus anciens pour essayer de faire remonter les souvenirs.

"Ils sont tous là, au chaud dans mon ordinateur...Cela les surprendrait beaucoup...La vie est une succession de lignes de fuite.. La mémoire ne retient pas ces vies qui peuvent paraître minuscules...Mais mais mais...Merci pour ce voyage dans mon passé." (Mme Danielle Beaugendre)

Né le 17/10/1879, fils d' Alfred (employé des Chemins de Fer) et d' Emilie Henry (garde-barrière) ; Classe 1899, matricule 677 au recrutement de Blois (la page de son matricule est manquante)
Profession : Horloger-Bijoutier à Rouen
A épousé le 23/04/1910 Angéline Fosse dont il a divorcé en 1917 : 2 fils François et Fernand MPLF le 16/11/1944 en Allemagne dans un bombardement.
Marcellin s'est remarié le 20/03/1920 à Rouen avec Marie Louise Lechevalier.

Décédé le 01/05/1946 à Bonsecours (76)

 

 

Mort pour la France le 21/09/1916 à Vauquois (Meuse)

141) Jean Baptiste DUPRAT

Egliseneuve-prés-Billom, PUY-DE-DOME

158e ri et 358e ri

Grâce aux Mairies d' Egliseneuve et de Glaine et à l'aide de Mr Gabriel Mouly, Annie a retrouvé son ARRIERE PETITE-COUSINE, très émue : elle se fait un honneur de recevoir cette plaque car elle habite encore sur la terre natale de la famille DUPRAT. Elle est très sensible ainsi que ses enfants à perpétuer la Mémoire de ces soldats. Il retourne dans son foyer et elle prendra un soin immense de cette plaque. Elle ira avec celle-ci se recueillir sur la tombe de son épouse et lui parler, ce sont ses mots.
 
Né le 11/07/1886, fils de Jean et de Marguerite Bert ; Classe 1906, matricule 134 au recrutement de Clermont Ferrand.
Profession : cultivateur
1,55m ; cheveux châtain clair, yeux gris, cicatrice sur le côté gauche du cuir chevelu.

A épousé le 21/09/1913 Françoise Sarre : 1 fils Pierre né le 27/10/1914, décédé le jour de son 5ème anniversaire.

Mobilisé le 02/08/1914
Affecté à la 19e Cie le 31/12/1915 puis à la 18e Cie le 16/07/1916

Tué le 21/09/1916 à Vauquois (Meuse)

Aucune sépulture trouvée.

(Avec l'aimable autorisation de Mme Bichard)

 

 

140) Emile ROBERT

Langeac, HAUTE-LOIRE

358e ri

Grâce à Mr Daniel Nomdedeu du FA75, Annie a retrouvé sa BELLE-FILLE, une adorable dame âgée de 90 ans, fière et très émue de recevoir cette plaque. Son père ayant fait Verdun, c'est un honneur pour elle.

Sa PETITE-FILLE a appris que la plaque de son grand-père dont elle n'avait jamais entendu parler, avait été restituée à sa maman : " c'était la "loi du silence".

Elle est bouleversée : "Grâce à vous des horizons s'éclaircissent et des voiles disparaissent."

 
Né le 25/09/1883, fils d' Augustin et de Léonie Richard ; classe 1903, matricule 2213 au recrutement Le Puy.
Profession : Employé des Chemins de Fer, employé de commerce

1,67m ; cheveux blonds, yeux bleus

Mobilisé le 02/08/1914
Passé au 349e RI en 1915 puis au 358e RI le 24/04/1916
Blessé le 14/05/1915 à l'oreille gauche à Notre-Dame-de-Lorette (62) : Hypoacousie gauche.
Contusions aux reins le 11/07/1916 à la Laufée (55)
A épousé en 1920 Adèle Joguet dont il divorcera en 1938 : 1 fils Jacques, décédé en 1977.
Médaille de la Victoire le 22/03/1935

Pension d'invalidité de 25%

 

 

Disparu MPLF le 06/10/1915 à Sommepy (Marne)

139) Constant BELVAL

Eps, PAS-DE-CALAIS

273e ri

Annie a retrouvé ses ARRIERE PETITES-NIECES. Cette plaque a été retrouvée en 2006 par Eric Marchal entre Navarrin et la Butte de Souain, bois P 16.
Il était probablement un compagnon d'armes de nos 3 soldats retrouvés dans le même secteur en 2012.
 
Né le 30/06/1877, fils d'Anicet et de Marie Decobert (hôteliers et restaurateurs) ; 3 soeurs
1,65 m, cheveux châtain clair, yeux bleus
Profession : garçon de café

Engagé volontaire en 1896 au 5e Bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique, au 3e puis au 39e RI.

A épousé le 23/10/1907 Georgina Mariel âgée de 17 ans, décédée 2 mois après...

Il s'est remarié en 1912 avec Stéphanie Van Den Busche : ils n'ont eu aucun enfant.

Rappelé le 01/08/1914
Passé au 273e RI le 28/05/1915

Le 06/10/1915, son régiment combat à Sommepy : il a pour objectif le Bois P15 et P16.

Constant BELVAL est porté disparu au cours de ces violents combats.

 

 

DISPARU MPLF à Sommepy le 07/10/1915, retrouvé en 2012 dans le secteur de Navarrin

Sa famille vient seulement d' être retrouvée...

138) Jean Baptiste BRASSART, 32 ans

Hornaing, NORD

273e ri

(plaque et corps retrouvés par Eric Marchal)

Annie a retrouvé son PETIT-FILS bouleversé d'apprendre qu' en plus de la plaque, le corps de son grand-père a été retrouvé...en 2012 !

Cette touchante photo l'a accompagné toute sa vie ; il a aujourd' hui un lieu de recueillement.

Né le 16/09/1883, fils de Flori et d' Appoline Legros ; classe 1913, matricule 289 au recrutement de Cambrai.

1,63 m ; cheveux et yeux châtains

Profession : mineur

A épousé le 18/07/1906 Rosalie Mortreux : 2 filles Jeanne et Pauline.

Réformé le 03/10/1914 pour "épilepsie et tachycardie"

Classé Service Armé le 09/06/1915, affecté au 273e RI le 11/09/1915.

Le 07/10/1915, son régiment se bat à Sommepy et a pour objectif le Bois P15 et P16 :

(JMO du 273e RI)

Jean-Baptiste est porté disparu au cours de ces violents combats.

Il sera retrouvé 97 ans après à la Butte de Souain ; à ses côtés, 2 de ses frères d' arme : Omer Davion et Raphael Demarle. Aucune famille n'avait été recherchée à l'époque.

Jean Baptiste a été ré-inhumé à la Nécropole Nationale de Somme-Suippe, tombe n° 2697

Il a dû encore attendre 3 longues années pour retrouver sa famille...et "rentrer" chez lui.

(Avec l'aimable autorisation de Jean Delrot, son petit-fils, et de Sylvaine Miot, son arrière petite-fille)

 

 

DISPARU MPLF à Sommepy le 06/10/1915, retrouvé en 2012 dans le secteur de Navarrin

Sa famille vient seulement d' être retrouvée...

137) Omer DAVION, 38 ans

Boeschepe, NORD

273e ri

(Plaque et corps retrouvés par Eric Marchal)

Annie a retrouvé son ARRIERE PETITE-FILLE, Patricia. Ses parents lui ont transmis les valeurs et le respect des anciens et c'est avec une grande joie et émotion qu'elle accueillera sa plaque. Elle pourra certainement se rendre sur sa tombe.

Né le 19/08/1877, fils de Pierre Folquin et d' Eusébie Charlet ; classe 1897, matricule 640 au recrutement de Dunkerque

cheveux châtain, yeux bleus gris

Profession : ouvrier agricole

A épousé le 04/11/1905 Pharailde Decante : Jules et Marie-Louise naîtront de cette union.

Rappelé au 273e RI

Le 06/10/1915, son régiment combat à Sommepy : il a pour objectif le Bois P15 et P16.

en tirailleurs, puis se précipitent sur les tranchées allemandes qui étaient à environ 250 mètres. Elles sautent dans ces tranchées. Cette progression a eu lieu en moins de cinq minutes. La 21e et 22e Cies ont eu à souffrir des feux d'une mitrailleuse située dans le P16 ; la 23e et la 24e Cies sont arrivées aux tranchées allemandes sans recevoir un coup de fusil. L'attaque a été brusque et rapide ; l'ennemi a été surpris. L'action préparatoire de notre artillerie, ainsi qu'on a pu le constater alors, a été très efficace. Elle a détruit pour ainsi dire totalement les défenses accessoires surtout dans le P 15. La tranchée ennemie avait été également bouleversée et beaucoup de ses défenseurs ensevelis.

Tandis que la première vague nettoie les boyaux et tranchées, la deuxième vague formée par le 5e Bat, progresse rapidement, dépasse la tranchée ennemie et continue vers les lisières nord et est du bois. Les deux vagues se sont succédées à environ 5mn d'intervalle.

Le combat de boyaux dure jusqu'à huit heures environ. A ce moment nous sommes maîtres de tout le P 15 et P 16". (JMO du 273e RI)

Omer DAVION est porté disparu au cours de ces violents combats.

Il sera retrouvé en 2012 à la Butte de Souain, avec 1 de ses frères d' arme, Raphael Demarle.

A leurs côtés, le corps de Jean-Baptiste Brassart. Aucune famille n'avait été recherchée à l'époque.

Ils ont été ré-inhumés ensemble à la Nécropole Nationale de Somme-Suippe, tombe collective n° 3475.

Omer a dû encore attendre 3 longues années pour retrouver sa famille...et "rentrer" chez lui.

 

 

DISPARU MPLF à Sommepy le 06/10/1915, retrouvé en 2012 dans le secteur de Navarrin

Robert a retrouvé son arrière petit-fils, mais celui-ci n'a pas exprimé la volonté de recevoir sa plaque

136) Raphael DEMARLE, 38 ans

Audruicq, PAS-DE-CALAIS

273e ri

(plaque et corps retrouvés par Eric Marchal)

Né le 04/05/1882, fils d' Emile et de Marie Desprey ; classe 1902, matricule 237 au recrutement de St Omer.

1,69m ; cheveux noirs, yeux gris foncé

Profession : mineur

Rappelé au 8e RI

Passé au 273e RI le 03/05/1915

Raphael Demarle est porté disparu au cours des violents combats du 06/10/1915 (détails plus haut)

Secours de 150 fr payé à son épouse le 18/07/1919

Il sera retrouvé en 2012 à la Butte de Souain, avec 2 de ses frères d' arme, Omer DAVION et Jean-Baptiste Brassart.

Aucune famille n'avait été recherchée à l'époque.

Il repose avec Omer Davion à la Nécropole Nationale de Somme-Suippe, tombe collective n° 3475.

 

 

135) Jean-Marie DUBOIS

Saint-Sylvestre, HAUTE-SAVOIE

Sous-Lieutenant du 358e ri

Grâce au service des concessions du cimetière de Lyon où il est inhumé avec ses deux fils, Annie a retrouvé son unique petit-fils : il est très heureux et très honoré de cette nouvelle.

Son grand-père avait un copain de Régiment qui venait lui aussi de Lyon,un certain POTTIER, et ils se sont souvent rencontrés après la guerre.

 
Né le 12/09/1887, fils de Claude et de Eugénie Vincent ; classe 1907, matricule 582 au recrutement du Rhône Central.
Profession : commis épicier, employé de Banque
1,63m ; cheveux châtains, yeux gris
A épousé en 1912 à Lyon Marie Hirschi : 2 fils, Georges et Henri.
 
Nommé Caporal le 01/10/1909
Rappelé par ordre de mobilisation générale le 02/08/1914

Nommé Sergent le 04/09/1914

Citation :

"Le 29/08/1915 s'est offert spontanément pour aller au delà de nos tranchées de 1ère ligne pour recouvrir de chaux le corps d'un camarade tué au combat du 22/03/1915 et dont la présence devenait un danger, a réussi cette délicate opération après un travail de plusieurs nuits en sape ouverte dans un terrain découvert exposé au feu des guetteurs ennemis établis à moins de 60 mètres".

Blessé au cou par une balle le 11/07/1916 au bois de Vaux (Meuse)

Citation :

"Excellent Sous-Officier a fait preuve de beaucoup de courage et d'initiative au cours de l'attaque du 11/07/1916 , blessé par une balle au cou, n'a quitté son poste que sous l'ordre de son Chef de Section".

Promu Sous-Lieutenant le 09/02/1917 puis Lieutenant le 17/01/1923

Croix de Guerre, Officier de la Légion d'Honneur

Invalidité temporaire de 100% pour "tuberculose pulmonaire avec sclérose des deux lobes supérieurs." Pension de 1460 Francs concédée en 1924.
Placé dans la position d'Officier Honoraire
 

Jean-Marie DUBOIS est décédé le 11/03/1952 à Lyon.

(Avec l'aimable autorisation de Jean-Pierre Dubois, son petit-fils)

 

 

134) Jules DREUX

Marseille, BOUCHES-DU-RHONE

158e RI

Après de très longues recherches et grâce à l'aide des Archives Municipales de Marseille, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE Gabrielle et son ARRIERE PETIT-FILS Jean-Louis qui est militaire.

Ils habitent la même maison (chacun son étage), maison natale de Gabrielle. Ils sont vraiment très heureux de recevoir ces plaques et l'erreur de prénom sur les 2 plaques (voir photo!) les a fait rire.

"Je vais recevoir grâce à vous la plaque militaire de mon arrière grand-père que je n’ai pas connu." (Jean-Louis Cresciucci)

 
Né le 08/09/1878, fils de Louis Gabriel et Marcelline Monnier ; 2 frères et 1 soeur.
Classe 1898, matricule 1851 au recrutement de  Marseille ; clairon le 01/10/1901
Profession : maçon

1,63m ; cheveux noirs, yeux noirs

Il a épousé en 1900 Augusta Viarsac : 2 fils, Auguste et Louis.

Mobilisé le 03/08/1914 au 141e RI, passé au 149e RI le 10/09/1914
Passé au 158e RI le 01/06/1916 puis au 131e RI le 15/11/1918

 

 

133) Jean Pierre CHAMBON

La Chapelle-sur-Usson, PUY-DE-DOME

158e RI

Avec l'aimable collaboration de Monsieur Raymond Astier, Maire de La Chapelle-sur-Usson, Annie a retrouvé sa BELLE-FILLE âgée de 86 ans : cette adorable dame est la Veuve de l'unique fils du soldat. Elle vit encore dans la maison du soldat.
Elle a fait ajouter son nom sur le Monument Aux Morts car décédé en 1927, elle savait qu'il n'avait pas été déclaré MPLF. Sa belle mère lui a raconté ses souffrances quand il est revenu. Elle savait qu'il était décédé à cause de cette terrible guerre et qu'il n'avait pu voir grandir son fils.
Mme Chambon tient absolument à garder la plaque jusqu' à sa mort qui sera transmise ensuite à ses neveux.

Né le 02/06/1886, fils de Jacques et de Marie Barrier ; classe 1906, matricule 428 au recrutement de Clermont-Ferrand.
Profession : Viticulteur

1,59m ; cheveux noirs, yeux gris

Mobilisé le 04/08/1914 au 158e RI
Blessé le 08/10/1918 à Autry (éclats d'obus)

Pension de 10% + complément pour :"Séquelles de bronchite bactèrio négative, ostéo arthrite bacillaire de l'articulation coxo fémorale droite."

A épousé en 1920 Marie Mouraille : 1 fils Lucien né en 1924.

Jean Pierre Chambon est décédé le 06/01/1927 chez lui, là où sa belle-fille vit encore.

Avec l'aimable autorisation de Mme Elise Chambon, sa belle-fille

 

 

Mort Pour La France au combat de Ville sur Tourbe le 15/05/1915

132) Philibert Charles LECOUTURIER, 25 ans

Geffosses, MANCHE

50e Régiment d'Artillerie, 7e RA

Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU, très investi dans l'histoire de sa famille : il a mis toute sa généalogie sur Geneanet après de nombreuses années de recherches. Il se fait un Honneur de recevoir cette plaque trouvée par Eric Marchal dans les années 80, dans le secteur de Berzieux-Malmy.

Né le 11/07/1889, fils de Charles Louis et d' Alexandrine Marescq ; 4 soeurs et 3 frères.

Classe 1909, matricule 161 au recrutement de St Lô

1,67m ; cheveux blonds, yeux bleus, nez très fort

Profession : couvreur en paille

50e RA, 7e RA, 2ème groupe d'Artillerie de Campagne d'Afrique

Mort pour la France le 15/05/1915 au combat de Ville sur Tourbe à Berzieux (Marne)

Citation : "Bon canonnier, a fait preuve de courage au combat du 15/05/1915 devant Ville/Tourbe, a été tué en assurant la liaison entre la batterie et le poste de commandement".

Inhumé à la Nécropole de Minaucourt, tombe n° 8998

 

 
Mort Pour La France le 17/11/1916

131) Jules Jean FAVRE, 25 ans

Pralognan la Vanoise, SAVOIE

102e RI

Grâce à la Mairie de cette petite station de ski, Annie a retrouvé ses NIECE et PETITE-NIECE. Cette dernière recevra avec joie cette plaque trouvée à Massiges dans les années 1980 par Eric Marchal. Le 102e RI se battait à la Main de Massiges entre  Avril et Août 1916.

Né le 01/05/1891, fils de Jules et de Marie Favre ; 2 frères (l'un est MPLF en 1914, l'autre a eu...14 enfants !) et 1 sœur. Célibataire.

1,57m, cheveux blond clair, yeux bleu clair

Profession : cultivateur.

Réformé en 1913 pour "tuberculose" ; classé service armé en 1914

Incorporé au 23e RI le 06/11/1914, passé au 102e RI le 27/03/1915

Nommé soldat de 1ère classe le 28/07/1916

Décédé devant Verdun (bois de Marne) le 17/11/1916 à 22h, par suite de ses blessures de guerre reçues sur le champ de bataille.

Inhumé dans la Nécropole Nationale de Bras-sur-Meuse, tombe n° 2927

 

 

Disparu MPLF aux Hurlus le 13/01/1915

130) Jean Marie HUC, 22 ans

Montgiscard, HAUTE-GARONNE

Caporal du 7e ri

Grâce à l' aide de Mr Gérard BOLET Maire de Montbrun-Lauragais, Annie a retrouvé la Veuve de son PETIT-NEVEU. Elle accepte bien volontiers cette plaque et va en parler à ses enfants. Regrettant que son époux ne soit plus là pour raconter l' histoire familiale, elle souhaite aujourd'hui en apprendre davantage sur ce grand-oncle.

Cette plaque trouvée en 2004 (probablement à l'endroit de sa mort) a été confiée par un chasseur en 2004 à Eric Marchal.

Né le 12/08/1893, fils de Bernard et Marie Agard ; 3 soeurs et 1 frère

Profession : cultivateur

1,62m ; cheveux châtain foncé, yeux marron foncé

Classe 1913, matricule 583 au recrutement de Toulouse

Incorporé au 7e RI le 28/11/1913.

Blessé à Raucourt le 02/09/1914 par éclats d'obus à la jambe gauche

Nommé Caporal le 10/09/1914

Le 23 décembre 1914, l'offensive continue au 17e corps d'armée. La 33e division attaque la position dite des « Tranchées Brunes. » (Nord des Hurlus)
Quatre cents mètres de tranchées formidablement organisées, flanquées par des canons sous coupoles et des caponnières cuirassées, sont rapidement conquis par un bataillon du 20e et un bataillon du 7e régiment d'infanterie, grâce à la précision du tir de préparation des groupes de l'artillerie divisionnaire de la 33e division. Les tranchées conquises sont jonchées de cadavres feldgrau. Toutes les contre-attaques allemandes se brisent sous nos feux".

Jean Marie HUC livre son dernier combat...

Disparu le 13/01/1915 aux Hurlus, son corps ne sera jamais retrouvé.

 

 

Mort Pour La France le 20/09/1916

129) Jean Pierre BLANC, 32 ans

Chambon-sur-Lignon, HAUTE-LOIRE

158e ri

Annie a retrouvé ses PETIT-NEVEU et ARRIERE PETIT-NEVEU.
 

Né le 20/08/1884, fils de Jean Pierre (décédé avant la naissance de son fils le 14/03/1884) et de Marie Chazot. Il avait 4 frères et 2 sœurs : l'une d'elles est l'arrière grand-mère de Mr Gilles Russier :  elle a hébergé des enfants juifs dans sa maison pendant la guerre à Chambon sur Lignon (on les appelait les Justes), et Mr Russier a voulu appeler sa fille Coralie comme la sœur de notre soldat.

Classe 1904, matricule 715 au recrutement de Le Puy.

1,55m ; cheveux châtains, yeux gris

Profession : Menuisier

A épousé en 1913 Anne Devun (de 24 ans son aînée) : ils n'ont pas eu d'enfants 
 
Mobilisé le 02/08/1914 au 158e RI
 
Tué le 20/09/1916 aux avant-Postes à Vauquois (Meuse)
Inhumé à la Nécropole Nationale de Vauquois tombe n°1984

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur Russier, son arrière petit-neveu)

 

 

128) François PAPON

Tauves, PUY-DE-DOME

158e RI

Après de longues recherches, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE.

Né le 18/07/1887, fils de Jacques et de Marguerite Gravière ; Classe 1907, matricule 1409 au recrutement de Clermont-Ferrand matricule 1409
Profession : Caoutchoutier

1,68m ; cheveux châtains, yeux bruns

A épousé en 1912 à Clermont-Ferrand Henriette Marion ; 2 enfants Maurice et Andrée

Mobilisé le 02/08/1914

Caporal des réserves

Blessé grièvement le 22/09/1916 à Vauquois, plaie de la région sursorbitaire et arrachement de la
main droite par éclats d'obus.

 

Pension de retraite le 27/07/1917 de 900 francs pour infirmité contractée au service avec amputation avant-bras droit.

Citation :

"Très bon gradé, consciencieux et brave, au front depuis le début, a été blessé en accomplissant
courageusement son devoir au cours d'un violent combat à la grenade".
Médaille Militaire, Croix de Guerre avec Palme.
 

 

 

Disparu MPLF le 06/10/1915 à La Main de Massiges
127) Constantin Jean Baptiste CEZERAC, 28 ans
Brignemont, HAUTE-GARONNE
143e RI

Annie a retrouvé son ARRIERE PETITE-COUSINE, très émue : elle prendra soin de cette plaque trouvée par Albert Varoquier.

 "Je pense que mon fils sera très  sensible ainsi que ses enfants  à  cette  plaque qui commémore  une guerre  terrible". (Mme Pendaries)

 
Né le 09/07/1887, fils de Firmin et Marie Cousturian ; classe 1907, matricule 639 au recrutement de Toulouse. 
1,54m ; cheveux noirs, yeux châtain foncé.
Profession : Employé de Commerce
Rappelé au 143e RI le 16/02/1915
Porté disparu le 06/11/1915
Il n'avait qu'un frère, Félicien, soldat du 53e ri, MPLF lui aussi, le 18/03/1915 à Minaucourt le Mesnil.
 

 

ENGAGE VOLONTAIRE à l'âge de 17 ans en 1915

126) Georges CONSEILLE

Arvert, CHARENTE-MARITIME

158-358e RI

Son frère Gabriel

Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU, trés ému de cette nouvelle ; il veut tout savoir sur ce grand-oncle qu'il n'a pas connu.

Né le 01/08/1897, fils d' Arthur et de Louise Julliot ; 1 frère

Classe 1915, matricule 196 au recrutement de Paris

Profession : Peintre

ENGAGE VOLONTAIRE le 12/05/1915

Incorporé au 17e RI puis passé au 158e RI le 29/04/1916

Disparu le 28/03/1917 à Beauséjour
Prisonnier de guerre au Camp de Limberg

Rapatrié le 23/12/1918

Citation :

"Jeune soldat de la classe 1917, venu au front sur sa demande le 09/11/1916, sous un bombardement de gros minenwerfel ennemis fait preuve du plus beau courage, guetteur dans une une partie du secteur, bouleversé par les torpilles, a continué à assurer son service avec calme et sang-froid. A été sérieusement contusionné à son poste de combat".

Médaille Commémorative de la Grande Guerre, Médaille Militaire
Réengagé pour 3 ans en 1928 au 23e RIC, Campagne de Chine en 1929 au 16e RIC
Nommé Caporal le 01/07/1930
Réengagé en 1932 Sous-Intendance des Troupes Coloniales de Tien-Tsin
Nommé Caporal-Chef
Embarqué à Shanghai en 1932 au 41e Régiment de Tirailleurs Malgaches
Nommé Sergent en 1933
Embarqué pour l'Indochine en 1933
Débarqué en 1936 à Marseille dans le Corps des Officiers de carrière
Dirigé en 1937 vers la Tunisie au 18e Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
 
Décédé le 31/12/1966 à Issy-les-Moulineaux
 

Nous remercions sa famille pour le généreux don fait à l'association.

 

 

125) Michel François BIOLLEY

Bonvillard, SAVOIE

158e RI, 110e RI

Annie a retrouvé son ARRIERE-PETIT-FILS. Cette plaque a été trouvée par Sol en septembre 2015.

"C’est avec une immense joie que j’ai reçu votre carte accompagné de la plaque de mon arrière grand père pour qui j’avais une grande estime.
C’est l’unique souvenir que j’aurais de lui et ce grâce à votre bienveillance." (Philippe Léridon)

 

Né le 31/10/1875, fils d' Antonin (boulanger) et d' Angéline Sandre
1,53m (a été ajourné en 1897 pour défaut de taille), cheveux châtains, yeux gris.

Profession : ramoneur, garçon d'hôtel et propriétaire d'un Hôtel-Restaurant à Lyon, 309 avenue berthelot,

Marié en 1901 à Lyon 2e à Jeanne Barut : 2 enfants Adrien et Marcelle

"Derrière l’immeuble, il y a avait un terrain de jeu de boule à la Lyonnaise. Mes arrières grands-parents élevaient également des poules, des lapins et un cochon. Pour l’anecdote ma mère a mangé du chat en guise de lapin gibelotte car ce dernier mangeait les poussins. Tout le monde n’y avait vu que du feu avant de l’apprendre. Mon arrière grand-père était un peu trop radical, peut être, mais avait le sens pratique.

 A la fin de la 2ème guerre mondiale, lors de la débâcle des allemands, mon arrière Grand Père avait dit que si un allemand franchissait la porte il ne ressortirait pas vivant. Pourtant, des résistants souhaitaient fusiller un soldat allemand fait prisonnier dans le jeu de boule de mes arrières grands-parents, mon arrière grand père leur a refusé car il n’y avait pas eu de jugement, ils sont donc aller le fusiller ailleurs.

 C’était surement un homme dur mais juste, c’était certainement un homme d’honneur".

Avec l'aimable autorisation de Philippe Leridon, son arrière petit-fils.

 

 

124) Joseph MESTRE

Saint-Etienne-sur-Usson, PUY-DE-DOME

358e RI, 92e RI

Grâce à Mme Rodet du FDA63 et à la Mairie de le Breuil-sur-Couze, Annie a retrouvé sa FILLE.
Cette dame a pris soin de son père jusqu'à son décés en 1974.
Joseph Mestre est né le 24/02/1887 à Réalmont (Tarn) dans la voiture de ses parents : Joseph (marchand-colporteur) et Emilie Bertin (chanteuse ambulante) de passage dans cette région.

Classe 1907, matricule 566 au recrutement de Clermont-Ferrand.

1,59 m, cheveux bruns, yeux gris

Profession : mineur, photographe (il était trés connu dans sa commune pour ses talents de photographe)

Marié en 1910 avec Anna Pinet. Forains et propriétaires d'un manège, ils ont eu 3 enfants : Paulette, Zovelande, Roger (mort en bas âge)

Roger Mestre

Mobilisé le 02/08/1914 au 358e RI

Evacué pour maladie à Baccarat le 19/03/1915 et à Marnay le 10/11/1916

Ses 2 filles sont tragiquement assassinées en 1945

Joseph avec sa 1ère femme Anna Pinet et ses deux filles Paulette à gauche, et Zovelande à droite

Aprés le décès de sa 1ère épouse, il a eu 2 autres enfants Joseph et Louise qu'Annie a retrouvée. Elle lui a beaucoup parlé de son père qui a eu une vie difficile et de nombreux déboires.
 
A la fin de sa vie, il lui a raconté avoir voulu retrouver une famille dont le fils était mort sur le champ de bataille ; il se rappelait avoir vu allongé son compagnon d'arme avec ses beaux cheveux.
il n'a pas eu le temps de retrouver la famille de ce soldat.
 

"Vous nous faites un merveilleux cadeau en nous faisant découvrir cet homme dont nous ne connaissions rien.

C'est comme s'il rentrait enfin dans son foyer et nous l'accueillons à cœur ouvert.

Tout ce qui concerne le passé me touche profondément, et chaque élément retrouvé sur notre famille très restreinte est un réel trésor. Ce qu'ils ont été et connu a fait ce que nous sommes, mes frères et moi et nous savons si peu de choses".

(Avec l'aimable autorisation de Mme Louise , sa fille)

 

 

123) Louis GIRARD

Augy-sur-Aubois, CHER

95e RI

Cette plaque a été trouvée par notre doyen Albert Varoquier quand le régiment combattait en 1915 à la Main de Massiges.

Avec l'aide de Mme Mangel Présidente du Souvenir Français de Nevers, Annie a retrouvé son PETIT-FILS plus qu'ému au téléphone, pour lui un des plus beaux cadeaux qu'il ait jamais eu à Noël : il a connu son grand-père qui était un homme malade et que sa grand-mère plus jeune a soigné jusqu'à la fin. Il a souffert de terribles séquelles de blessures de guerre.
Son grand-père lui avait dit que des soldats blessés appelaient leurs mères dans d'horribles cris.
 
Né le 23/10/1894, fils de Jean et de Marie Gouleau ; Classe 1914, matricule 780 au recrutement de Bourges.
1,61m, cheveux noirs, yeux bleu foncé
Profession : cultivateur, chauffeur d'auto.

Passé en renfort à la 2e Cie du 95e RI le 12/04/1915

Promu Caporal le 10/08/1916

Blessé évacué le 19/10/1916 à Haussonville (54) par plaie au thorax ; rentré au dépôt le 22/12/1916

De Juin à Décembre 1917, son régiment se bat à la Main de Massiges.

Passé au 236e RI le 30/10/1917

Promu Sergent le 15/08/1918

Hospitalisé du 30/09/1918 au 25/11/1918 ; en convalescence du 24/04/1919 au 19/06/1919

Marié en 1922 à Marthe Marcus : un fils Jean

Invalidité de 40% avec pension pour : "surdité totale de l'oreille droite ; cicatrice de la région temporale et de la région mastoïdienne droite, avec vertiges par lésions Labyrinthiques.
Marche hésitante, tendance à la chute aprés quelques mètres.
Névralgie faciale droite avec céphalées permanentes, séquelles d'ictus avec hémiplégie en novembre 1953 et d'un état comateux en mars 1954, troubles de la parole".

Médaille Militaire

"Merci vraiment merci pour cette médaille qui me touche droit au cœur". (Serge GIRARD, son petit-fils)

(Avec son aimable autorisation)

 

 

122) Alphonse Edmond BORDIER

Romilly, LOIR ET CHER

158e RI

Aprés de trés longues recherches, Annie a retrouvé son PETIT-FILS.
 
Né le 16/04/1891, fils de Louis et d' Angèle Bouju
1,66m ; cheveux châtains, yeux marron clair, cicatrice au front.
Profession : Employé des Chemins de fer

Caporal le 11/11/1913, Sergent le 29/08/1914, Adjudant le 16/11/1914

Blessé et évacué à Neuville-St-Vaast (62) le 09/05/1915 par éclats d'obus côté gauche paroi lombaire.

Passé au 158e RI le 01/05/1916, puis au 217e RI le 11/02/1917.
Le 26/01/1918 cassé de son grade et remis soldat de 2e classe pour le motif suivant :

"S'est présenté à la Gendarmerie pour faire viser son titre de permission dans un état complet d'ivresse et a causé du scandale en gare de Droué par sa tenue déplorable".

Avec Uranie Madaire qu'il épousé en 1918, ils auront Emile décédé à l' âge de 4 ans, et Eveline.

Pension de 10% pour blessures de guerre, fracture des 11e et 12e côtes gauche avec hernie costo-lombaire, opéré. Cicatrice douloureuse de 9cm.

 

 

Mort Pour La France le 17/04/1917

121) Eugène LACONDEMENE

Paris 18e, SEINE

95e RI

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Nous sommes malheureusement arrivés trop tard : sa fille, unique descendante, est décédée en 2004.

 
Né le 16/09/1888, fils de Claude et Eugénie Bruneau.

Aprés la mort de son mari, sa mère se remarie et abandonne Baptiste alors âgé de 13 ans.

"Cet enfant est né d'un 1er mariage. La mère déclare ne plus pouvoir le garder près de ses frères et soeurs - qu'il est très vicieux qu'il découche et qu' il a besoin d'être tenu sévèrement - pour ces raisons vient l'abandonner."

Classe 1908 recrutement Montluçon n°549
1,60m ; cheveux blonds, yeux bleus

Profession : cultivateur, employé de commerce

En 1910, a épousé Hélène Bruneau : une fille Marie-Louise

Caporal le 25/09/1910

Arrivé au corps le 03/08/1914, nommé Sergent le 25/08/1914

Citations :

"Sous-Officier d'élite en campagne depuis le début, a pris une part brillante à toutes les affaires où le Régiment a été engagé, s'est particulièrement distingué au combat de Mattexey (54) le 26/08/1914 où il a reçu une grave blessure en chargeant l'ennemi à la baïonnette et à Douaumont le 25 et 26/02/1916".
"Le 05/02/1917 au Four de Paris s'est distingué à nouveau en allant volontairement avec un Caporal et un Soldat chercher le corps d'un soldat d'une autre compagnie qui avait été projetté le matin même par l'explosion d'une mine prés d'un petit poste ennemi et que les Allemands pouvaient d'un moment à un autre ramener dans leurs lignes".

 

Tué à l'ennemi le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne)

Citation :

"Sous-Officier hors ligne d'un courage et d'une bravoure à toute épreuve.

Le 17/04/1917 a énergiquement conduit sa demi-section à l'attaque des tranchées Allemandes.
A été tué au moment où l'objectif atteint, il organisait la liaison avec une unité voisine".
Croix de guerre, Etoile de Vermeil.
 

 

 

Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès de Cécile Bertrand, sa nièce. Nous présentons à la famille nos plus sincères condoléances.

Mort Pour La France à Massiges le 25/09/1915

120) Louis ZAGALA

Bagnolet, SEINE-SAINT-DENIS

8e RIC, 23e RIC

(Cette plaque a été trouvée par Eric Marchal, probablement à l'endroit même où Louis a trouvé la mort)

Avec l'aide de Mr Keller du FA93, de Mr Domdedieu du FA75 et de Mme Levêque, Annie a retrouvé sa NIECE de 88 ans qui n'en revient toujours pas. Son père André lui parlait de son frère Louis : tous deux ont combattu à Massiges. Le père de son époux Henri BERTRAND également ! Il est photographié ici à la Main de Massiges en 1917. Il y a été blessé par un éclat d'obus.

"J'ai remis à plus tard le moment bouleversant de sortir de sa protection la plaque qui appartenait à Louis Zagala, mon oncle.

Mon père ne parlait pas la guerre qu'il avait faite, sauf à certains moments privilégiés d'abandon. Plus jeune de beaucoup dans la fratrie, j'écoutais, j'enregistrais, mais ne suivais pas tout. Je n'ai jamais oublié ces noms terribles : le chemin des Dames, Verdun, la Main de Massiges.

La plaque est maintenant en bonne place, protégée. Je la confierai à mes enfants...après eux?

J'admire le travail qui a été accompli, l'état d' esprit, de coeur, des personnes qui y ont participé. Grâce à elles, des gens comme moi, ont retrouvé la trace d'un être cher.

Je ne pourrais, ni ne voudrais, vous dire la violence, le bouleversement qu'a provoqué en moi cette nouvelle.

Je vous remercie pleinement pour votre action et le courage dont vous devez faire preuve pour la mener à bien. Je n'oublierai rien". (Mme Bertrand, sa nièce)

Nous avons appris avec beaucoup de tristesse son décès survenu le 06/04/2016, sa dernière lettre, bouleversante, nous était adressée.

"Je peux vous assurer qu'elle avait éprouvé une grande joie et un grand trouble lorsqu'elle a reçu cette médaille" (son époux Henri Bertrand)

Nous ne l'oublions pas.

Louis ZAGALA est né le 17/09/1885, fils de Louis et de Cécile Mirgot ; 1 frère et 2 soeurs.
1,60 m ; cheveux châtains, yeux gris, menton à fossette
Profession : Employé de commerce

Engagé volontaire

Citation :

Tué le 25/09/1915 en cherchant à atteindre une mitrailleuse dont le feu meurtrier
arrêté l'élan d'une vague d'assaut.

Croix de Guerre, Etoile de Bronze

Inhumé à la Nécropole Nationale du Pont du Marson (Marne), tombe n°4683
Sa veuve Germaine Delisse a reçu le 26/09/1915 une pension de 563 fr ; elle s'est remariée en 1920.

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur Henri Bertrand, son neveu)

 

 

Mort Pour La France à MASSIGES le 28/12/1914

119) Ignace MARANINCHI

Moncale, HAUTE-CORSE

8e RIC

Avec l'aide de la Mairie de Moncale et des Archives de Marseille, Annie a pu retrouver sa NIECE très émue.

En la recevant, c'est un peu comme si mon oncle "après un long voyage rentrait à la maison." (Mme Laugier-Maraninchi)

Doudou, bénévole, a trouvé cette plaque probablement à l'endroit où Ignace Maraninchi a perdu la vie.

Né le 25/04/1881, fils de Bastien et de Restitude FOSSATI ; 2 frères dont un, Antoine, également MPLF le 24/06/1915 à l' hôpital Chauzy de Ste Ménéhould, classe 1901, matricule 227 au recrutement d'Ajaccio.

1,54 m cheveux et yeux châtains ;

Professions : cultivateur, berger

ENGAGE VOLONTAIRE pour 5 ans :

- Chine de 1900 à 1902 (3e Bataillon de marche en Extrème-Orient)

- Tonkin de 1902 à 1903 (Bataillon Infanterie Coloniale de Shangai)

Rengagé pour 3 ans en 1904

- Cochinchine de 1903 à 1905 (8e RIC-23e RIC-8e RIC-4e RIC-12e RIC-11e RIC)

Rengagé pour 5 ans en 1907

- Tonkin de 1909 à 1914 (9e RIC-1er RIC)

Nommé Sergent le 12/03/1914 et au passé au 8e RIC

Tué le 28/12/1914 à Massiges

Citation :

" Le 28 décembre 1914, est parti à l'assaut avec un courage remarquable donnant à ses hommes le plus bel esprit de sacrifice et de mépris de la mort. Tombé glorieusement au moment où il atteignait la tranchée ennemie. "

Plaque sur l'église de Moncale

(Avec l'aimable autorisation de Mme Laugier-Maraninchi,sa nièce, que nous remercions pour son don)

 

 

118) Célestin AUBARD

Crevant, INDRE

95e ri

Aidée de la secrétaire de Mairie d' Aiguerande, Annie a retrouvé ses 3 PETITES-FILLES, très émues de cette nouvelle. Cette plaque a été trouvée par Albert Varoquier sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait en 1917 à la Main de Massiges.

Né le 26/08/1889, fils de Silvain et de Marie Delaume ; classe 1909, matricule 537 au recrutement de Chateauroux.

1,63 m ; cheveux châtain et yeux bleu clair

Professions : cultivateur et cafetier

Parti au 85e ri le 07/08/1914

Blessé aux 2 mollets le 09/09/1914 à St Pierremont : fracture tibia droit et perforation mollet gauche par éclats d'obus dans les Vosges.

Rentré au dépot le 05/04/1916, passé au 95e ri le 26/07/1916

Disparu le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne), captivité en camp simple, rapatrié le 28/11/1918.

Son frère Ferdinand, soldat du 16e BCP (Bataillon de Chasseurs à Pied) est MPLF à 21 ans le 25/09/1915 à Auberive (Marne).

Pension 10% pour cicatrice adhérente tibia droit.

A épousé en 1919 à Aiguerande, Marie Mercier : 2 filles, Andrée et Edmée.

Décédé le 09/12/1947 à La Châtre.

(Avec l'aimable autorisation de Mmes Proton et Bommier)

 

 

117) Justin RICHARD

Targon, GIRONDE

142e RI

Cette plaque a été trouvée par Jean-Pierre Mainsant , probablement perdue entre novembre 15 et avril 1916 à la Main de Massiges, à l'Arbre aux Vaches ou à Ville Sur Tourbe.

Une de ses PETITES-FILLES a été retrouvée. Très surprise de la nouvelle, elle aurait aimé que sa maman (décédée en 2011) soit encore vivante pour en parler. Elle recevra la plaque avec plaisir.

"C’est avec beaucoup d’émotion que nous venons de recevoir la plaque de notre Grand-Père, Justin RICHARD, retrouvée par JP MAINSANT, à la Main de Massiges, et transmise par vos soins.
Nous tenons très vivement à remercier tous les membres de votre Association pour leur implication et persévérance, qui nous ont permis d’ouvrir une page de notre Histoire, d’avoir une lecture de l’Histoire de notre pays plus.. personnalisée.
Une pensée toute particulière et un très chaleureux Merci à Annie Mandrin, pour sa pugnacité, et l’émotion qu’elle m’a transmis lors de son appel téléphonique, ainsi qu’à Marie Sol Monino pour la transmission de la plaque .
Issus d’une grande famille, en effet, Jean René RICHARD, notre papa, décédé en 1968, fils ainé de Justin, a eu 8 enfants, (dont 2 disparus aujourd’hui). 16 petits enfants et 21 arrières petits enfants.
Notre maman nous a quittés en 2011, à l’âge de 95 ans, et de fait, nous nous rendons compte que nous n’avons finalement aucune connaissance de cette période, ni aucune information concernant nos aïeuls, encore moins de photos.
Pourquoi ?
Quotidien trop lourd à gérer, pas le temps de raconter des histoires, ni Notre Histoire.. ?
Querelles familiales .. ??..
Happés par le présent, tournés vers le futur, finalement peu vers le passé, aujourd’hui, plein de questions nous assaillent, mais les réponses vont être longues et difficiles à obtenir. Les années ont passé.. les témoins disparus…
Même les plus âgés d’entre nous n’ont que très peu de souvenirs..
Mais ce fait nouveau, cette médaille, nous ouvre l’esprit et notre curiosité s’en trouve aiguisée.
Nous allons fouiller, creuser, à l’instar de vous-même, pour faire émerger cette période méconnue.
Nous voilà sensibilisés également à cette bouleversante période, 14/18, d’une manière différente, plus proche, plus personnelle.
Nous vous renouvelons nos plus vifs et sincères remerciements.
Nous nous permettons de vous adresser un chèque au nom de votre Association, petit écot symbolique, pour vous permettre de continuer ce travail fastidieux, mais Oh ! Combien gratifiant
Nous envisageons, peut-être sur 2016, de faire une visite au site de La Main de Massiges,
pour voir, ressentir de plus près .. imaginer.. et se recueillir..
Peut-être aurons-nous le plaisir de nous croiser ?? Nous vous en informerons .
"

Justin RICHARD, fils de Guillaume et Marguerite Chastaing, est né le 16/08/1887.

Profession : cultivateur

Classe 1895, matricule 3458 au recrutement de Bordeaux

1,70 m ; cheveux châtains, yeux bleus

A épousé Françoise Duvigneau : 1 fils, René

 

Rappelé le 06/08/1914 au 18e Groupe Spécial, affecté au 142e RI

Classé Service Auxiliaire le 13/04/1916 pour "édentition - 19 dents absentes"

Passé au 3e Régiment d' Artillerie (RA) le 01/07/1916, au 58e RA le 01/04/1917, puis au 32e RA le 28/08/1917

La famille RICHARD avec, à gauche, la belle-fille de Justin

(Avec l'aimable autorisation de la Famille RICHARD que nous remercions châleureusement pour leur très généreux don)

 

 

Plaque perdue pendant la Grande Offensive de Septembre 1915 à la Main de Massiges

116) Marcel CANAVI

Pontailler-sur-Saône, COTE D'OR

Téléphoniste du 23e RIC

Aidée par Mme Duchâtel parente, Annie a retrouvé son ARRIERE-PETIT-NEVEU.

La plaque a été trouvée en juillet 2015 sur la Côte 191 par Eric Marchal, lors des travaux de remise en état des tranchées.

Né le 20/01/1894, fils de Charles et Alexandrine Benoit ; 2 frères et 1 soeur ; classe 1914, matricule 1012 au recrutement de Dijon.

Profession : Domestique de culture

1m75 ; cheveux châtains, yeux gris bleu, cicatrice au front

23e RIC, 21e RIC puis 48e RA

Citation :

"Téléphoniste d'un courage et d'un dévouement absolus, toujours prêt à partir pour la réparation des lignes, le 21/08/1918 assure malgré un bombardement violent d'une façon permanente la liaison de sa Compagnie avec le groupe".

Atélectasie du poumon droit suite à une pleurésie, emphysème

En 1920 pension temporaire à 60%

A épousé le 27/05/1922 à Paris, Madeleine Prunieras.

Décédé le 22/05/1924 ; sa femme le suivra 6 jours plus tard !

 

 

115) Joseph TROTOUX Mort Pour La France à 30 ans

Bazouges la Pérouse, ILE ET VILAINE

35e ri puis 172e/372e ri

Robert et Annie ont retrouvé ses PETITS-NEVEUX, trés surpris de cette nouvelle mais heureux de recevoir cette plaque.

Merci à Doudou, bénévole, qui nous a confié cette belle plaque en cuivre à 2 trous donc datant de 1916. La plaque a probablement été perdue quand Joseph était avec son régiment (le 35e RI), à la Main de Massiges du 1er au 16 octobre 1916.

Né le 14 juin 1888, fils de Victor Célestin et de Jeanne Jamin, 1 soeur et 3 frères : l'un est amputé de la jambe droite suite à des blessures de guerre, Médaille Militaire, Croix de Guerre avec Palme ; l'autre est MPLF porté disparu.
Marié à Léontine Leray le 23 octobre 1911

Classe 1908 Matricule 634, recrutement de Vitré.

Rappelé le 3 août 1914 au 124e RI

Blessé le 1 octobre 1914 : plaie à la main droite

Intoxiqué par les gaz le 26 mai 1916 au Moulin de Vaux
Passé au 35e RI le 30 août 1916 puis au 172e/372e RI le 16 octobre 1916 où il part en Orient.
Evacué le 14 août 1918, rentré au dépôt le 30 décembre 1918

Décédé en permission le 20 janvier 1919 à Bazouges la Pérouse, d'une maladie contractée en service

" Campagne sur le front français puis sur le front Salonique où il avait pris des germes du mal (syphilis) qui a terrassé sa constitution pourtant solide" (Bulletin paroissial de la Bazouges la Pérouse 1919)

 

 

114) Victor BERNARD

Châlons-sur-Marne, MARNE

Sergent du 95e ri

Avec la précieuse aide de Mr Pierre VESSERON, bénévole du FA de Clamart, Annie a retrouvé un des PETITS-FILS de notre soldat, un monsieur charmant qui était très surpris de cette nouvelle. Il a fait toute la généalogie de sa famille et connait bien le parcours militaire de son grand-père.

"Cette extraordinaire et très belle histoire me fait tellement plaisir que je me sens obligé de la raconter à tout le monde. "

Cette plaque a été trouvée par Albert Varoquier dans le secteur immédiat de Massiges sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait en 1917 à la Main de Massiges.

Né le 01/08/1891, fils de feu Marie Jean Baptiste (Secrétaire de la Direction de l'Asile d'aliénés) et de feue Marie Pardieu ; tuteur : Me Anchier

Classe 1911, matricule 1436 au recrutement de Châlons/Marne

Profession : dactylographe

1,58 m ; cheveux noirs, yeux verdâtres

Caporal puis Sergent en 1913

A épousé le 30/11/1915 à St Nazaire (44) Lucie Le Gourrierec : une fille Jeanne.

Passé au 13e ri le 20/10/1915 puis au 95e ri le 31/05/1916

Disparu le 17/04/1917 au Bois de La Grille (51), signalé comme Prisonnier au Camp de Solten

Les 9 pages déchirées d'un petit carnet où il raconte son quotidien de prisonnier seront prochainement en ligne dans CARNETS...Témoignage précieux et détaillé de ses années de captivité.

Rapatrié le 17/01/1919

Décorations : Médaille Militaire, Croix de Guerre, Croix du Combattant, Médaille Commémorative, Médaille Interalliée
Adjudant en 1927, Adjudant-Chef en 1932
 
Rappellé à l'activité en 1944
 

Avec son épouse dans les années 1948

Avec son petit-fils Joel, en 1955

(Avec l'aimable autorisation de Joel Pasco)

 

 

113) Eugène BRIOIS

Paris 5e, SEINE

Sergent du 158e RI

Grâce à l'aide de Mr Nomdedeu du FA75 et de la secrétaire de l'Etat-Civil de la Mairie du Perreux sur Marne, Annie a retrouvé un de ses PETITS-ENFANTS, très ému.

Né le 02/11/1895 à Paris 5e, fils naturel de Blanche Briois ; classe 1915, matricule 1089 au recrutement de la Seine 1er Bureau.
Profession : Magasinier

1,63m ; cheveux bruns, yeux marron

Passé au 158e RI le 01/06/1916

Citations :

"Soldat intelligent et courageux, a fait preuve de sang froid au cours d'un violent bombardement, pendant lequel il a volontairement observé l'ennemi.

Le 07/08/1916 guetteur dans une tranchée absolument bouleversée par les torpilles, ont par leur vigilance
et leur sang froid empêché une reconnaissance ennemie à pénétrer dans nos lignes et l'on repoussé à coups de grenades.
Cité à l'Ordre du Régiment pour sa belle conduite au combat le 11/07/1916

Blessé le 11/11/1916 à Vauquois, plaie au côté par l'explosion d'une torpille

 

Le 03/09/1917 au cours d'un coup de main exécuté par la section d'Elite du Régiment auquel il appartenait s'est signalé par son entrain apporté à l'attaque, par son énergie, sa bravoure, son sang froid à la réussite de l'opération.
Excellent gradé énergique et brave pour un coup de main exécuté le 25/04/1918, pénètre dans la deuxième
tranchée ennemie et incendie des abris occupés malgré l'intervention d'une contre attaque ennemie.

Décorations : Croix de Guerre, Médaille Militaire.

Il a épousé en 1920 à Pithiviers Eglantine Poulet ; ils ont eu une fille Simone.

Décédé le 31/10/1939 à l'Hôpital Militaire de la Caserne Agel à Beauvais.

 

 

112) Antoine ROCHE

Vicq, ALLIER

Caporal au 95e ri

Grâce à la Mairie de Lalizolle (03) Annie a retrouvé son PETIT-FILS.

Cette plaque a été trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Né le 30/04/1893, fils de François et de Mélanie Godefroy ; classe 1913, matricule 600 au recrutement de Montluçon (Moulins)

1,72m ; cheveux châtains-clairs, yeux jaunes

Profession : cultivateur et domestique au service de sa mère qui s'est remariée (!)

95e RI

Blessé le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne) : plaie de la main droite

Citation :

"Gradé d'un courage et d'une bravoure de tous éloges. Le 17/04/1917 s'est porté à l'assaut des tranchées Allemandes avec son entrain habituel et a été bléssé au cours de la progression".

Croix de Guerre Etoile de Bronze

A épousé en 1918 LEVEQUE Germaine : une fille Simone
Atteint de Tuberculose pulmonaire
 
 Décédé à Bellenaves (03) le 01/08/1924 

 

 

111) Albert MARTIN

Ban-sur-Meurthe, VOSGES

358e ri

Grâce à l'aide de Mme Olivier et une amie du FA88, Annie a retrouvé son PETIT-FILS. La plaque sera trés bien accueillie, l'échange a été trés émouvant car dans ces Vosges où tout a été détruit pendant la 2e guerre mondiale, les gens manquent de documents sur leurs familles. Sa fiche est une reconstitution.

"Nous tenons particulièrement à vous remercier pour ce souvenir qui rapproche un peu plus notre famille de notre grand-père. Mon époux ne l' a malheureusement pas connu.
Nous prenons conscience du courage de tous ces jeunes hommes qui se sont battus pour notre liberté et nous rendons hommage à tous ceux qui prennent de leur temps pour rechercher et restituer ces trésors 100 ans après. Avec toute notre gratitude". (M et Mme Bertrand, petits-enfants d' Albert Martin)

 

 

Né le 21/04/1892, fils naturel de Marie Martin ; classe 1912, matricule 2533 au recrutement d' Epinal
Profession : Propriétaire-exploitant
358e RI
1,60m ; cheveux châtains, yeux jaune clair
A épousé en 1918 Marie Fleurance ; ils ont eu une fille Yvonne.
 

 

 

110) Daniel ROBIN

St Gelven, COTES D' ARMOR

56e RI

Cette plaque a été trouvée par Eric Marchal.

Son PETIT-FILS a été retrouvé ; lui ne l'a pas connu car il est né en 1972, mais cela a beaucoup d'interêt pour lui car il est porte-drapeau pour l'Association des "anciens cols bleus" de la Marine de l'Ammac 22.
 
Né le 04/02/1897, fils de Jean Marie et de Mathurine Derrien

Classe 1917, matricule 104 au recrutement St Brieuc

Profession : cultivateur

Incorporé au 47e RI en 1916, puis au 56e RI en 1917.

Son régiment se bat de février à décembre 1917 puis de Janvier à Mars 1918 dans le secteur de Massiges où il perdra probablement sa plaque (Butte du Mesnil et Maisons de Champagne et Beauséjour)

Fait prisonnier le 01/03/1918 à la Butte du Mesnil, interné à Giessen (Allemagne)
Rapatrié le 28/11/1918

A épousé en 1925 Ambroisine Le Paul ; 1 fille Yvette

Décédé à St Gelven en 1971

 

 

109) Léon BRACQUART

Paris 10e, SEINE

105e Régiment d'Artillerie, 5e bataillon d' ouvriers artilleurs

Plaque trouvée par Eric Marchal. Son PETIT-FILS a été retrouvé.

Né le 12/03/1891, fils de Gustave Albert et de Blanche Touchard, Classe 1911, matricule 1007 au recrutement de la Seine

1,73m ; cheveux châtain, yeux bleu clair

Profession : métreur de couverture de plomberie couvreur

Incorporé au 105e RA, 5e Bataillon Ouvriers Artilleurs

En 1922, époux de Marcelle Cleron, divorcé en 1939, remarié la même année ; 3 enfants : Madeleine, Jacques et Gilles.

Décédé le 12/06/1950 à Paris 4e

 

 

108) Marcellin ALIAS

La Salvetat-Peyrales, AVEYRON

8e RIC

Plaque trouvée par Albert Varoquier à Massiges.

Grâce à l'aide de la secrétaire de la Mairie de Rieupeyroux, Annie a retrouvé une de ses PETITES-FILLES. Notre soldat a 21 petits-enfants !

"Petite-fille de Marcellin Alias, je garde des souvenirs très précis de mon grand-père, tant apprécié par son extrème discrétion, son humeur toujours égale que par sa gentillesse. Lorsque nous gardions le troupeau de vaches, il me chantait "la Madelon" "Malbourgh s'en va-t-en guerre" etc...

Pour mon grand-père, ce fût le mutisme total par rapport à cette période si douloureuse de sa vie, comme la plupart de ces soldats revenus de cet enfer.(...) Je me rappelle de ce grand-père souffrant d'une insuffisance respiratoire sévère dûe aux gaz asphyxiants (non reconnue apparemment sur l'extrait du registre militaire?) Je ne désespère pas de venir un jour à Massiges, pour fouler cette terre meurtrie où tant d'hommes ont souffert et dont la plupart y ont perdu la vie pour redonner la liberté à notre cher pays"

(Brigitte Delcros, petite-fille de Marcellin Alias)

Né le 01/04/1887, fils de feu Jean et de Marie La Garrigue ; classe 1907, matricule 803 au recrutement de Rodez.

1,60 m ; cheveux et yeux châtains

Profession : cultivateur

A épousé en 1914 Rosalie Marre : ils ont eu un garçon, René et une fille, Marcelle et...21 petits-enfants !

Rappelé le 01/08/1914 au 8e RIC

Blessé par balle le 16/09/1914 à Massiges : "ablation de la phalange du doigt, profond sillon cicatriciel du médius gauche, moignon vicieux douloureux à la pression."

Campagne d' Orient (Salonique) du 16/12/1916 au 09/08/1918.

Passé au 24e RIC le 10/08/1918.

Pension de 10% pour "amputation 3e phalange médius gauche".

Noces d'or en 1964, avec, sur ses genoux, la petite Francette qui recevra sa plaque 51 ans après !

Décédé le 03/01/1970 à Rieupeyroux.

(Avec l'aimable autorisation des petits-enfants de Marcellin Alias)

Nous remercions Mmes Brigitte Delcros et Monique Cavalier pour leur don.

 

 

107) Marcel COULON

Dun-sur-Auron, CHER

95e ri

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Ses NEVEUX ont été retrouvés : très ému, l'aîné recevra la plaque. Il a bien connu son oncle. Son père - frère de Marcel - a tenu un journal jour après jour. Il était Chasseur de 1ère classe, Brigadier et dans la Cavalerie Légère.

Henri COULON, 11e Régiment de Chasseurs à Cheval, 41e Division

"C'est avec une profonde émotion que nous avons reçu la plaque de notre oncle, Marcel Coulon.

Il est à peine pensable qu'une telle découverte ait eu lieu quand on sait ce que furent les tranchées, que des milliers d'hommes s'y sont battus avec un courage inouî sans oublier tous ceux qui revinrent blessés ou y trouvèrent la mort".
 

Né le 18/09/1894, fils de Charles et d'Esther Jacquet ; 2 frères et 2 soeurs.

1,61 m ; cheveux bruns, yeux gris ; yeux enfoncés et menton à fossette

Profession : horticulteur-jardinier

Classe 1914, matricule 1449 au recrutement de Bourges

Arrivé au Corps le 02/04/1914

Evacué malade du 29/08/1916 au 01/10/1916

Disparu au Bois de la Grille le 17/04/1917
Prisonnier au Camp de Vahn, rapatrié à l'Armistice
 
En 1924 à Dun, a épousé Marie Romieux et s'est remarié en 1934 à Bourges avec Lucie Faucard.

Décédé le 07/04/1960 à Dun-sur-Auron.

 

 

106) Jean CHAPUT

Bussy, CHER

95e RI

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Avec l'aide de Mr René Gevaert, Annie a retrouvé son PETIT-FILS : il l'accueillera avec une immense joie et une très grande émotion.

Né le 01/04/1890, fils naturel de feue Anne Chaput (avait un tuteur)

Classe 1910, matricule 1621 au recrutement de Bourges

1,64 m ; cheveux chatain et yeux gris

Profession : manoeuvre spécialisé

A épousé en 1914 Louise CHARVY : ils ont eu 3 filles et 1 fils

 

Arrivé au 95e ri le 03/08/1914

Blessé et évacué le 20/08/1914 à Sarrebourg - contusion épaule droite par éclat d'obus, retour aux Armées le 10/10/1914

Evacué pour fièvre typhoide le 11/12/1914, retour aux Armées le 24/06/1916

Blessé le 02/02/1917 au Four de Paris à la main gauche par balle (soigné au poste de secours), entrée ambulance 1/8 de Villers Dancourt du 26/03 au 06/04/1917.

De Juin 1917 à Juillet 1918, son régiment se bat à la Main de Massiges.

Evacué malade le 18/08/1918

Citation :

"Bon soldat, brave et courageux. S'est distingué à plusieurs reprises. Blessé 2 fois"
Croix de Guerre Etoile de Bronze. Médaille Militaire

Décédé en 1954 à Bourges

 

 

105) Armand CHAMARET Disparu MPLF à 29 ans

St Babel, PUY-DE-DOME

95e ri

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Le fils d'adoption de sa fille Lucienne a été retrouvé : il accepte bien volontiers la plaque.

Né le 01/08/1887, fils de Louis et de Marie Dichamp (épiciers)

Classe 1907, matricule 1738 au recrutement de Clermont-Ferrand

1,54 m ; cheveux noirs, yeux gris

Profession : épicier

Marié à Marie Laroux en 1912, divorcé en 1913 : une fille Lucienne reconnue Pupille de la Nation, décédée en 2002.

1 frère Jean, étudiant en Lettres à Paris, médecin aide-major au 2e Régiment d'Artillerie, mort par suicide le 15/04/1916. Sentiment d'impuissance face à toutes ces horreurs ou de frustration? Certains médecins vivaient mal de ne pas pouvoir partir faire leur devoir et combattre comme les autres...

Disparu le 17/04/1917 au Bois de la Grille

 

 

104) Jean Norbert GOURG

La Barp, GIRONDE

Sergent téléphoniste au 3e Régiment d'Infanterie Coloniale

Plaque trouvée par Jean-Pierre Mainsant dans le secteur de Massiges.

Grâce à l'aide de Maïté du G.E.G33 et des Mairies de Le Barp et de Salles, Annie a retrouvé ses 2 PETITES-FILLES.

"C’est effectivement un souvenir précieux – Grand-Père Norbert est décédé en Octobre 1949,  j’avais 10 ans 1 /2 et je me souviens très bien de lui - il était gazé et souffrait beaucoup."

Je vous remercie du fond du cœur pour m’avoir envoyé  la petite plaque de grand-Père – j’ ai 3 enfants de 50 à 44 ans qui eux aussi vont admirer cette plaque que cet homme admirable avait sur lui – sa fille  ( maman ) D. c . d   depuis 8  ans – aurait été si heureuse – elle vénérait  son papa - grâce a des gens comme vous.

La Main de Massiges nous permet de retrouver ces trésors – je vous embrasse et vous dit merci à tous".

(Maryse Hazera Castro, sa petite-fille)

Né le 26/12/1892, fils de Jean et de Marie Lanuc

Profession : cultivateur ; 1,67 m 

Classe 1912, matricule 951 au recrutement de Bordeaux

Blessé le 23/08/1914 à Charleroi : épaule traversée par une balle

Passe au 3e RIC en 1915 (présent à Massiges, côte 191)

1ere CITATION

2e CITATION

Croix de Guerre, Etoile de Bronze, Médaille Militaire

Passe au 65e Bataillon de Sénégalais, 74e Bataillon de Sénégalais, puis au 28e Bataillon de Sénégalais

Promu Sergent en juin 1918

En 1920, Il épouse à Salles Lucie Pujurneau ; 2 filles Marie Eugénie et Marie.


(Avec l'aimable autorisation de Maryse Hazera Castro, sa petite-fille)

 

 

103) Louis Joseph DESHAIS

Chateauroux, INDRE

Caporal du 95e RI

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Grâce à l'aide de Mme Gabillaud de la Mairie de Tendu, Annie a retrouvé son PETIT-FILS, vraiment très ému. Sa grand-mère est décédée 2 mois après son époux : elle avait trop de chagrin.

Né le 21/11/1890 , fils de Henri (journalier) et de Justine Rousseau (épicière)

Classe 1910, matricule 1499 au recrutement de Chateauroux

Profession : cultivateur

1,69 m ; cheveux et yeux châtains

Evacué blessé le 25/08/1914 : blessures jambe droite et main gauche par balle à Orthoncourt, (Vosges), rejoint le front le 25/10/1914

Disparu le 17/04/1917 au Bois de La Grille (Marne)

Signalé comme Prisonnier à Limburg/Lahm (Allemagne)

Rapatrié le 02/12/1918

A épousé Marie Sterling ; 2 filles Henriette et Simone

Décédé en 1962 à Tendu

(Avec l' aimable autorisation de Jean Louis Lemaire, son petit-fils)




 

102) Ernest Joseph BESANCENOT

Bonnencontre, COTE D'OR

Sous-Lieutenant puis lieutenant du 95e RI

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Annie a retrouvé son PETIT-FILS, trés à l'écoute et trés ému de cette plaque qu'il recevra avec un grand plaisir : "Mes très sincères félicitations pour ce remarquable travail de mémoire"

Né le 26/04/1895, fils de Joseph et Marie Mauchausse
Classe 1915, matricule 236 au recrutement d' Auxonne

Disparu le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne), signalé comme Prisonnier à Giessen (Allemagne)

Rapatrié en Novembre 1918
A épousé en 1919 Justine Clergironnet : de cette union naissent 3 enfants.
(Avec l'aimable autorisation de Jean-François Besancenot, son petit-fils)

 

 

101) Léon VILLETTE MPLF à 24 ans

ALLIER

Caporal du 95e RI

Plaque trouvée par Bébert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917. L'association la conservera ; nos recherches n' ont pu aboutir. Léon Villette n'avait aucune famille et il n'a pas eu le temps d'avoir la sienne...

Né le 30/01/1893, pupille de la Nation

1,59 m ; cheveux châtain, yeux marrons

Profession : cultivateur

Classe 1913, matricule 2620 au recrutement de Montluçon.

Incorporé à compter du 28/11/1913 

Blessé le 13/10/1914 à la forêt d'Apremont par petit éclat d'obus dans la cuisse gauche, évacué le le 19/10/1914, reparti aux Armées le 13/01/1915

MPLF le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne)


Citation : "Désigné pour exercer le commandement d'un groupe de nettoyeurs pour l'attaque du 17/04/1917. S'est acquitté de cette mission avec le plus grand courage et est tombé au Champ d'Honneur en essayant d'aborder un blockhaus ennemi garni de mitrailleuses."

Croix de Guerre - Etoile d'Argent

 


100) Georges Silvain AUBRUN

St Amand Montrond, CHER

95e RI

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Avec l'aide de la Mairie de St Amand Montrond, Annie a retrouvé ses PETITS-ENFANTS.

"Me voilà enrichie de souvenirs que je transmettrais à mes enfants et petits-enfants."

"C est un plaisir de revivre un passage très important dans la vie de mon grand père Georges Aubrun. 
Enfant, j ai eu connaissance sur cette période  mais rien de plus, l histoire est très intéressante. Merci 
Grâce à vous et votre équipe passionnée, nous possédons des éléments écrits et documents  complets de Georges Aubrun pendant la guerre.
Enfants, petits-enfants et cousins seront informés".
(Mireille Doisne, sa petite-fille)

Né le 06/09/1886, fils de Silvain et de Catherine Begassat

Classe 1906, matricule 1434 au recrutement de BOURGES

A épousé le 01/08/1912 Agathe Moreau ; un fils, Roger

Blessé le 19/10/1914 à Cuinchy (02) : "plaie main gauche par balles"

Blessé le 05/11/1915 à Perthes : "plaie région temporale gauche et plaie région nasale".

Entre Juin 1917 et Juillet 1918, son régiment se bat à la Main de Massiges.

Le 10/08/1918 intoxiqué par gaz ennemie dans les tranchées de 1ère ligne.

Sa médaille militaire

Décédé le 28/09/1975 à St Amand

(Avec l'aimable autorisation de Mireille Doisne)

 



99) Paul Henri MANCON

Fontenay-sur-Orne, ORNE

117e ri


Plaque trouvée par Albert Varoquier dans le secteur de Massiges. Ce soldat aurait perdu sa plaque à cette période :

"En 1916, la nouvelle année apporte au 117e une périlleuse mission ; la garde de la Main de Massiges (janvier – juillet).
Enlisé dans les boues de ce secteur difficile, il s’acquitte de longs et pénibles travaux par un hiver rigoureux exécutant de nombreux coups de main et parant ceux de l’ennemi"
. (Notice historique sur le 117e ri)

Grâce à un cousin Bruno Vivier, Annie a retrouvé ses PETITS-ENFANTS et nombreux arrière petits-enfants.

"Je salue votre généreux travail , vous réitère mes plus vifs remerciements et vous assure de ma reconnaissance . 

J'ai été profondément touché par votre appel . Une intense émotion m'a envahi , que vous avez dû percevoir . La gorge serrée , j'ai cru que j'allais " craquer " avant la fin de notre entretien . 

Notre grand-mère , l'épouse de Paul Mançon , institutrice de campagne , merveilleuse de tendresse , de générosité , de courage ( lors de la 2ème guerre , elle a " usé " de ses fonctions de secrétaire de mairie pour soustraire - ou fausser - à l'occupant , à ses risques et périls , un certain nombre d'informations sur tel ou tel , non sans prévenir l'intéressé d'avoir à se faire oublier ) , a gardé en elle , par pudeur , par délicatesse et pour nous épargner , le souvenir de l'indicible douleur causée par la perte , en quelques années , d'un enfant de 9 mois et d'un mari de 29 ans . Je pense aux nombreuses mères , aux nombreuses épouses qui ont vécu , parfois seules et démunies , cette tragédie innommable . Le plus souvent sans la moindre reconnaissance .

Notre grand-père va pouvoir prendre la place qu'il mérite et rejoindre notre grand-mère dans nos cœurs et notre mémoire . 

Merci infiniment à vous Madame et à votre association" . (Jean-Claude Decaen, son petit-fils)

Né le 08/06/1895, fils de Théodore et de Pascaline Mançon (Morte Pour La France dans un bombardement le 06/06/1944) ; 8 frères et sœurs.

Profession : Boucher

1,64 m ; cheveux blonds, yeux bleu

Classe 1915, matricule 162 au recrutement d' Argentan

Parti aux Armées le 31/03/1915

Passé au 243e ri le 12/06/1915

Evacué le 10/10/1915, reparti aux Armées au 117e ri le 29/12/1915

Citations :

- « Bon soldat. A courageusement rempli son devoir dans la journée des 18-18 et 20/07/1916 et 1er et 2 août. A notamment demandé à faire partie des 2 patrouilles qui ont été effectuées dans des circonstances particulièrement dangereuses. »

- "Très bon soldat intelligent, très brave au feu. S'est distingué notamment lors des attaques des 20 et 23 mai 1917".

Nommé Caporal le 05/06/1917

Blessure : Hydarthrose genou gauche le 11/03/1918 au Mont-Haut, il était en partie enterré sous un abri effondré.

Blessé évacué le 11/03/1918, rentré au dépôt le 19/06/1918, déclaré inapte 2 mois

Croix de Guerre - Etoile de Bronze

A épousé Jeanne Magenham (Institutrice) ; 2 enfants : Jean décédé en bas-âge, et Paulette

Décédé le 28/04/1925 à Ménil-Froger.


 

98) Louis GILLET

Bey, SAONE ET LOIRE

56e ri

Plaque trouvée par Albert Varoquier dans le secteur de Massiges. Le 56e ri s'est battu à plusieurs reprises dans le secteur de Massiges (Tahure, Beauséjour, Mesnil, Maisons de Champagne : tous des villages détruits aujourd'hui), d'où la présence de cette plaque.

Grâce à la Mairie de Bey et à Mme Gillet Claude, une parente proche, Annie a retrouvé son NEVEU : il était trés surpris et surtout trés ému : à la mort de son père il est allé habiter chez son oncle Louis et sa tante Philomène pour vivre avec eux à Chalon sur Saône. C'est vraiment avec un immense plaisir qu'il recevra cette plaque.

Né le 05/05/1883, fils de Claude (sabotier) et de Françoise Bonjour ; 1 frère

1,72 m ; cheveux châtain clair et yeux châtains

Classe 1903, matricule 1198 au recrutement d' Auxonne

Profession : employé de Banque

Epouse en 1908 Marthe Fernoux dont il divorcera ; un enfant mort en bas-âge

Blessé le 25/05/1915 au Bois d'Ailly : plaies cuisse gauche et bras droit par éclats d'obus

Citation : "Soldat plein d'allant et sang-froid. S'est conduit courageusement lors d'une opération executée le 3 juillet 1918, en servant les obusiers stockes malgré les ripostes ennemies."

Croix de Guerre et Etoile de Bronze

Remarié en 1931 avec Philomène Rue de 10 ans son ainé - sans enfant, mais il a élevé son neveu Marcel Gillet que nous venons de retrouver.

Avec l' aimable autorisation de son neveu


 

97) Jean Paul surnommé Pierre BOIS

Juif, SAONE-ET-LOIRE

95e RI

(Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917)

Avec l'aide trés efficace de la Mairie de Juif, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE, très émue de cette nouvelle et ses arrières petits enfants.

Son arrière-petit-fils, Didier Morin nous a adressé ce bouleversant mail qui donne tout son sens à notre travail de mémoire :

"Si vous ne faisiez pas ce travail incroyable, long, minutieux, et avec un tel respect ( et bien plus j'imagine ), tous ces soldats et leurs destins tragiques resteraient dans l'oubli, et leurs propres familles ne sauraient rien ou si peu. Et les soldats qui sont rentrés ne voulaient ou ne pouvaient pas dire ce qu'ils avaient vécu. C'est pourquoi je vous dis encore mon admiration et mes remerciements (...)

Votre travail à tous est remarquable, encore inconnu jusqu'à l'appel de Madame Mandrin, aussi bien pour moi que pour mes parents.
(...) vous permettez de rendre encore plus proche et personnelle cette atrocité qu'ont vécu tous ces hommes pendant cette guerre.
J'avais pu déjà me rendre compte de cette horreur en lisant certains livres ou vu des documentaires. Le fait de retrouver et de nous rendre ces plaques et de nous dire ce qui c'était passé pour mon arrière grand-père me permet de savoir une partie de ce que j'ignorais sur sa vie.

Ce que ma mère me disait à propos de mon arrière grand-père que je n'ai jamais connu, car j'avais 5 mois lorsqu'il est mort en 1966, me fait penser à sa captivité à Limburg.

A la fin de sa vie, en maison de retraite, il s'enfuyait et lorsqu'on essayait de le rattraper et de le ramener, il disait : '' Laissez-moi, laissez-moi aller garder mes voies ". Je ne sais pas si on lui faisais garder des voies de chemin de fer lorsqu'il était prisonnier. Je suppose que ce sont de ces souvenirs-là qu'il s'agit. Il n'a jamais pu préciser, et on ne pouvait plus communiquer vraiment avec lui car il perdait toutes notions des choses.

Alors aussi pour cela je vous remercie car vous le ramenez à la lumière, grâce à vous tous". (Didier Morin, son petit-fils)

Pierre BOIS est né le 23/02/1889, fils de Jean et Philiberte Gauthier ; Classe 1909, matricule 503 au recrutement de Chalon sur Saône.

Profession : sabotier

A épousé le 16/03/1916 à Paris 17e Jeanne Gaudillière ; 7 enfants

Disparu le 17/04/1917 au Bois de la Grille (Marne), signalé comme prisonnier à Limburg (Allemagne)

Rapatrié le 24/11/1918

Décédé le 28/06/1966 à Vienne

Son épouse Jeanne

(Avec l'aimable autorisation de Didier Morin, leur arrière petit-fils)

 

 

96) Odile ROBERT

Maisons, AUDE

Caporal au 95e RI


Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Avec l'aide de Louise du Fil d'Ariane 11, Annie a retrouvé son PETIT-FILS qui est trés heureux et trés ému de recevoir sa plaque. : il a connu son grand-père, un homme très droit et toujours à l'écoute.

"J'ai bien reçu la plaque, par ce geste j'ai revu toute mon enfance et tout l'amour et le respect que j'avais pour ce grand père à qui je dois beaucoup pour ma réussite professionnelle. J'ai transmis tous vos messages à mes deux soeurs et à la prochaine réunion de famille c'est avec fierté que je leur montrerai la plaque". (Patrick Labeye, son petit-fils)

Né le 05/04/1887, fils de Jean Eugène (instituteur) et de Amédée Jean

Classe 1907, matricule 1546 au recrutement de Narbonne

Profession : Commis Principal des Contributions Indirectes

A épousé en 1912 Léonie Mons ; 2 enfants Jean et Odile

Caporal et plus tard Sergent

Blessure : congélation du pied gauche en février 1915

Disparu le 17/04/1917 au Bois de la Grillé (Marne)

Prisonnier interné à Limburg (Allemagne)

Rapatrié le 15/01/1919

 

95) Léon DERE MPLF à Massiges le 23/01/1915 à l'âge de 20 ans

Nantes, LOIRE INFERIEURE

8e RIC

Grâce à l'aimable collaboration de la secrétaire de la Mairie de Castillonnes, Annie a retrouvé son NEVEU qui est très ému et très heureux de cette nouvelle. Merci à Albert Varoquier qui a trouvé cette plaque.

Né le 01/12/1894, fils de Pierre Léon (ébéniste) et de Rose Josselin (cigarière), 1 soeur

1,67 m ; cheveux châtain foncé, yeux marron foncé

Matricule 924 au recrutement d' Agen, classe 1912 en tant qu' engagé volontaire

Tué à l'ennemi le 23 janvier 1915 à la Main de Massiges.

Ses parents reçoivent cette terrible lettre sur les circontances de sa mort : le corps de Léon ne sera jamais retrouvé, probablement inhumé par les allemands.

Citation : "Soldat brave et dévoué ; tué le 23 janvier 1915 à Massiges, en faisant son devoir".

Médaille Militaire, Croix de guerre avec étoile de bronze

(Avec l'aimable autorisation de Monsieur Jean-Michel Ithier, son neveu)

 

 

94) Raymond PALLEAU Mort Pour La France à 25 ans

St Martin de Lamps, INDRE

Caporal au 95e ri, 6e Cie

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917. Avec l'aide de la Mairie de St Martin de Lamps et surtout de Mr Pilerget, Annie a retrouvé sa NIECE.

Né le 05/08/1891, fls de Louis et de Marie Guioton

Classe 1911, matricule 1305 au recrutement de Bourges

Profession : cultivateur

1,67 m ; châtain foncé, yeux bleu jaunâtre

Arrivé au Corps le 09/10/1912, parti au 95e ri le 06/08/1914.

Evacué le 16/08/1914, rentré au dépot le 06/09/1914, parti en renfort le 24/10/1914

Evacué blessé le 20/01/10915 à la Tête à Vache ( forêt d' Apremont) : "Atteint d'une plaie par éclat de bombe de la jambe droite sans lésion osseuse", rentré à la Cie le 21/05/1915

Evacué le 22/06/1915, rentré au dépot le 28/08/1915, parti en renfort le 21/10/1915

Nommé Caporal le 22/05/1916

Décédé le 19/04/1917 aux attaques de Champagne (Bois de la Grille)

Citation :

"Très bon gradé qui s'est distingué par son courage au cours de l'attaque du 17/04/1917. Le 19/04, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une violente contre-attaque allemande alors qu'il défendait vaillemment la tranchée".

(Avec l'aimable autorisation de Mme Reuillon, sa nièce)

 

 

93) Lucien CHEVALIER

Voudenay, COTE D' OR

95e ri

Plaque trouvée par Albert Varoquier, sur un lieu de cantonnement du régiment quand celui-ci combattait à la Main de Massiges en 1917.

Annie a retrouvé sa PETITE COUSINE : Lucien était son parrain, ils étaient très proches. Il est décédé à 98 ans, célibataire. Elle accepte avec joie sa plaque.

Né le 15/07/1894, fils de Pierre et de Jeanne Carrion, 1 soeur Louise restée célibataire. En 1936, ils habitaient encore avec leurs parents. Classe 1914, matricule 982 au recrutement d' Auxonne.

1,78 m, cheveux châtain, yeux bleu clair

Profession : cultivateur

Incorporé le 06/09/1914, passé au 95e RI le 17/11/1914
Blessé et évacué le 20/01/1915 à la tête à Vache : plaies fesse droite par éclats d'obus, rentré au dépot le 15/03/1915, parti en renfort le 03/06/1915
Disparu au Bois de la Grille (Marne), déclaré Prisonnier à Darmstadt (Allemagne), rapatrié à l'Armistice.

Son cousin Eugène CHEVALIER également né en 1894, a été incorporé le même jour au 95e RI

Comme Lucien, il est porté disparu au Bois de la Grille le 17/04/1917, signalé comme prisonnier et

Rapatrié en 1918.

(Avec l'aimable autorisation de Mme Michot, sa petite cousine)

 

 

Témoin officiel de la mort de son frère d'arme Jacques DECOUR (n°40)

92) Jean-Louis DUMOULIN

Roybon, ISERE

158e RI

Aidée de Mme Revil Monique, Annie et Robert ont retrouvé ses NIECE et petite-nièce.

Né le 25/04/1884, fils d'Henri et de Marie Baratier Marie, 11 frères et soeurs

Profession : cultivateur

A épousé Zoé Martin en 1910 ; 1 fille Valentine décédée en 1912, l'année de sa naissance

Soldat Tambour du 158e RI -

Blessé le 30/08/1914 au bras droit par éclats d'obus et le 30/09/1918 au Bois d'Autry dans les Ardennes.

 

 

91) Georges PENNEQUIN

Lille, NORD

87e ri, Régiments de Zouaves, 58e ri

Annie a retrouvé la Veuve de son PETIT-FILS.

Cette plaque probablement perdue en 1915, a été trouvée par Eric Marchal, président de l'association.

Né le 28/12/1882, fils de Léandre et de Hortense Mancrombugghe

Classe 1902, matricule 1507 au recrutement de Lille

1,55 m ; cheveux bruns, yeux châtains, marques particulières : marchand ambulant (?)

Profession : filtier, perceur fer

Epouse en 1910 Berthe Pouillaude

 

Détaché le 22/11/1915 société des cylcles Clément-Gladiator

87e ri, passé au Régiment des Zouaves (2e puis 3e ou 4e le 12/11/1917)

Nombreux séjours à l'hôpital fin 1916 en en 1917 pour maladie.

Passé au 58e ri le 18/06/1918, mais ne se présente pas : "manque aux appels depuis le 16/06/1918, en absence illégale, arrêté le 13/11/1918, mis en prévention de Conseil de Guerre, condamné à un an de prison pour désertion de l'Intérieur en temps de guerre, circonstances atténuantes admises."

Sa maladie, raison probable de sa désertion, lui a ici sauvé la vie.

 

 

90) Charles Eugène PERASSI

Tenay, AIN

138e ri

Cette plaque a été trouvée par Eric Marchal, président de l'association, probablement perdue quand le 138e ri se battait dans le secteur de Massiges (Perthes les Hurlus) en septembre 1914.

Annie a retrouvé la veuve de son PETIT-NEVEU ; elle se souvient d'être allée avec son époux sur la tombe de notre Soldat à St Jean Bonnefonds. Elle souhaite que cette plaque donne lieu à une grande réunion de famille, et la transmettra plus tard à une autre nièce.
Né le 13/02/1892, fils de Michel et de Louise Defrane, 7 frères et soeurs (dont 1 frère MPLF au Bois de l'Hem Est de Curlu (Somme) le 12/08/1916)

Soutien de famille

Classe 1912, matricule 484 au recrutement de Belley

1,72 m ; cheveux blonds foncé, yeux jaunes

Profession : ouvrier en soie

Blessé le 16/04/1917 au canal de Loivre : "plaie en séton du genou gauche par balle"

Evacué zone de l'Intérieur le 29/04/1917, nombreux séjours dans différents hôpitaux, en convalescence jusqu'en décembre 1918, mais maintenu en service armé.

Citation : (à venir)

Croix de Guerre, 1 étoile de bronze

Médaille Interalliée de la Victoire

Décédé le 13/05/1958 à St Jean Bonnefonds

 

 

89) Abel LHOIRIT Mort Pour La France à 32 ans

Les Gonds, CHARENTE MARITIME

33e RIC

Grâce à Mr le Maire de Jazennes, Mr Massias Yves, et sa secrétaire Mme Maurin Sonia, Annie et Robert ont retrouvé son ARRIERE PETITE-FILLE, très émue et surprise! Elle accepte la plaque avec grand plaisir, la gardera un moment pour elle puis la donnera aux petits-enfants qui vivent encore, dont un qui porte le prénom d' Abel. Merci à Manu Bujon, bénévole, qui a trouvé cette plaque à Virginy, probablement perdue quand le 33e RIC combattait à Massiges en 1914 et 1915.

Né le 01/04/1885, fils de feu Delphin et de Célestine Delage.

Le 28/06/1909, a épousé à Jazennes Marie Anne Lauranceau : 2 filles Marie Simone et Edithe

Mort le 16/08/1917 à 16h10 près de Badonviller, par suite de blessures reçues sur le champ de bataille.

 

 

88) Pierre GALY

Sentenac de Serou, ARIEGE

358e RI

Annie a retrouvé son PETIT-NEVEU qui écrit : "Mon Grand-Oncle revit à mon cou"...

Né le 03/06/1878, fils de Justin et de Marie Eychenne, 5 frères et soeurs (dont 1 MPLF disparu le 10/09/1914 à Heippes dans la Meuse)

Classe 1898, matricule 859 au recrutement de Marseille, ajourné pour faiblesse en 1899 et 1900

Profession : maréchal-ferrand

141e RI dans le 15e Escadron de train
Passé au 149e RI le 20/09/1914 puis au 115e RTI  le 25/02/1915
Passé au 358e RI le 01/06/1916

Son frère Emmanuel Galy

(Avec l'aimable autorisation de Robert Galy, son petit-neveu)

 

 

87) Marcel CHATELIN Mort Pour La France à 24 ans

Bourges, CHER

95e ri

Annie a retrouvé sa PETITE-NIECE : elle "recevra avec honneur et respect la plaque d'identité militaire de son Grand-Oncle". Cette plaque a été trouvée par Albert Varoquier avec d' autres plaques de soldats MPLF du même régiment au bois de la Grille.

Né le 06/01/1893, 1 frère Alexandre

Typographe

Classe 1913, recrutement de Bourges, matricule 562

Citation :

-s'est présenté pour une contre-attaque et a entrainé ses camarades en criant "en avant les gars"

il a été grievement bléssé en rentrant le premier dans la tranchée.

Blessé le 23/07/1916 au Bois de la Hanfée (?) : plaie du thorax gauche par éclats de grenade

-"a montré du courage et de l'entrain, volontaire pour une reconnaissance poussée dans les lignes ennemies le 07/03/1917"

Croix de Guerre avec Etoile de Bronze, Médaille Militaire

Croix de Guerre avec Palme

Tué à l'ennemi le 17 avril 1917 au Bois de la Grille (Marne), situé à 3 km du Mont Cornillet, près du village détruit de Moronvilliers.

Glorieusement tombé à son poste de combat en se portant courageusement à l'attaque des positions ennemies rigoureusement défendues.

Son frère Alexandre et sa belle-soeur Marie

(Avec l'aimable autorisation de Mme Herrbrecht, sa petite-nièce)

 

 

86) Jules VIAL

La Ricamarie, LOIRE

158e ri

Grâce à l'aide de Mr Azemard du FA42, Annie a pu retrouver sa petite-nièce
Né le 20/02/1881, fils de Jean-Baptiste (palefrenier) et d'Eugènie Barralon (ménagère), 1 frère,

Classe 1901, Recrutement de MONTBRISON, Matricule 763
1,71 m ; cheveux noirs, yeux bruns
Profession : mineur
Marié avec Jeanne PETIOT le 24/09/1904 : 2 filles, Eugénie et Marguerite


Arrivé au 158e RI le 11 août 1914
Pension temporaire 10% emphysème pulmonaire

 


85) Gilbert LIGIER Disparu Mort Pour La France à 23 ans

Chateldon, PUY-DE-DOME

158e ri

Grâce à la Mairie de Thiers,  à Mr Dionnet et Mme Beffara, bénévole du FA63, Annie a retrouvé ses ARRIERE et ARRIERES PETITES-NIECES : l'une d'elles vit dans la maison familiale, lieu de naissance du soldat.

Gilbert Ligier rentre vraiment chez lui!

Né le 30/12/1893, fils de Genest et Marie Boilon, 3 soeurs
Classe 1913, recrutement de RIOM, matricule 780
1m61 ; cheveux châtains, yeux orange verdâtre !

profession : cultivateur

158e RI, puis passé au 120e Régiment d'Infanterie le 08/06/1917

Disparu le 31/05/1918 à Oulchy-le-Château (Aisne)
Célibataire
 
Une de ses soeurs, Marie, a été Veuve de guerre en 1915

En 1946, elle habitait avec sa fille et son gendre dans la même ferme avec un ouvrier prisonnier allemand Erick Loffler né en 1901.

 

 

84) Alcide VOVARD

Gentilly, SEINE

18e Régiment de Chasseurs, 12e Régiment de Hussards

Cette plaque a été trouvée par Mr Begoug en Alsace à Haguenau.  

"Merci pour votre travail que je trouve remarquable, je suis très fier de rendre la plaque et ceci grâce à vous. Encore une fois je vous remercie fortement." 
     
Annie a trouvé sa PETITE-FILLE : elle a 86 ans et a même Internet. 
 

Né le 18/04/1885, fils d' Alcide et d' Eugénie Dupont

1,60 m ; cheveux roux et yeux bleus
il était corroyeur (travail du cuir tanné) puis maroquinier 
Marié le 20/02/1909 avec Joséphine Foulley : 1 fils et 1 fille Yvonne
Remarié le 31/07/1920 avec Marguerite Lamande : 1 fille Marguerite

Régiment de Cavalerie Légère
Passé au 18e Régiment de Chasseurs le 10/08/1914
Passé au 12e Régiment de Hussards le 29/10/1917

Décédé le 22 Mai 1948 à Paris 19ème 


 

83) Cassius BREZET Mort Pour La France à 21 ans

Sète, HERAULT

158e, 358e ri

Avec l'aide gracieuse de Marie-Thé Plion, une parente, Annie et Robert ont retrouvé son ARRIERE PETIT-NEVEU

Né le 14/07/1896, 1 frère Hippolyte

Classe 1916, recrutement de MONTPELLIER, Matricule 31   
Incorporé le 11 avril 1915, réformé temporaire le 22 avril 1915   
Rappelé en activité le 1er octobre 1915, au 17e RI   
Passé au 158e RI le 24 avril 1916, puis affecté au 358e RI le 3 août 1916.

En Mars 1917, son régiment se bat à Beauséjour.

Citation :

"A les 28 et 29 mars 1917 assuré la liaison dans des conditions particulièrement périlleuses à travers un terrain complètement bouleversé et sous un violent bombardement".

   
Tué le 26/01/1918 aux tranchées de CORMICY (Marne)

 

 

82) René GERARD Mort Pour La France à 25 ans

Corcieux, VOSGES

358e ri, 48e Cie

Après de longues recherches, et avec l'aide de la secrétaire de Mairie de Corcieux, Annie a retrouvé ses deux PETITES-NIECES :

"Je dois dire que je n'ai jamais pensé apprendre tout ce dont vous me faites part alors que je suis la parente la plus âgée de la famille Gérard-Ballon à ma connaissance. Ma soeur va aussi être bien étonnée de votre trouvaille si émouvante.
C'est un grand plaisir que vous me faites en m'envoyant la plaque de notre grand-oncle."

Hélas je n'ai pas de photos car le village de Corcieux a été brûlé en 44 : ma mère, à l'annonce de l'évacuation, s'est précipitée pour sauver deux cartons qu'elle pensait être ceux des photos...mais ils étaient pleins de fils à coudre, morceaux de tissus,etc!!! " (Eva Hubac-Occhipinti, sa petite-nièce)

Les Archives des Vosges ont été détruites pendant la 2e Guerre Mondiale et les fiches matriculaires Militaire n' ont été reconstituées que partiellement.

"Je ne sais comment vous remercier pour tout ce que vous faites pour ces pauvres soldats victimes de la bêtise humaine. Et je me demande comment il est possible de retrouver des plaques aussi petites !!!
Vos messages et votre envoi nous touchent beaucoup ma soeur et moi et, comme je l'écrivais à Annie Mandrin (femme charmante), cela remet du baume au coeur et permet de ne pas désespérer du genre humain. Un vrai grand merci pour cette belle oeuvre que vous accomplissez et cette plaque signifie beaucoup de choses pour notre famille qui comprend de nombreux professeurs d'histoire et même un historien. Une de nos filles particulièrement intéressée par cette horrible première guerre mondiale, gardera sûrement cette plaque pour la montrer à ses élèves. Une famille reconnaissante."


Né le 06/10/1890, fils de Constant (cultivateur) et de Marie Lemarquis ; un frère.

Classe 1910, matricule  2318 au recrutement d'Epinal.  
Affecté au 358e RI    
Tué par éclat d'obus aux combats de VAUQUOIS (Meuse) le 24 septembre 1916, à 16h00  


 

81) Pierre FRAUSTI

Marseille, BOUCHES-DU-RHONE

358e ri

Annie a retrouvé la veuve de son PETIT-NEVEU et le petit-fils de celle-ci. La plaque lui sera remise plus tard ; il a commencé à faire la généalogie de la famille : "Merci beaucoup pour tous ces renseignements et les recherches que vous avez effectué, cela me touche beaucoup d'avoir des informations sur ma famille."(Alexandre Frausti)
   
Né le 30/09/1879, fils de Vincent (charretier) et de Marie Guibert, 1 soeur et 1 frère

Classe 1899 Recrutement de MARSEILLE Matricule 1852  
1,58 m, cheveux et yeux châtains  
Profession : maçon  
Epouse le 16/02/1904 à Marseille Lazarine Dallest (biscuitière) : pas d'enfant 
  
Arrivé le 2 août 1914, passé au 149e ri puis au 115e ri  
Passé au 358e ri le 1er juin 1916    
Blessé accidentellement à Vauquois le 25 août 1916 : plaie profonde de la jambe gauche    
Invalidité inférieure à 10 % pour séquelles plaie accidentelle. Maintenu en service armé

Nous remercions Mme Frausti pour son don fait à l' association. 

 
  

 

80) Henri LEBEAUPIN Mort Pour La France à 29 ans

Commentry, ALLIER

158e ri 

Grâce à l'aimable aide du FA75 et de la Mairie de Potigny(14), Annie a retrouvé son ARRIERE PETITE-NIECE qui recherchait des informations sur sa famille depuis de nombreuses années! Elle prendra la plaque comme un cadeau du ciel :

"Aujourd'hui sera une journée resplendissante".

Au-delà de nous rendre la plaque de ce grand-oncle, vous nous avez permis d'apprendre bien des choses sur cette branche de la famille, qui est d'ailleurs la seule complètement française. Notre mère étant fille d'un Polonais et d'une Tchèque, et notre père étant un Pistono, donc né de père d'origine italienne...C'est un peu comme si tous ces documents nous disaient que nous avons bien des racines en France, alors que nous nous sentions plus proches de tous ces immigrés dans la mesure où nous connaissons mieux leur histoire.

Grâce à votre action, cette plaque ne quittera plus les descendants d'Henri Lebeaupin".Tous vont se réapproprier le nom LEBEAUPIN, jeunes comme moins jeunes.

Pour cette dame et ses soeurs, la médaille est réapparue pour rétablir une vérité dont tous avaient besoin....pour la mémoire familiale.

Cette plaque a été restituée par Robert très touché de rencontrer cette famille.

Né le 09/07/1887 (et non 85), fils de feu Pierre et de feue Gilberte Berthon (tuteur), 3 frères et 3 soeurs, classe 1905 au recrutement de MONTLUCON, matricule 9 (1086)  
1,65m, cheveux châtain clair, yeux gris  
Profession : menuiser charpentier  
Marié le 2 mars 1908 avec Alexandrine Berthon à Malicorne (Allier)  
Remarié à Paris 16, le 05/10/1911 à Marie Louise Petiot

Il habitait de 1910 jusqu'en 1913 au Pré-St-Gervais (93) et en 1913 à Paris 20e

Rappelé au 158e RI le 5 août 1914  
Nommé Caporal le 4 septembre 1914


Citation du 158e RI du 4 avril 1916 :  
"Excellent caporal au combat du 4 mars, s'est distingué par son sang-froid et son énergie en organisant et réussissant parfaitement dans un terrain bouleversé par les obus et les torpilles, le ravitaillement en munitions des vagues d'assaut. Blessé à la main droite par éclat de grenade au cours (?) des grenadiers à Auzeville (Meuse)."  
Nommé Sergent le 6 juillet 1916  
  
Mort le 4/11/1916 dans l’Ambulance 5/55 à SALVANGE (Meuse)

Inhumé au cimetière communal de Rarecourt

Il avait 2 frères : Paul, charpentier, condamné pour tentative de vol de charbon, vols de 3 oies et de chaussures, blessé en mars 1916 à Verdun ; Raymond amputé de la cuisse droite, pension de 100%

 

 

79) Raoul Paul CHARVY Mort Pour La France à 22 ans

Tronget, ALLIER

1er Régiment du Génie, 22e Cie

Aidée de Robert et de Mme Rouet, Annie a retrouvé sa PETITE NIECE, très émue : "quelle belle surprise vous me faites là, mon Dieu si mes parents vivaient encore ils auraient été si heureux". Sa grand-mère lui avait souvent parlé de son frère MPLF tout au début de la guerre, elle a vu chez elle son portrait, un très beau jeune homme. Mme Adien a raconté à Annie qu'elle avait mis un petit moment à ouvrir l'enveloppe et que c'était une des choses les plus émouvantes qu'elle avait pu vivre.

Né le 19 mai 1892 à Tronget, fils de Gilbert (cocher) et de Marie Chavois (domestique),une soeur Mathilde ; classe 1912 au recrutement de Montluçon.

Sapeur mineur au 1er Régiment du Génie
Blessé à la Main de Massiges, il est décédé  dans l’Ambulance n°5 du Corps Colonial à Valmy le 29 décembre 1914 à 11h30 d'une plaie pénétrante de la poitrine par balle.
A cette période, il n'y avait pas encore de galeries ou de sapes pour ces hommes, très exposés.

Sa plaque, probablement perdue quand il a été mortellement blessé en 1ère ligne, a été retrouvée en juillet 2013 par Marie-Sol, bénévole, lors de travaux dans une tranchée de la Main de Massiges.

Nous remercions Mme Adien qui a rejoint l'association depuis : "Toute ma reconnaissance et mon admiration à vous, ainsi qu'à tous les bénévoles qui savent si bien faire revivre ces Disparus".

 

 

Plaque trouvée par Jean-Pierre Mainsant

78) Joseph Marie GUIMARD Mort Pour La France à 31 ans

Naizin, MORBIHAN

161e ri

Annie vient de retrouver sa PETITE-NIECE.

Né le 14 septembre 1885 à Naizin, fils de Joachim et de Marie Le Guennec, 5 frères et soeurs, classe 1905, matricule 133 au recrutement de Lorient.

1,70 m Cheveux châtains foncé, yeux roux

Profession : cultivateur au Hembord en Naizin

Marié le 30 octobre 1911 à Naizin avec Marie Mathurine Guillemin.

Arrivé au 161e RI le 3 août 1914.

Son régiment était présent à la Main de Massiges de décembre 1916 à janvier 1917. C'est probablement à cette période que la plaque a été perdue.

Atteint d'une tuberculose pulmonaire ouverte aggravée par un séjour de 11 mois aux Armées.

Réformé le 14 février 1917, pension 100% (400 francs)

Décédé des suites de maladie contractée en service le 30 mai 1917

Un de ses frères, Jean Marie, est également Mort Pour la France le 31 août 1915 à la Harazée (Argonne) : tué par éclat d'obus à la tête.  

    

 

77) Gaston COLIRE Mort Pour La France et porté disparu à 23 ans

14e, PARIS

168e ri

Cette plaque a été trouvée par Jacques Limal à les Charmentois, lieu de passage du régiment.

Avec l'aide de Mr Labarbe du Fil d'Ariane 94, Annie a retrouvé Mr et Mme Pierlot, les amis très intimes de sa soeur Simone et de son mari. Très touchés par tant de joie et d'émotion, ils nous a semblé que la plaque revenait de droit à cette famille de coeur depuis plus d'un demi-siècle! Leur fils Michel la conservera dans une petite boîte en fer, dans du coton.

"C'est avec beaucoup d'émotion que je tiens entre mes doigts cette plaque. Quel dommage que ma tante Simone Colire ne soit plus de ce monde pour partager cet instant. Elle qui me parlait de son frère en me disant ne pas savoir à quel endroit il avait disparu et pensait même que sa dépouille pouvait être à la place du "Soldat Inconnu" sous l'arc de Triomphe!! Vous pouvez compter sur moi pour prendre soin de cette plaque, je vous félicite pour votre action du devoir de mémoire et de vos touchantes recherches." (Michel Pierlot)

Simone leur parlait souvent de son frère mort à la guerre, elle avait 9 ans au moment de sa disparition.

Né le 26 juin 1894 à Paris 14e, fils de Henri (typographe) et de Julia Thomas (couturière), 2 soeurs, classe 1914, recrutement de Seine 4e Bureau, matricule 3853

1,56 m Cheveux châtains, yeux marrons

Profession : Photographe

En 1914, ajourné à 1 an pour faiblesse

Incorporé au 65e RI à compter du 20 décembre 1914

Passé au 168e RI le 24 août 1915

Citation :

"Blessé et évacué le 8 septembre 1917 secteur d'Ornes (Meuse)"

Disparu le 8 septembre 1917 au Bois des Caurières.

 

 

76) Casimir GENEVE Mort Pour La France à 28 ans

La Buisse, ISERE

358e ri

Avec l'aide de la Mairie de La Buisse, Annie a retrouvé sa NIECE, ses petits-neveux et nièce.

Né en 1888, fils de Joseph Romain (cultivateur) et d'Adeline Cerpend, Classe 1908, Recrutement de GRENOBLE, Matricule 181 

Arrivé au Corps le 2 août 1914 au 158e RI 
Passé au 358e RI 
Tué le 24/09/1916 aux combats de VAUQUOIS (Meuse) 


Avec l'aimable autorisation de Jacques Robichoux, son petit-neveu qui s'est rendu sur sa tombe en août 2014 au cimetière de Vauquois :"Merci pour tout ce que vous faites pour ne pas oublier le passé".


 

 

75) René COSTES Mort Pour La France à 20 ans

Londres, ANGLETERRE

358e ri

Annie a retrouvé sa PETITE-NIECE.

"Marguerite Gauthier sa cousine devenue religieuse de la congrégation des soeurs de St Vincent de Paul ou filles de la charité, sous le nom de Soeur Louise, évoquait souvent René introverti et secret dont elle se sentait proche et regrettait encore sa mort trop précoce plus de cinquante ans après. Elle mentionnait sa foi, pensant que s' il avait survécu à la guerre, il serait sûrement devenu prêtre. (?)

Mes arrières grands parents ont continué à vivre à l' adresse où avait vécu René : 2 rue du Tunnel à Paris 19ème, jusqu' à leur décès (en 1919 pour le père de René et 1952 pour sa mère). Comme dans beaucoup de familles frappées par la crise du logement dans ces années là, mes parents à leur mariage en 1949 sont venus vivre chez elle et je suis née un an avant sa mort. Elle m'a donc connue".  

Germaine Costes sa soeur

Né le 3/10/1896, fils de Henri (représentant de commerce) et de Lucie Reufflet, Classe 1916, Recrutement de la SEINE (Paris) 1er Bureau Matricule 1182   

Mobilisé au 358e RI

A 19 ans, il écrit ce magnifique poème à ses parents...

1er Janvier 1916

Salut mil neuf cent seize, ange de l'Espérance!

Tu verras l'heureux jour où luiront mes vingt ans !

apporte dans ton coeur, à mes aimés Parents
Beaucoup de joie et du bonheur en abondance.

Oh ! Quel carnage affreux attriste notre France !
Notre coeur est bien las d'attente et de souffrance,
Tu te lèves meurtri, sous un voile de sang,
Que de deuils, ô mon Dieu ! Triste est le nouvel an.

Mais tous nous espérons que comme souvenir
Tu laisseras au monde, avant que de mourir,
Le triomphe glorieux, la paix, la délivrance.

Ah ! de combien d'horreurs tu seras le témoin !
Qu'importe de toi nous ne douterons point,
Et nous attendons les effets de ta clémence.
R.C

   Ils ne verront malheureusement pas l'heureux jour où luiront ses vingt-et-un an...

Tué le 17/03/1917  aux avant-postes de BEAUSEJOUR (Secteur de Massiges, Marne)     
Son corps repose dans le petit cimetière militaire de Laval sur Tourbe si cher à Jean-Pierre Mainsant, l'un des fondateurs de l'Association.

 

Ce petit cimetière a une histoire très particulière :

Crée en 1916 pour les morts du front tout proche et pour les blessés qui mouraient dans l'église du village transformée en hôpital, ce cimetière comptait 549 tombes françaises et 16 allemandes en juillet 18.
A la fin de la guerre, un grand nombre de familles rapatrient les corps de leurs disparus : ceux qui restent sont regroupés dans des nécropoles nationales.
C'est alors que des familles (dont les Costes) expriment la volonté que les corps restent à l'endroit où les ont conduits leurs camarades, achetant ainsi, en 1924, les 24 ares du cimetière pour 632 francs.

En 1929, soucieuses de la pérennité du cimetière qui compte encore 20  tombes, ces familles donnent les lieux au Souvenir français avec une somme de 8000 francs pour  en assurer  l'entretien ainsi que 2000 francs au diocèse de Châlons pour un service annuel.

"je vous remercie infiniment ainsi que les bénévoles de l' association La Main de Massiges de tout ce que vs avez fait à la fois pour prendre soin de la tombe de René au cimetière de Laval sur Tourbe ainsi que pour retrouver ses descendants et finalement me remettre sa médaille militaire.  
c' est très émouvant.

je pense prendre contact avec l' association et venir voir la tombe de René cet hiver" (Anne-Marie Narbot, sa petite-nièce)

Nous remercions Mme Narbot pour son don généreux fait à l'Association et son adhésion.

Grâce au site internet de l' Association, un PETIT-NEVEU de René Costes s'est manifesté !

Annie Mandrin ayant confirmé qu'ils sont de la même famille (Mme Narbot et Mr Dufay avaient en effet la même arrière-grand-mère !), ils feront connaissance !

"A 72 ans, j'ai vu ces hommes mutilés, ces "Gueules cassées", ces hommes dont les poumons étaient condamnés à être rongés par ce sinistre gaz moutarde. J'ai vu ces milliers de croix blanches autour de Verdun. J'ai vu en Alsace le site du Linge où les tranchées des français et celles des allemands n'étaient parfois distantes que de 13 mètres. Je vois dans le cimetière du moindre village ces monuments aux morts où les mêmes noms de famille se retrouvent souvent, le père et ses fils.

Comment ne pas éprouver de la commisération pour tous ces hommes.

Comment oublier à quel point le Pays a négligé les plus touchés des survivants que l'on ressortait tous les ans le 11 novembre pour faire semblant de.  

Vous faites oeuvre utile en cherchant à leur rendre leurs familles et en les rendant à leurs famille.

 J'ai commencé à étudier les nombreux documents que vous m'avez communiqués, et dont je vous remercie encore. Je ne suis pas étonné de me retrouver dans un contexte dans lequel la simplicité ne domine pas! 

Déjà certaines interrogations trouvent une réponse, je sais maintenant qui était cette Madame COSTES que j'ai vu plusieurs fois dans mon enfance. Je ne suis qu'à moitié surpris de découvrir des "parents cachés" grâce à vous." (Monsieur Yves Dufay, petit-neveu de René Costes)


 

74) Noel DOUSSINEAU

Prenouvellon, LOIR ET CHER

158e ri

Aidée d' Yvan, bénévole du Fil d'Ariane, Annie a retrouvé ses ARRIERES PETITS-NEVEUX et NIECES
  
Né le 22 mars 1879, Classe 1899 Recrutement de BLOIS, matricule 806   
Du 6 août au 20 juillet 1915 au 158e RI    
Le 20 juillet 1915, passé à la 15e 1er de C.O.A    
En Orient du 28 septembre 1916 au 5 juillet 1918    
Démobilisé le 27 février 1919    
    
Veuf de Maria GUYAS décédée le 12 avril 1935   
Re-Mariage le 8 septembre 1938 avec Mathilde BRUGEROLLES    
Décédé à Amboise (Indre-et-Loire) le 29 octobre 1961    
  

  

 

Plaque trouvée par Jean-Pierre Mainsant

73) Léon LESEIGNEUR

Pondichéry, INDES FRANCAISES

Probablement le 22e RIC

Annie a retrouvé son NEVEU :

"J'avais pour mon oncle une affection particulière. Ce fut pour moi une très forte émotion de recevoir cette plaque et de revivre les quelques souvenirs de cette période car aussi bien mon père que mon oncle nous ont très peu parlé de cette époque. Je vous remercie du fond du coeur pour cet envoi.

En 1882, mon arrière-grand-père Monsieur Saverinadin Cannoussamy a renoncé à son statut personnel et a acquis tant pour lui que pour sa famille la nationalité française. Cette renonciation l'obligeait à prendre un nom français : il a choisi le nom de LESEIGNEUR. En devenant français les hommes étaient mobilisés en cas de guerre. Ce fut le cas pour mon oncle Léon né à Mahé en Inde le 14 novembre 1893 et pour mon père né le 18 mai 1896.

Joseph, frère de Léon et père de Baptiste Leseigneur, ici avec son épouse Arokiamarie.

Dans la culture indienne, c'est d'abord aux garçons, en priorité à l'aîné (mon oncle) que revenait le devoir d'assumer les funérailles des parents. Mon grand-père paternel décédé, mon père avait abandonné ses études pour travailler et compléter la maigre pension de ma grand-mère. Le départ de mon père Joseph pour la guerre diminuait considérablement les revenus de la famille.

Toutes ces inquiétudes ont rendu ma grand-mère malade. Le médecin qui la suivait avait surtout insisté sur la nécessité de ne pas lui donner s'émotion, plus particulièrement au sujet de ses deux garçons.

Le 11 novembre 1918, l'armistice était signée et toutes les cloches de la ville de Pondichéry ont sonné pour annoncer la fin de la guerre.

Ma grand-mère a demandé ce qui se passait. Suivant les conseils du médecin on lui a répondu qu'il n'y avait pas de sons de cloches et que c' était dans son imagination.

Quelques moments après et alors que ma grand-mère était toute seule, la servante vint la voir.

Ma grand-mère lui demanda pourquoi les cloches sonnaient. Sans faire attention la servante lui répondit que la guerre était finie.

Ma grand-mère lui dit : "la guerre est finie, mes garçons vont revenir" et elle est morte sur le coup de l'émotion.

Le 11 novembre était pour notre famille un anniversaire très important. Ce jour-là mon père allait chercher à l'hospice, cinq hommes et cinq femmes. On leur servait d'abord un repas de fête et nous on mangeait après. Jusqu'à son décès mon père a respecté cet usage.

En 1940, les comptoirs français de l'Inde ont été les premiers territoires de l'Empire à rallier le Général De Gaulle.

Comme mon oncle marié n'avait pas d'enfant, j'avais une affection particulière pour lui. Quand je revenais de France je savais qu'il aimait beaucoup les pâtés de foie, de campagne et les sardines. Je lui en ramenais et il était content. Il m'a dédicacé cette image :

Il avait une très jolie écriture et il traduisait le latin sans se servir de son dictionnaire. Il m'a offert deux cahiers que je garde précieusement.

A son retour à Karikal,Inde Française,mon oncle a été commandant de gendarmerie.

Je n'ai jamais eu d'autres précisions sur la guerre de la part de mon père, ni de mon oncle. Mais j'ai rencontré un jour quand j'étais jeune, un ancien combattant d' origine pondichérienne qui m'a raconté un événement  qui l'avait profondément marqué.

Pendant la guerre, en plein hiver, sous la neige son régiment se déplaçait dans l'est de la France. 

Il m'a dit qu'il était gelé. La fatigue et l'épuisement ont fait que petit à petit il a été distancé de son régiment et il s'est retrouvé seul dans un endroit isolé.

Avec beaucoup de difficulté il a continué de marcher et enfin a vu une ferme isolée, éclairée. 

Il était allé frapper à la porte et à la femme qui lui a ouvert, il a raconté son histoire.

Elle lui a dit que son mari était parti au front, l'a invité à rentrer chez elle et à s'installer à côté de la cheminée.

Puis elle est revenue avec une bassine et une cruche remplie d'eau chaude, lui a enlevé ses chaussures et lui a massé doucement les pieds avec une compresse chaude.

Il m'a dit qu'il avait été ému par tant de gentillesse et qu' il pleurait. 
La dame lui a répondu :"Nous devons vous remercier d'être venu d'un pays qui est si loin pour défendre notre patrie".

Puis elle lui a servi une soupe chaude et un bon repas. Il a pu dormir dans un bon lit avec des draps. 

Le lendemain la dame l'a aidé à retrouver son régiment.

Il m'a dit "Je me souviendrai jusqu'à ma mort de cette dame et de sa gentillesse".

(Avec l'aimable autorisation de Baptiste LESEIGNEUR, son neveu, qui a fondé il y a 30 ans l' association Enfants de l' Univers. Au moyen de parrainages, elle oeuvre pour la scolarisation d'enfants pauvres du Sud de l' Inde : ce sont des milliers d'enfants qui ont ainsi pu sortir de la misère).

 

 

72) Jacob Marcel FRYBOURG

Valencienne, NORD

9e Régiment du Génie

Grâce à Annie, ses deux FILS ont été retrouvés! Merci à Jean-Pierre qui nous a confié cette plaque probablement perdue quand son régiment combattait dans le secteur de Massiges.

Né le 19 novembre 1892 à Valenciennes, résidant à Auxerre, fils de feu Albert et de Créange Rebecca, domiciliés à St Mihiel, classe 1912, matricule 75 au recrutement de VERDUN.

1,65 m Cheveux et yeux châtains foncé. Profession : employé de commerce

Caporal le 14 février 1914, Sergent le 1er août 1914.

Blessé aux pieds par éclats d'obus à Lacroix et évacué le 24 septembre 1914 ; rentré au dépot le 16 mai 1915.

Passé au régiment du 9e Régiment du Génie le 1er octobre 1915.

Citation du 3 juillet 1917 :

"Trente mois de front. Blessé grièvement pendant la guerre de rase campagne à Lacroix s/Meuse. A assuré avec compétence et dévouement le ravitaillement de la Cie dans les moments difficiles notamment dans les périodes de Verdun, de la Somme et de l'Oise."

Croix de guerre, étoile de bronze

Evacué pour maladie le 30 juillet 1917 ; rentré au dépot le 18 février 1918

Marié le 1er septembre 1922 à Paris avec Lucie Cahen : 2 fils.

(Avec l'aimable autorisation de Pierre et Michel FRYBOURG, ses fils)

"Mon père a aussi participé toute sa vie à ces souvenirs puisqu'il a été membre assidu de l'association "Bagatelle" des anciens combattants où il se rendait chaque année sur les lieux de ces combats acharnés, toujours accompagné de ses deux fils lors de ces visites... et à qui il ne prononçait jamais un seul mot sur place, ce qui m'angoissait." (Pierre)

Jacob FRYBOURG est décédé à l'âge de 88 ans.

Nous avons été très honoré de recevoir sa famille le 21 mars 2015 !

Le 21 mars 2015, nous avons eu l'honneur d' accueillir M. Michel FRYBOURG, fils du soldat Jacob FRYBOURG, avec sa famille. Ici, avec Jean-Pierre Mainsant qui a trouvé sa plaque.

A gauche : Michel Frybourg avec ses 2 enfants, leur conjoint et Jean-Pierre Mainsant ; à droite : avec son beau-fils et Sol, bénévole.

Nous sommes heureux de les compter parmi nos nouveaux adhérents.

 

 

71) Louis RANCON

Saint-Etienne, LOIRE

158e ri

Annie a retrouvé la veuve de son PETIT-NEVEU. Elle savait que le grand-père de son époux avait un frère Louis. Elle accepte avec beaucoup de plaisir cette plaque pour la mémoire de son défunt époux et la remettra à ses enfants.

Né le 10/12/1886, fils de Benoît et de feue Catherine Géraud. Classe 1906 au recrutement de St-Etienne, Matricule 936

1,65 m, cheveux et yeux châtains

Profession : mineur

Rappelé le 1er août 1914 au 158e RI

Mis en sursis d'appel pour durée indéterminée comme employé aux Houillères de St-Etienne le 16 mars 1917.

Décédé à St-Etienne le 27/04/1951, sans enfant

 

 

70) Thomas BELOT

Perreux, LOIRE

158e ri

Annie a retrouvé sa PETITE-NIECE.

Né le 8 avril 1890 à Perreux, fils de Pierre et de Vincente Demont, recrutement de ROANNE, matricule 670.

1, 61 m, cheveux châtain foncé et yeux jaune clair, signe particulier : oreilles écartées

Cultivateur

Rappelé le 1er août au 22e RI

Passé au 99e RI le 17 mai 1915, passé au 158e RI le 16 août 1916

Citation : "Sous de très violents bombardements et pendant 3 jours consécutifs, n'a pas cessé de servir sa pièce avec son sang-froid et sa bonne volonté habituels".

Croix de guerre, Etoile de Bronze

 

Disparu et fait prisonnier le 22/03/1918 au Camp de César commune de Juvincourt (Aisne),
interné à Darmstadt (Allemagne), rapatrié le 08/12/1918.
Réformé définitivement en 1924 : invalide à 100 % non imputable pour tuberculose.

 

"Très impressionnant et émouvant d'avoir cette petite plaque entre mes doigts.

Un retour en arrière que je n'aurai jamais imaginé.

Je vais garder cette petite chose très précieusement. Un grand merci à Annie Mandrin que j'ai trouvé très sympathique et à vous Marie de m'avoir fait parvenir ce petit bijou (Mme Pascale Renard, sa petite-nièce)

Charles Belot, frère de Thomas, le jour de son mariage

(Avec l'aimable autorisation de Pascale Renard)

 

 

69) Louis Elie SEGUIER

Esperausse, TARN

158e ri

Sans l'aide de Pierre Roussel, Annie n' aurait pas retrouvé son NEVEU. Nous le remercions châleureusement.

Né le 10 septembre 1896, fils de Jean-Pierre et de Marie Barrau, Classe 1916 au recrutement de Carcassonne, Matricule 1145

8 frères et soeurs : un de ses frères est MPLF en 1914

Profession : charpentier

Incorporé au 158e RI, à compter du 11 avril 1915

Disparu le 30 mars 1917 au Quartier de Beauséjour

Prisonnier de guerre interné au Camp de Limburg (Allemagne), rapatrié le 28 novembre 1918

Le 24 octobre 1919, a épousé Marie Joséphine Rampret. 2 fils : Mathieu décédé l'année de sa naissance, et André, mort à l'âge de 20 ans.

Décédé à Mazamet en 1952

"Je ne pensais pas recevoir un jour un tel souvenir de ma famille. C'est avec un grand plaisir que je vais joindre cette plaque à mes décorations militaires. Merci pour votre dévouement". (Bernard Cauquil, son neveu)

 

 

68) Jean Pierre CUBIZOLLE

Ardes, PUY-DE-DOME

Caporal au 358e ri

(Plaque trouvée par Jean-Pierre Mainsant)

Annie a retrouvé ses 2 PETITES-FILLES et 4 ARRIERE PETITS-ENFANTS. L'un deux, militaire, emporte toujours avec lui ses lettres, quand il part à l'étranger en service commandé.

Né le 16 novembre 1885 à Pébrac, de père inconnu et de Séraphie Cubizolle, classe 1905, recrutement de Clermont-Ferrand, matricule 1355

1,58 m, cheveux châtains et yeux bleus

Menuisier ébéniste

Epouse le 21 octobre 1911 Hélène Kriqueberk : 2 enfants, Henri et Andrée, nés en 1914 et 1917.

Passé au 358e RI le 1er avril 1914, parti au front le 11 août 1914

Nommé Caporal le 25 avril 1915

Evacué le 5 août 1916 sur l'hôpital de Bar-le-Duc jusqu'au 18 août 1916.

Evacué en permission sur l'hôpital général de Clermont-Ferrand du 28 août 1916 au 3 octobre 1916, en convalescence jusqu'au 14 novembre 1916, rejoint les armées, 18e Cie.

Dirigé sur le dépot de Lyon le 22 mars 1917 comme instructeur classe 1918.

Reparti au 158e RI le 31 décembre 1917.

Maintenu service armé invalidité 10% non imputable n'a pas droit à pension en 1926 pour "troubles digestifs"

Se retire à Clermont-Ferrand, 2 rue des vieillards.

"C'est avec une très grande émotion que j'ai découvert sa plaque d' identité qui me fait revivre tous ces souvenirs passés auprès de lui durant toute mon enfance. Nous vivions sous le même toit, et c'est souvent que nous étions ensembles pour jardiner, assister aux matchs de basket et de rugby. Il aimait beaucoup les films de Brigitte Bardot et c'est avec les larmes aux yeux que j'évoque ces moments que j'ai passé avec lui." (Françoise Gatto, sa petite-fille)

 

 

67) Charles LEYGONIE

Ladornac, DORDOGNE

34e Régiment d'Artillerie

Annie a retrouvé sa FILLE et son PETIT-FILS. Merci à Christian Janson, bénévole, qui nous a confiée cette plaque en cuivre probablement perdue quand son régiment se trouvait à Maison de Champagne en 1917.

"Un grand merci à votre association , qui fait un travail magnifique de recherche. Le passé reste toujours gravé" (Mme Catus Renée, sa fille) Nous la remercions pour son don.

Né le 20 novembre 1891 à Ladornac, fils de Jean et de Marie Domme, classe 1911 , matricule 521 au recrutement de BRIVE.

1,63 m Cheveux châtain clair, yeux gris ; profession : Cultivateur, 1 frère (mort bébé) et 1 soeur Mathilde

Passé aux armées le 2 août 1914 au 34e RA

Entré à l'hôpital, dépot de convalescents de Brive le 3 mars 1919. Rentré au dépot le 24 avril 1919.

Citation :

-"Excellent cavalier consciencieux et dévoué. A fait toute la campagne et a en toutes circonstances rendu de grands services à ses chefs".

Croix de guerre et Etoile de bronze

Insigne italien des fatigua di guerra

Veuf de Mélanie Neuville, il épouse en secondes noces Mélanie Lajoinie le 24 mai 1928 : une fille Renée encore en vie née en 1933.

 

 

Non inscrit sur Mémoire des Hommes, sa fiche a été créee par Robert Beaufrère, et validée le 22/05/2015 par l'ONAC.

66) Auguste Joseph BOURNAY Mort Pour La France à 20 ans

Chezeneuve, ISERE

158e ri/358e ri 13e Cie

Robert et Annie ont retrouvé ses PETITS-NEVEUX : nous remercions Mr Jacques Robin du Centre Généalogique de Vienne et de la Vallée du Rhône, pour son aide.

Ce travail va permettre de rendre à ce soldat sa place parmi les Morts Pour La France. Un hommage est prévu le 11 novembre 2015.

Né le 10 août 1896 à Chezeneuve, fils de Jean François et de Marie Bavarot, classe 1916, recrutement de Vienne, matricule 173

1,68 m ; cheveux et yeux châtains

Cultivateur

Incorporé le 8 avril 1915 au 158e RI

(Auguste Bournay, assis au centre des conscrits)

Décédé des suites de ses blessures, aux tranchées de Vauquois le 31 août 1916, à 17 heures.

Témoins : Eugène Ferrari et Maurice Ulmann du 358e RI, 13e Cie.

Avis concernant le lieu d'inhumation

Article publié dans le journal local "Cheze-nouvelles" de décembre 2014, 2 mois avant que la plaque ne soit restituée!

Il reçoit à titre posthume la Médaille Militaire, la plus haute distinction militaire française destiné aux sous-officiers et aux soldats.

"Je tenais à vous faire part de toute ma gratitude pour m'avoir accompagné et permis ce formidable retour sur le passé terrible de ces poilus tombés au champ d'honneur. Mon oncle, Michel Bournay, suit avec grand intérêt le déroulement de cette quête du souvenir. Ainsi que beaucoup de proches dans la commune". (Jean-Luc Bournay, son petit-neveu)

(Avec son aimable autorisation)

 

 

65) Mayeul GOYET

Toulon-sur-Allier, ALLIER

158e ri

Annie a retrouvé son NEVEU.

Né le 14 octobre 1887 à Toulon-sur-Allier, fils de Claude (métayer) et de Anne Brun, recrutement, matricule 61

1,65 m, cheveux châtain foncé et yeux gris

Boucher chez Mr Faugérat à Clermont-Ferrand, célibataire

Rappelé au 158e RI le 1er août 1914, tout comme son frère Claudius.

Blessé le 5 novembre 1916 à Vauquois par éclat d'obus à la poitrine.

Réformé temporairement le 28 juin 1917 avec 40% d'incapacité pour "corps étrangers dans la cage thoracique avec limitation du mouvement de l'épaule droite".

Maintenu réformé et proposé en 1920 pour pension temporaire avec invalidité à 25% pour persistance d'un éclat d'obus poumon droit.

Décédé le 2 mars 1921 à Clermont-Ferrand

 

 

64) Henri ESTEBE

Pamiers, ARIEGE

24e RIC

Annie a retrouvé ses NEVEUX.

Né le 25 janvier 1894 à Pamiers, fils de feu Pierre et de Henriette Subra ; classe 1914, matricule 426. Cette plaque a été trouvée par Jean-Pierre Mainsant.

Profession : cultivateur

Passé au 24e RIC le 4 juin 1914

Passé au 22e RIC le 29/07/1917, au 8e RIC le 22/08/ 1917, au 4e RIC le 01/10/1917

Evacué malade le 18/01/1918, rejoint son corps le 09/03/1918

Evacué malade le 16/06/1918

Passé au 24e RIC le 18 avril 1919

Citation du 11/12/1915 : " Au cours d'un combat à la grenade qui a duré plusieurs heures, n'a cessé de preuve d'énergie et de courage, défendant le terrain pied à pied malgré une violente attaque ennemie."

Citation du 15/07/1916 : "Soldat plein de vaillance et d'entrain volontaire pour toutes les missions périlleuses, a sauté un des premiers dans la tranchée ennemie malgré les défenses accessoires intactes".

Croix de guerre, Etoile de bronze et étoile d'argent

Médaille Militaire

Décédé célibataire, à l'hospice le 3 mars 1963 à l'âge de 69 ans.

 

 

63) Emile GEX

Saint-Roch, HAUTE-SAVOIE

158e ri

Annie a retrouvé son arrière-petit-neveu.

Né le 24 janvier 1877 à Saint-Roch, fils de Jean-Félix et de Sophie Mollard, classe 1897, recrutement d' ANNECY, matricule 2380

Cultivateur

Epouse Mathilde Mabboux : 2 enfants,Eloi et Sabine

Mobilisé au 52e RI le 3 août 1914

Passé au 158e RI le 11 mars 1915

Passé au 5e Régiment du Génie le 26 mars 1917

 

 

62) Jean Marcel PREHOUBERT

Bordeaux, GIRONDE

6e RI, 8e Cie

Annie a retrouvé son PETIT-FILS. La plaque a été trouvée par Jean-Pierre Mainsant, probablement perdue quand le 6e RI combattait au Fortin de Beauséjour de décembre à avril 1916.

Né le 19 juin 1883 à Bordeaux, fils de Pierre (tapissier) et de Marie Pugibet, classe 1901, recrutement de Bordeaux, matricule 3419

Profession : Fourreur

1,71 m, cheveux et yeux châtains

Engagé volontaire de 1902 à 1906 au 18e RI

Rappelé le 04/08/1914 au 6e RI de Saintes

Passé CHR (Cie Hors Rang) le 01/09/1915, puis à la 2e Cie le 12/09/1916

De décembre 1915 à Avril 1916, son régiment combat au Fortin de Beauséjour.

Parti le 05/10/1916 en permission de 7 jours pour Paris et Bordeaux. Non rentré.

Porté déserteur le 21/10/1016, arrêté par la police à Paris le 19/11/1918.

Condamné par le Conseil de Guerre à la peine de 3 ans de prison avec sursis.

 

Médaille Commémorative de la Grande Guerre et médaille Interalliée de la Victoire.

Affecté au 18e Groupe Spécial en 1924.

Epouse en 1939 Emma Toffoletto née à Vicenza (Italie). Un fils et une fille : Raymond et Hélène.

Décédé le 7 avril 1962 à Paris 9e.

 

 

61) Jules Auguste VALOT 

La Loye, JURA

358e ri

Annie a retrouvé un de ses petits-fils : nous remercions vivement la Mairie de La Loye et l'Association "Mémoire de la Grande-Guerre - Aux noms de La Loye".
Né le 31 octobre 1884 à La Loye, fils de Jules Auguste et de Anne Marie Perroux. 
  
Rappelé au 349e RI le 3 août 1914

(à gauche avec Jules Bruandet 349e RI)


Passé au 358e RI le 1er juin 1916  
Blessé le 11 juillet 1916 à Verdun. Entorse du genou droit par ensevelissement 
Réformé temporaire le 21 mai 1917 pour bronchite chronique et emphysème pulmonaire 
Reconnu apte service auxiliaire invalidité inférieure à 10% en 1921 
 
A épousé en 1919 à Dôle, Marie Louise ROBERGET : 1 fille Simone, 3 petits-enfants

 

 
  

60) Pierre Marie BRETECHER

Vigneux-de-Bretagne, LOIRE-INFERIEURE

90e ri

Annie a retrouvé deux de ses petits-fils : L'émotion était palpable pour ces messieursNous remerçions Jean-Pierre Mainsant qui nous a confié cette plaque probablement perdue quand Pierre Bretecher combattait en Champagne en mai et juin 1916. 
  
Né le 4 janvier 1889 à Vigneux-de-Bretagne, fils de François et Anne Gallerand 
Classe 1909 au recrutement de Nantes, matricule 1301 
1,65 m Cheveux noirs, yeux gris

Profession : Cultivateur 
90e Régiment d'Infanterie 
Officier de l'Ecole Militaire d'Infanterie 
 
Rappelé à l’activité le 3 août 1914 
Blessé le 6 septembre 1914  à la Feré Champenoise par éclat d’obus à l’épaule droite. Rentré au dépôt le 20 novembre 1914. Parti en renfort le 30 décembre 1914. 
Blessé évacué le 17 juin 1916 à Thiaumont par éclat d’obus.  
Enucléation de l’œil droit et amputation de la cuisse droite au 1/3 moyen.
 Moignon appareillable. 
Pension définitive 100% 
 
Citation : 

- «Soldat modèle et d’un courage exceptionnel. A été blessé très grièvement le 17 juin 1916 en remplissant vaillamment ses fonctions d’agent de liaison sous un violent bombardement" 
Croix de guerre avec palme 
Médaille militaire le 3 août 1916 
 
Il a épousé le 26 février 1924 à Vigneux Marie Joséphine Destor : 2 filles 
Promu Officier de la Légion d’honneur en 1946  
Décédé le 21 janvier 1948

 

 

59) Zéro Paul SAVARDIER

Saint-Sauveur, DROME

158e ri, C.O.A

Annie a retrouvé sa petite-nièce  
 
Né le 17 juin 1876 à St-Sauveur, fils de Joseph et de Louise Kaes 
Classe 1896, Recrutement de Montelimar, Matricule 241 
1,58 m Cheveux châtains, yeux gris 
Profession : boulanger 
 
Arrivé au Corps le 14 août 1914 au 17e RI 
Passé au 158e RI le 20 octobre 1914 puis à la 14e section du C.O.A le 11 novembre 1914

 
Evacué blessé le 20 juillet 1915 à Beauséjour par une balle au bras droit

 



58) Claude DELOMIER

Saint-Etienne, LOIRE

158e ri

Robert aidé par un "travailleur de l'ombre" du forum 14-18, a retrouvé son PETIT-FILS.

Né le 18 mai 1887 à Saint-Etienne, fils de Julien et Catherine Martin, engagé volontaire en 1906 donc classe 1905, recrutement de Montbrison, matricule 802

1,58 m Cheveux bruns et yeux gris

Caporal le 8 septembre 1907, Sergent le 8 mars 1908

Profession : fabricant de rubans

Connu dans les Rubans et Soieries de Saint-Etienne : d'abord stagiaire chez Colcombet auprès de son père, il achète sa propre fabrique de tissus avenue Denfert-Rochereau à St Etienne.

(la fabrique de ruban est une activité extrèmement prospère dans la ville à cette époque. Colcombet est une riche famille propriétaire de nombreuses usines. C'est dans leur entreprise que Julien Delomier, père de Claude, a évolué jusqu'aux postes de directeur commercial puis fondé de pouvoir. Julien, fils de paysans, aura réussi à hisser sa famille au rang des familles aisées, en investissant judicieusemenrt ses revenus y compris en soutenant son neveu Geoffroy Guichard lorsque ce dernier fonda le groupe Casino".

Très honnête homme, il a un sens social aigu et obtient la gratuité de l'électricité pour les façonniers amenant leurs métiers (à tisser à domicile), un avantage dénommé "lampe du tisseur".

Claude est décrit comme un homme petit, discret et aux sourcils broussailleux.

Il épouse Thérèse Bréchignac le 10 janvier 1914, issue d'une lignée d'avocats et de vieille bourgeoisie.

C'est une belle femme sportive, peu intellectuelle, elle lui fait 8 enfants.

On présume que le second, Paul, né en juillet 1918, a été conçu lors d'une permission de la grande guerre.

Rappelé le 3 août 914 au 158e RI

Passé au 8e Régiment du Génie le 4 mars 1917, puis au 19e Escadron du Train le 4 novembre 1918.

Citations :

- "Très bon sous-officier, a fait preuve au cours du combat du 11 juillet 1916 (Verdun, Vaux-Chapitre) d'un courage et d'un sang-froid admirables exaltant le courage de ses soldats et repoussant lui-même à la grenade plusieurs allemands qui tentaient d'aborder nos lignes."

- "Chef de groupe modèle de bravoure de sang-froid et de modestie, exerce par son attitude sous le feu ennemi la plus heureuse influence sur les gradés et sapeurs de son groupe, s'est particulièrement distingué dans les journées du 23 et 24 septembre 1918 en dirigeant sous le feu ennemi l'installation et le fonctionnement de ses postes."

Il demande à son frère de lui remettre la légion d'honneur, preuve de la parfaite entente entre eux.

Amoureux de son petit village de Saint-Barthélémy-Lestra, il en sera maire pendant plusieurs années.

Il meurt brusquement en recevant chez lui un de ses administrés le 1er juin 1963.

(Avec l'aimable autorisation de Thomas Chapuis, son arrière-petit-fils)

 

 

57) Joseph TREFFE

Vieux-Moulin, VOSGES

358e ri, 14e Cie

Annie a retrouvé sa FILLE. L'émotion était palpable pour cette dame de 80 ans. Merci à la Mairie de Vieux-Moulin pour son aide précieuse :le registre des fiches matricules a malheureusement brûlé en 1944.

Né le 18 novembre 1887 à Vieux-Moulin, fils de Jules et Marie Nicolle, classe 1907, recrutement d'Epinal, matricule 1873.

Bons de quinze tickets de pain de 100 grammes

358e RI

"Mon grand-père a eu de nombreux actes de bravoure durant cette guerre (sauver des personnes) ; le ministère de l'Armée lui avait alors proposé une promotion et carrière militaire. Il a refusé, a été beaucoup peiné en rentrant de la guerre car il a appris le décès de sa mère, réfugiée en Belgique et morte de la grippe espagnole.

Il a repris son activité de cultivateur à Vieux Moulin, s'est marié en 1922 avec Joséphine Bagard et a eu 7 enfants dont 2 décédés tout petits.
Joseph Treffe est décédé le 9 janvier 1966.

"Au nom de ma famille, je tiens à vous remercier sincèrement pour tout le travail de recherche que vous accomplissez, et qui permet d'apporter des émotions fortes aux familles. Maman a été très touchée par cet envoi ; elle a partagé son émotion avec sa grande soeur le WE dernier."

(Avec l'aimable autorisation de Mme Chantal Scalogna, sa petite-fille)

 


56) Jean Baptiste GARBIL Mort Pour La France à 34 ans

Saint-Pal-de-Chalençon, HAUTE-LOIRE

158e ri

Jean-Baptiste avec ses frères d'arme du 158e RI, Février 1915

Aidée de la Mairie de St Pal, Mme Vernet, MM Filliat et Vray, Annie a retrouvé son NEVEU 
Né le 19 juillet 1884 à St Pal en Chalencon, fils de Jean et de Marie Poyet, Classe 1904, recrutement  LE PUY, Matricule 1906       
1,64 m Cheveux châtains clair, yeux roux 
2 soeurs 
A épousé Marie-Magdeleine Vignal le 20 mai 1911 à St Pal en Chalençon :  leurs 3 enfants sont morts peu après la naissance. 

Rappelé au 158e ri le 2 août 1914 

Carte écrite à sa femme le 18 mars 1918 :


Tué à l'ennemi le 1 novembre 1918 à Olizy (Ardenne) : la famille a été chercher le corps à St Dizier 

Citation du 1/1/1918 : 

- "Excellent soldat au front depuis le début, s'est fait remarquer aux combats du 8 mars 1915, plus tard à Verdun 1916 et à Maisons de Champagne (secteur de Massiges), a eu en toutes circonstances une très belle attitude". 
Croix de guerre
 

"Cette restitution a surtout été importante pour moi (...) il y a trois ans j'avais retrouvé une carte postale de Jean-Baptiste envoyée en début de guerre où il disait qu'il allait revenir bientôt... Cela m'a émue d'autant plus qu'il avait eu trois enfants morts bébés. Je pensais souvent à lui lorsque j'entendais la chanson de Florent Pagny : "le soldat".

Et ses plaques nous reviennent. Je ne crois pas au hasard, il y a là bien plus qu'une simple mémoire à honorer. Ces hommes qui surgissent du passé ont des choses à nous dire. Bien sûr la mémoire est importante pour montrer aux jeunes générations toute l'horreur des guerres mais il y a aussi toutes ces blessures familiales, ces non-dits, qui se transmettent au cours des générations et qui ont besoin d'être guéries". (Mme Odile Varagnat, sa petite-nièce)

(Avec l'aimable autorisation de M et Mme Varagnat)

 

 

55) André Joseph RICADA

Montcy-Saint-Pierre, ARDENNES

40e Régiment d'Artillerie

Service militaire à Châlons et Mourmelon au 40e RA

Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE. Sa plaque nous a été confiée par Eric Marchal, l'un des fondateurs de l'association la Main de Massiges. 
Né le 12 juin 1885 à Montcy St Pierre, fils de François Eugène et de Marie Balteaux, matricule 599 
1,73 m Cheveux blonds, yeux bleus 
Profession : polisseur

 

Service militaire à St Mihiel 1907

Camp de châlons en 1908, Corvée de "patates"


Marié avec Marie Simon à Montcy St Pierre le 1er février 1913 : 4 enfants

 Rappelé au 40e Régiment d' Artillerie le 1er août 1914

Cartes envoyées par André du 23 mai et du 21 juillet 1915 : prisonniers français en Argonne et tranchée allemande


Ambulance pour kératite oeil droit le 27 juillet 1915, évacué le 2 août, rentré aux Armées le 1er octobre 1915. (photographie prise à l'hôpital, au 1er rang assis et souriant)



Blessé le 30 avril 1916 combat devant Verdun (non évacué), retour aux Armées le 3 juin 1916 
Evacué le 4 février 1917 (entorse), retour aux Armées le 4 mai 1917 
Passé au 32e régiment d'artillerie de Campagne le 30 octobre 1917 

"Mon grand-père me faisait sauter sur ses genoux en me chantant le temps des cerises. Quelle heureuse surprise! J'allais ces jours-ci trier quelques photos et cartes postales anciennes venant de mon grand-père lorsqu'il fut militaire. Encore merci, je suis très émue vraiment en ce jour du 11 novembre." 

"En serrant cette plaque entre mes doigts, je ne peux retenir mes larmes (...) Je me recueille bien sûr un moment sur cette plaque militaire avant de la remettre à mon cousin pour son fils Pierre Ricarda 16 ans (...) Unique descendant actuel, il fera perdurer l'histoire, j'en suis certaine.

Cent ans se sont écoulés, dans une certaine ignorance, mais grâce à vous tous les bénévoles de la Main de Massiges, elle jaillit au grand jour pour nous et nous transmettons aux plus jeunes afin que perdure l'Histoire (...) Avec ma profonde reconnaissance, mon émotion sincère, et mes remerciements de tout coeur."

HOMMAGE A NOTRE GRAND-PERE André RICADA
1885 - 1957 +

Pépère André,
Tes enfants t’ont donné 9 petits-enfants :
Claudine, Liliane, Maryse, Marlène, Catherine, Jean-Luc, Didier, Hélène, Denis
et 11 arrière-petits-enfants :
Rémi, Valérie, David, Lucille, Pierre, Romain, Charline, Manon, Guillaume, Vincent, Emilie
et 7 arrière-arrière-petits-enfants :
Nicolas, Elisa, Salomé, Manon, Julia, Enzo et Maël.
Tes 9 petits-enfants avons grandi à tes côtés, nos maisons étaient proches dans le même village. Quelques uns un peu plus éloignés te rendaient visite chaque été et vice-versa.
Tu as gardé pour toi ces souvenirs douloureux de 14-18 que nous ignorions jusqu’à aujourd’hui. Tu préférais nous amuser et nous faire sauter avec bonheur sur tes genoux en nous chantant « Le temps des cerises ».
A la fin du conflit, tu retrouvas les tiens, Marie ton épouse et Pierre ton premier fils qui n’avait qu’à peine 2 ans lorsque tu fus rappelé le 1er août 1914.
D’autres enfants, Jean, Daniel et Marie-Madeleine vinrent agrandir ta famille. Le bonheur retrouvé.
De Polisseur, tu devins Chromeur-Nickeleur aux Ets DEVILLE jusqu’à ta retraite. Tu faisais le trajet à pieds,6 km , en prenant les raccourcis et tu longeais la Meuse en sifflant des airs gais ! De ta maison sur la hauteur de l’autre côté de la Meuse, ton chien reconnaissait ton sifflement et avertissait la maisonnée de ton retour proche !


Sur cette photo de 1915 ou 1916, entre André et Marie, Pierre, le premier garçon du couple, alors âgé d’environ 2 ans.
Malgré la tristesse ambiante liée à cette Première Guerre Mondiale, , cette photo pouvait –elle laisser présager que bien après le retour d’André - 22 années plus tard - lors de la seconde Guerre Mondiale, le 23 Mai 1940 ce fils, devenu Maréchal des Logis alors âgé de 27 ans donnerait sa vie pour la France à Sy (Ardennes) l’avant-dernier jour des ultimes et violents combats, son char ayant été détruit totalement par les Allemands.

Pierre écrivait chaque jour immanquablement une lettre à ses parents, et en cette fin mai 1940 sa mère n'eût pas de missive. Elle comprit de suite l'irréparable.


Pierre RICADA 1913–1940
Mort pour la France 23–05-1940


Son nom figure sur le Monument aux Morts pour la France, à Montcy-Notre-Dame (08)
A Sy existe également un Monument et une cérémonie du Souvenir y a lieu régulièrement.
Hommage à notre grand-père , Hommage aussi à son fils Mort pour la France en 1940.

Proche de ses enfants et petits-enfants, André et son épouse vécurent à Montcy-Notre-Dame toute leur vie.
André RICADA y décéda en 1957 à l’âge de 72 ans. Marie son épouse lui survécut 17 années et s’éteignit en 1974. Ils reposent en Paix au cimetière de Montcy-Notre-Dame ainsi que leurs fils Pierre, Jean et leur fille Marie-Madeleine.

En Hommage à notre grand-père paternel, je vais transmettre ces informations et celles de votre aimable Association à mes 2 sœurs et à mes 6 cousins, cousines, ses descendants vivants afin que l’Histoire se transmette et ne tombe pas dans l’oubli..

Tous les descendants, nous te rendons hommage à jamais Grand-père !
Et à l’Association LA MAIN DE MASSIGES nous adressons notre respectueuse considération et nos remerciements.
J’adhère ce jour même à votre Association .

MERCI encore !
Mme Claudine Ricada, sa petite-fille

(Avec son aimable autorisation)

 

 

54) Jean-Baptiste GENEVRIER

Saint-Bonnet-le-Château, LOIRE

158e ri, 358e ri

Grâce à M et Mme Delormas, PETITS-ENFANTS du soldat, Annie a retrouvé sa FILLE âgée de 89 ans qui a ordinateur et Ipad! Chapeau bas! Elle est totalement surprise de cette bonne nouvelle et très émue!

"Je ne sais comment vous remercier pour toute l'activité affective que vous avez déployée, ainsi que Mme Annie Mandrin (...) Petite fille désirée, je suis née seulement en 1925... mon père avait alors 39 ans. Nous étions très proches l'un de l'autre et avions de longues conversations, tant politiques que philosophiques sur cette époque douloureuse.

Il se trouve que mon arrière petite-fille, Léa, 11 ans, a traité l'année dernière en CM2 de ce sujet (...) Léa a donc été très émue par tous vos documents. Ce sera elle qui pourra transmettre les souvenirs, et ainsi faire vivre la mémoire de son arrière arrière grand-père." (Mme Marcelle MAURICE, sa fille) 

Né le 21 juin 1886 à St Bonnet le Château, fils de Jacques et de feue Marie Blanc Classe 1906, Recrutement de Roanne, Matricule 1531  
1,63 m Cheveux châtains et yeux gris   
Profession : épicier   
A épousé Maria Braillon le 9 juin 1910 à Roanne : 2 filles

 

Arrivé au 158e RI le 2 août 1914

Très émouvant courrier adressé à sa femme bien-aimée : il parle de son aînée, Yvonne née en 1911.

Retranscription du verso de la carte :


Nommé Sergent le 15 mars 1916

Groupe de Sous-Officiers (le 1er à gauche, assis) de la 22e Cie du 358e RI le 9 avril 1916 en Lorraine

Le Sous-Lieutenant LATOUD faisait également partie de cette Cie (6e Bataillon).

 
Citation du 9/08/1916 : 
"Malgré la violence du bombardement s'est offert pour aller à l'arrière chercher la fraction de relève et s'est parfaitement acquitté de sa mission" 

En Mars 1917, son régiment se bat à Beauséjour.

Classé Service Auxiliaire le 22/06/1917, inapte aux Armées pour "entéro-colite chronique et obscurité respiratoire contractée en service".  
Invalidité 25 % Séquelles intoxication par gaz  

Décédé le 5 septembre 1959 à St Cyr au Mont d'Or.  

"Nous vous remercions beaucoup pour vos recherches, et sommes pleins d'admiration pour l'important travail que vous assurez, vous même et votre association. Recevoir votre appel téléphonique le 11 novembre était très émouvant, car cela nous a replongé dans l'histoire familiale de mon mari, dont le père était revenu très marqué psychologiquement par sa participation a la guerre a Verdun. Il se souvient très bien de Monsieur Genévrier, père de sa tante Yvonne, et des repas de Noël qui réunissaient toute la famille: c'était seulement a ces occasions qu'il entendait son père parler de cette période terrible avec monsieur Genévrier. Comme beaucoup d'autres, Frederic Delormas ne parlait jamais de sa guerre, ni a son épouse, ni a ses enfants..."(Mme Delormas) 

(Avec l'aimable autorisation de Mme Maurice, sa fille)

 

 

53) Claudius François DOUSSON Mort Pour La France à 30 ans

Cunlhat, PUY-DE-DOME

158e-358e ri

Annie a identifié la famille, mais celle-ci ne souhaite pas récupérer la plaque : nous la conserverons.

Né le 24 septembre 1886 à Cunlhat, fils de François et Françoise Chabrolles, 3 soeurs.

Classe 1906, recrutement de Clermont-Ferrand, matricule 929

1,53 m Cheveux châtains, yeux gris

Profession : cultivateur

Arrivé au 158e-358e RI le 2 août 1914

Tué le 26 septembre 1916 aux avant-postes de Vauquois. Il était célibataire.

 

 

52) Jean-Marie HERAUD

Saint-Didier-La-Seauve, HAUTE-LOIRE

158e ri

Annie a retrouvé ses PETITS-NEVEUX. Nous remercions Mr Barlet de Geneal43 pour son aide.

Né le 25 décembre 1883 à St Didier la Seauve (renommée en 1925 St Didier en Velay), fils de Pierre et Marie Granger, 6 frères et soeurs.

Classe 1903, recrutement Le Puy, matricule 1552

1,66 m Cheveux châtains, yeux gris

Profession : cultivateur

A épousé Marie Berry

Arrivé au 158e RI le 3 août 1914

Mis en sursis provisoire, arrivé au 158e RI le 12 janvier 1918

Blessé à l'abdomen (plaie par balle) le 17 octobre 1918 et fait prisonnier

Porté disparu

Interné à (?), rapatrié le 12 janvier 1919

Classé Service Auxiliaire en 1919 pour "impotence fonctionnelle du membre inférieur gauche"

Pension invalidité 30%

S'est remarié avec Eugénie Verjat en 1940 ; ils n'ont pas eu d'enfants.

Décédé le 22 décembre 1967 à Monistrol

Sa famille nous a communiqué une très intéressante carte photo écrite par son frère Jean-Baptiste à son épouse, le 16 septembre 1914 à Beaulieu : il était affecté à un Régiment de l'Infanterie Territoriale.

"Je suit toujour de la corver d ordinaire tu vois nous venons de chercher les vivre il y a des peauraux et des oignons notre petit chart ou il y a des sac de pain dont nous en avons vider un devant nous et un sac de pomme de terre une corbeilles de tettes de choux ses notre travail de tout les matin quand on a but le café nous allons le chercher a la mairie et enssiute nous le parttagon dans la compagnie cet qui net pas trop penible pour vut que sa dure jusqua la fin tu voit notre caporal ordianire Briat de St Didier qui ait a ma droite celui qui ait a ma gauche et de Ste Sigolène et après lautre acoté Granger le marrie de Jeane Sala? mon cammarade de lit les autre il y en a un de la Seauve celui qui et assi Chambon l'instituteur dont peut etre je t'avais parler lannée passé quand je faisait mes neuf jour car ses tou les même. Le matin on recommence a six heure ses fait jusqua 3 heures du soire que nous allons chercher la viande et du bois pour la faire cuire a 5 heure sait fini."

(Avec l'aimable autorisation de Jean-Baptiste Heraud et Monique Chomat, ses neveux)

 

 

51) Emile COMMANDEUR GUERRE

Bilieu, ISERE

158e ri 

Aidée par Mme Commandeur Annie de Bilieu, notre Annie a retrouvé son PETIT-FILS.

Né le 3 septembre 1878 à Bilieu, fils d'Elie et de Mathilde Rousset, Classe 1898, recrutement de Bourgoin, Matricule 734  
1,58 m Cheveux blonds, yeux bleus  
Profession : cultivateur  

Service Auxiliaire pour blépharite chronique  


Passé au 158e RI le 23 mars 1915  
Passé au 12e Escadron du train le 26 février 1917   
Evacué Hôpital de Grenoble le 31 octobre 1918, sort le 9 novembre, rejoint son régiment le 25 novembre 1918 
Passé au 1er Escadron du train le 18 janvier 1919   

Epouse Hélène Clavel le 12 juin 1920 à Montferrat : pas d'enfants  
Décédé le 24 août 1934 à Montferrat

(Avec l'aimable autorisation de son petit-fils)

 

 

50) François MAILLAND ROGER

Pugny Chatenod, SAVOIE

158e ri

Annie a retrouvé sa PETITE-NIECE qui habite le village natal de ce soldat.

Né le 28 août 1877 à Pugny Chatenod, fils de Pierre et Perronne Favrin, 2 soeurs.

Classe 1897, Recrutement de Chambery, matricule 18

Profession : cultivateur

Arrivé au Corps le 3 août 1914, passé au 158e RI le 31 octobre 1914

Passé au 217e RI le 23/11/1917, au 23e RI le 12/12/1917, au 230e RI le 08/01/1918, au 16/03/1918 puis au 27/05/1918

Décédé le 21 août 1923 à Pugny, il était célibataire.

 

 

49) Casimir ROUQUAIROL Mort Pour La France à 23 ans

Curvalle, TARN

122e ri

Annie aidée de Robert a retrouvé son PETIT-NEVEU. Cette plaque a été trouvée par Jean-Pierre Mainsant.

Né le 26 février 1892 à Curvalle, fils de Jean et Rosalie Molinier, 4 frères et soeurs ; Classe 1912 recrutement d'Albi, matricule 679. Il était célibataire.

Tué à l'ennemi le 31 octobre 1915 aux tranchées de la Vistule (Marne)

Inhumé à la Nécropole Nationale "la Crouée", tombe individuelle n° 3579.

 

 

48) Louis PAQUET

Cérilly, ALLIER

158e ri

Robert a retrouvé sa PETITE-FILLE :

"Je tiens vraiment à vous remercier pour le trésor inestimable que je viens de recevoir. 
Quand je touche ces plaques c'est un sentiment indescriptible !!!

"Je commence juste à chercher des éléments relatifs à mes ancêtres et je suis émue de voir que je vais pouvoir retrouver des informations sur mon grand-père décédé trop tôt pour que ma maman puisse me donner des éléments sur celui-ci".

"Quel cadeau en ces fêtes de Noel !!!! (Mme Bernadette Truffaut, sa petite-fille)

Né le 14 février 1885 à Cérilly, fils de Gilbert et de feue Marie-Louise Andriot, classe 1905, recrutement de Montluçon, matricule 2382

1,70m Cheveux châtains, yeux gris, petite cicatrice au front.

Profession : cultivateur

Marié à Cérilly le 20 février 1909 avec Irma Villepreux

Passé au 158e RI le 15 avril 1914

Nommé Caporal le 3 juin 1915

Blessé le 25 août 1916 à Vauquois par balle en séton de la main gauche avec fracture des 3e et 4e métacarpiens.

Réformé temporaire en 1917 avec 20% d'invalidité pour impotence partielle du membre supérieur gauche par balle

Maintenu Service Auxiliaire avec pension permanente à 30% en 1922 pour extension permanente des 2 derniers doigts de la main gauche.

Décédé le 17 mars 1923 à Theneville.

 

 

47) Jean PISSAVIN

Arlanc, PUY-DE-DOME

158e ri

Avec l'aide de Mme Bradard, secrétaire de la Mairie d'Arlanc, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE : "Mon Dieu que je suis heureuse, j'adorais mon grand-père et il m'adorait".

Né le 3 avril 1887 à Arlanc, fils de Pierre et Eugénie Mavel, 1 soeur jumelle

Classe 1907, recrutement de Clermont-Ferrand, matricule 1229

1,61 m Cheveux blonds, yeux gris

Profession : cultivateur

A épousé le 9 septembre 1911 Analie Isaline dite Rosalie Guyon, le même jour que sa soeur Jumelle Anna qui s'est mariée au frère de Rosalie!

1 fils Marcel

Incorporé au 158e RI le 2 août 1914

Evacué pour pieds gelés le 25 juin 1917

Passé au 414e RI le 6 mai 1918

Pension invalidité inférieure à 10% pour séquelles insignifiantes de pied gelé droit et de douleurs sciatiques.

Médaille de la Victoire

 

 


46) Gilbert DECHET

Voussac, ALLIER

158e ri

Aidée de Robert, Annie a retrouvé la PETITE-NIECE de ce soldat grand voyageur. Rentré avec d'effroyables séquelles, il a perdu son dernier combat en 1925... 

Né le 21 octobre 1882 à Voussac, fils d'Etienne et de Marie Godignon, Classe 1902, Recrutement de Montluçon, Matricule 37  
1,65 m Cheveux noirs, yeux châtains  
Profession : garçon de café dans de nombreux pays!  
1904 : Londres     1905 : Berlin     1906 : Hambourg     1906 : Milan   
1909 : Caire         1910 : Paris      1912 : Saint-Pétersbourg  
Marié le 4 décembre 1911 avec Louise Charlotte Zahn à St Pourçain-sur-Sioule.  

Rappelé au 158e RI le 2 août 1914  
Malade hospitalisé pour maladie du 14/12/1916 avec retour aux Armées le 31/01/1917  
Evacué blessé le 29 mars 1917, hospitalisé jusqu'au 16 juin 1918  

Réformé définitivement pour invalidité à 70% : "Raccourcissement de 6 cm de la jambe gauche avec ankylose à l'angle droit du cou de pied.   
Déformation de l'avant-pied. Cal volumineux et déformant du 1/3 inférieur du tibia. Gêne des mouvements."
 
1920 : En traitement à l'hopital Broca pour encéphalite survenue après 2 ans de réforme.  
Invalidité 80%
 séquelles des méninges encéphalite chronique.  
Décédé le 5 février 1925 à Yseure.


 

45) Joseph Marius CHOSSON

Saint-Priest, ISERE

158e-358e ri

Robert aidé de Valérie ont retrouvé son ARRIERE-PETITE-FILLE.

"Curieuse de son passé, elle avait commencé sa généalogie sur Généanet, grâce auquel je pu remonter jusqu'à elle. Elle se doutait que celui-ci avait du participer à la Grande Guerre, maintenant cela va être confirmé par un élément matériel, sa plaque d'identité. 
Elle fera en sorte de faire connaitre cette médaille à sa famille".
 (Robert)

"Je l'ai peu connu ; il est décédé alors que j'étais une petite-fille, mais il reste un des personnages de mon enfance". (Mme Hanchin)

Né le 21 décembre 1896 à Saint-Priest, fils de Jean-Marie et de Maria Marechal,classe 1916, recrutement de Vienne, matricule 423 

Incorporé à compter du 8 avril 1915 au 158e RI – passé au 358e RI le 3 aout 1916 
Blessé le 15 mai 1917 : "plaies fesse gauche, bras gauche, pied droit par éclat d'obus" 

Marié le 12 juin 1920 avec Marthe Monteille : 2 filles 
Remarié le 9 janvier 1931 (1937?) à Vénissieux avec Irène Lapouge 
Décédé le 1er aout 1967 à Lyon. 

 


 

44) Jean BOUVARD

Toussieu, ISERE

158e ri

Un formidable travail d'équipe encore pour retrouver l'année de naissance ET le bon matricule : merci à Sudouest, Robert et Annie qui ont retrouvé son ARRIERE PETIT-FILS

Né le 5 mai 1873 (et non en 1893!) à Toussieu, fils de Guillaume et Benoite Bonnardel ; Classe 1913, matricule 268 au recrutement de Vienne. 

1,68 m Cheveux roux, yeux gris 
Profession :  Maréchal-Ferrand à Bordeaux  
A épousé le 12 juillet 1902 à Lyon Rosalie Roy : un fils, Jean Guillaume, né le 18 mai 1903 à Lyon (Maréchal-Ferrand puis Chaudronnier) 

Arrivé au Corps le 13 août 1914, passé au 17e RI le 31 octobre puis au 158e RI le 11 novembre 1914. Il quitte le front avant octobre 1916.

Détaché au dépot des métallurgistes de Paris du 16 octobre 1916 (...) muté à l'atelier de construction de Lyon du...

Passé au 54e RAC le 1er juillet 1917

Décédé le 24 juin 1921.

 


43) Auguste Jules VINOT Mort Pour La France à 29 ans

Trémonzet, VOSGES

Soldat de 1e classe du 358e ri

Les archives ayant brûlées en 1944, suivre la trace de ce soldat a été compliqué! Aidée de la secrétaire de Mairie de Trémonzey, Annie a retrouvé son ARRIERE PETITE-NIECE. Celle-ci a connu son arrière grand-mère, mais ne connaissait pas l'histoire de son grand-oncle. Elle était vraiment très contente car son fils s'intéresse en tant que Professeur d'histoire-Géo à tout cela. 

Né le 8 novembre 1888 à Trémonzet, fils de François et de Marie Damideaux ; 3 soeurs.

Classe 1908, matricule 681 au recrutement  d’ EPINAL. 
Mobilisé au 358e RI


Mort le 19 octobre 1918 de blessures de guerre dans l'ambulance 1/8 secteur postal 48 à Villers Dancourt (Marne).

 



42) Paul MATHAUD Mort Pour La France à 32 ans

Bourg-Argental, LOIRE

158e-358e ri

Annie a retrouvé sa PETITE COUSINE. Agée de 86 ans, cette dame a internet et fait sa généalogie. Elle est ravie de cette bonne nouvelle! 

Né le 17 octobre 1884 à Bourg-Argental, fils de Louis Régis et Marie Corompt, Classe 1904, Recrutement de St ETIENNE, Matricule 1843  
1,60 m Cheveux et yeux bruns  
Profession : menuisier, 2 frères 

Rappelé le 1er août 1914 au 158e-358e RI 

Citation :  
- "Excellent soldat, s'est particulièrement distingué par sa braveur à l'assaut du 4 mars 1916 et aux combats à la grenade qui ont eu lieu les jours précédents" 
   
Tué le 18 octobre 1916 aux tranchées de Vauquois (Meuse).

 

 


41) Louis DALLOZ Mort Pour La France à 20 ans

Bouchoux, JURA

358e ri

Aidée de la très réactive Mairie du Bouchoux, Annie a retrouvé son NEVEU.

Né le 3 septembre 1885 aux Bouchoux, fils d' Auguste Victor et de Marie Bussod, classe 1905, recrutement de LONS LE SAUNIER, Matricule 4577 
Célibataire, 8 frères et soeurs 
 
Tué le 27 août 1916 aux combats de Vauquois (Meuse).

 

 

40) Jacques DECOUR Mort Pour La France à 30 ans

Saint-Priest, ISERE

158e-358e ri

Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE. Merci aux mairies de St Priest et de Chassieu qui ont beaucoup aidé.

Né le 2 juillet 1887 à St Priest, fils de Pierre et Marie Madeleine Platre (cultivateurs), classe 1907, recrutement de Vienne, matricule 782

A épousé le 24 janvier 1914 Marie Charbonnier : 1 fille née le 14 novembre 1914

Arrivé au Corps le 4 août 1914 au 22e RI

Blessé à Gerbéviller le 30 août 1914 : balle au bras droit

Blessé à Tahure le 26 septembre 1915 : Eclats d'obus avant-bras gauche

Citation :

- "Fusilier modèle, blessé 2 fois, par sa bonne conduite et sa bravoure particulièrement pendant les combats de Verdun en juillet 1916"

Passé au 158e RI le 13 août 1916, nommé Caporal à la 14e Cie du 358e RI le 14 octobre 1917.

Tué le 06/06/1918 à 04h00 par suite de blessures de guerre à Locre (Belgique)

Croix de Guerre

L'un des témoins de son décès n'est autre que Jean-Louis DUMOULIN soldat tambour, dont nous avons également la plaque. Famille retrouvée en Août 2017 !

 

 

39) Emile STOERKEL

Saint-Dié, VOSGES

158e ri

Ses PETIT-NEVEU et ARRIERE-PETIT-NEVEU ont été retrouvés par Annie : les recherches ont été compliquées car les archives ont brûlé en 1944. La famille nous communiquera les informations manquantes. 

Né le 23 mai 1884 à Saint Dié, fils d'Ambroise (tailleur de pierre) et de Angélique Hum ; un frère, Camille, est MPLF (Caporal) le 15/08/1914 au combat de Wallerysthal.

Classe 1904 Recrutement d’Epinal, Matricule 2014  
Profession :  lamier  
Marié avec Jeanne Gerbaud : pas d'enfants  
Mobilisé au 158e RI     
Perte de l'usage d'un membre, pension de 669 francs  

Croix de guerre avec étoile de bronze.  

Un neveu, le petit Charles âgé de 6 ans et demi : l'un des plus jeunes Morts Pour La France à notre connaissance!  
Tué par éclat d'obus
(fait de guerre) le 2 juin 1918 à Sénones dans les Vosges. Nous lui rendons hommage sur cette page.

 

"Ces victimes civiles, Mortes pour la France du fait de dégâts collatéraux, sont souvent une erreur de tir de nos armées.   
Le fait de guerre est souvent interprété comme à cause de la guerre. Cela dédouane les responsables".(Robert)
  

Un autre de ses neveux est Mort pour la France le 21/10/1918 à Sedan suite à de mauvais traitements dans un camp de représailles.

 

 

38) Alexandre MOREAU

Saurais, DEUX-SEVRES

158e-358e ri

Son ARRIERE-PETIT-FILS a été identifié grâce à Robert et Annie ! 

Né le 23 avril 1877 à Saurais, fils de Pierre et de Marie Victoire ; classe 1897, matricule 978 
1,50 m Cheveux châtains yeux roux 
Profession : cultivateur 
Ajourné pour défaut de taille, service Auxiliaire  
(condamné en 1894 pour "chasse sans permis la nuit"
Marié en 1901 à Marie Célina Rio (15 ans), décédée le 26 février 1905 à l'âge de 18 ans : 2 fils, Désiré et André mort en 1916 à l'âge de 12 ans, de la diphtérie. 
Remarié en 1908. 

Classé dans le service armé par la commission de réforme le 18 novembre 1914 
Affecté au 69 RIT, passé au 77e RI le 27 août 1915 
Evacué blessé le 8 mars 1916, rentré au dépot le 8 mai 1916 
Passé au 358e RI le 13 août 1916

En Mars 1917, son régiment se bat à Beauséjour : Alexandre est  évacué le 16 mars 1917 pour maladie. 
Passé au 158e RI le 21 juillet 1917 puis au 23e RIT le 13 octobre 1917 
Evacué le 26 octobre 1918, intoxiqué par ypérite à Vouziers    

Décédé le 1er décembre 1925 à Chinon.

 

 

37) Jean François MEUR

Saint-Thois, FINISTERE

28e Régiment d'Artillerie de Campagne

Annie a retrouvé ses PETITS-ENFANTS. Merci à Jean-Pierre Mainsant qui nous a confié cette plaque.

Né le 10 avril 1893 à St Thois, fils d' Yves (meunier) et de Anne Rospars, classe 1913, n° matricule 415 au recrutement de Quimper.

1,67 m Cheveux blonds, yeux bleu foncé. Profession : cultivateur

Incorporé le 26 novembre 1913 au 28e Régiment d'Artillerie de Campagne

Intoxication par gaz

Citation du 26 janvier 1919:

"Excellent soldat au front depuis le début de la campagne : a toujours participé aux ravitaillements de la Batterie dans des zones soumises à des tirs violents de l'artillerie ennemie".

Croix de guerre avec étoile de bronze

Marié avec Marie Anne Briand le 2 juillet 1919 à St Thois, 2 enfants.

Un de ses frères, Laurent, est porté disparu le 25 février 1915 à Perthès-les-Hurlus (Bois de Sabot). Sa veuve épousera un de ses beaux-frères, Charles MEUR.

Proposé pour pension temporaire de 15% par la Commission de Réforme du 28 janvier 1921 pour : "Emphysème pulmonaire avec troubles dyspeptiques. Infirmité consécutive à une intoxication par gaz"

Maintenu service armé inférieur à 10% non imputable à la guerre par le Commission de Réforme le 24 mars 1932 pour "troubles subjectifs douleurs vagues dans le territoire des nerfs lombaires aucun signe objectif de rhumatisme chronique allégué"

Décédé le 3 mars 1973 à St Thois.

(Avec l'aimable autorisation de sa famille)

 

 

36) Jean-Baptiste DEFRANOUX

Gerardmer, VOSGES

158e-358e ri

Avec  l'aide de Mr Rémy, responsable administratif de la Mairie de Gerardmer, Annie a retrouvé sa PETITE-FILLE.  Aprés l'appel d'Annie, celle-ci s'est mise à relire les cartes de son grand-père. Ne manque que sa fiche matricule!
Né le 19/04/1894 à Gerardmer, fils de Henri (cultivateur) et de Marie Adeline Rémy (tisserande), classe 1914, recrutement de BELFORT, Matricule 1464 
Profession : charpentier 

Passé au 158e-358e RI il a été ordonnance d'un Capitaine. Sa petite-fille raconte qu'il parlait d'une hospitalisation dû au gaz.

"Quand il pleut il ne fait pas bien bon car c'est un terrain plat et l'eau reste dans les tranchées il y a des plasse que l'ont en a pas quau genoux"

"Chère cousine, Maintenant je suis aide cuisinier pour l'instant pour remplacer celui qui en perm.ils m'en font faire des truc." (4 novembre 1917)

"ça viendra que je serai tout faire quand je suis en train a une place il me mette a une autre place. ca me fait rien ca passe le temps."(11 novembre 1917)

"Pour travail toujours en train à la cuistance en train d'aider à faire les fricots, heureux d'être la 2ans. je peux le dire que j'attrapé le filon." (le 13 janvier 1918)

"Chère cousine, je suis toujours à la même place et même boulot et à présent nous sommes bien tranquilles. Vous devez être en train de turbiner et en train de planter les patates il n'y a pas fait bon ces temps dernier. Je croyais y aller pour en planter quelque une. Que veut tu on y peut rien c'est la guerre comme on dit. On ne sait pas quand ils reprendront. On entend pas causer." ( 22 avril 1918)

Le 5 avril 1921, il épouse Joséphine Tisserant, sa cousine destinataire de ses lettres: une fille, Jeanine, naît le 22 mars 1924. 

Jean-Baptiste Defranoux est décédé le 5 juillet 1975 à Gerardmer. 

(Avec l'aimable autorisation de Mme Batoz, sa petite-fille)

 

 

35) Joseph CHAUDY

Sourcieux-sur-l'Arbresle, RHONE

158e ri

Annie a retrouvé son PETIT-FILS.
Né le 16 avril 1881 à Sourcieux s/l'arbresle, fils d'Adolphe (infirmier) et de Fanny Michel, Classe 1901 Recrutement de RHONE Sud Matricule 48 
1,64 m Cheveux et yeux châtains 
Profession : menuisier  
Campagne d'Algérie de 1902 à 1905 dans le 2ème régiment des Tirailleurs algériens 

Arrivé au 4 août 1914  
Nommé sergent le 17 décembre 1914 
Passé au 158e RI le 1er juin 1916   
Blessé le 20 mars 1917 par des shrapnels au bras gauche à Maison de Champagne

 
Citation :  
"Très bon sous-officier dévoué et énergique. Blessé le 20 mars 1917 en parcourant la tranchée occupée".
 
Proposé pour un changement d'arme (artillerie de campagne) par la Commission de Réforme du 09/02/1918 : limitation légère des mouvements de l'épaule gauche par atrophie musculaire 
Passé au 86e Régiment d'Artillerie lourde la 11 janvier 1919 
Réformé définitivement en 1920, pension 20 % permanente en 1923 (492 francs) pour reliquat blessure bras gauche + troubles pulmonaires 


Marié avec Jeanne Cuinat 
Décédé le 26 décembre 1963 à Royan   

Un de ses frères, Clément, est Mort pour la France le 30/08/1914 à Gerbéviller.  

"Merci infiniment pour tous ces documents en effet c'est émouvant, fantastique, incroyable...  

mon  mari est très  heureux  et touché de connaître un passage de la vie de son grand-père et bien sûr en fera part à son frère et sa soeur qui habitent à Lille  

encore un grand merci et recevez  Madame toute notre reconnaissance".
Jean et Danielle Chaudy.

 


34) Léon CARTAL Mort Pour La France à 31 ans

Bains, HAUTE-LOIRE

158e ri


Grâce à Robert, son ARRIERE-PETIT-FILS s'est vu restituer sa plaque.

Né le 23 novembre 1884 à Bains, Classe 1904, recrutement LE PUY Matricule 996
Marié avec Marie Sydonie Robert, 1 fille Marie Yvonne née en 1911


Arrivé au 158e RI le 2 août 1914

Blessé par éclats de grenade le 4 mars au gros hêtre près de Badouvillers.
Blessé le 22 septembre 1916 à Vauquois-Ouest

Décédé le 23 septembre 1916 dans l'ambulance 6/66 Secteur 133 à Salvange (Meuse).

Avec l'aimable autorisation de Jean Yves Pasturel, son arrière-petite-fils.

 

 

33) Jean Victorien BESSON Mort Pour La France à 29 ans

Lavoûte-sur-Loire, HAUTE-LOIRE

158e ri

Annie a retrouvé son PETIT-FILS.

Il nous livre cet émouvant texte qui retrace l'histoire de ce grand-père dont il porte les nom et prénoms.

Cent ans déjà...

Mon grand-père, Jean Victorien Besson, cultivateur dans un petit hameu du Velay, fut incorporé le 6 octobre 1908 à l'âge de 21 ans, au 158e ri qui le libèrera le 25 septembre 1910 faisant de lui un réserviste de l'armée active. Il épousera en 1911 ma grand-mère Eugénie Roure et mon père Joseph naîtra le 8 novembre 1913.

Le tocsin sonne..

.

2 août 1914, la France déclare la guerre à l'Allemagne, il rejoint son régiment et mourra au combat, le 21 septembre 1916 sur la colline de Vauquois dans la Meuse.

Il était le 10ème d'une fratrie de 12 enfants dont quatre (deux paires de jumeaux, 3 garçons et 1 fille) sont morts à la naissance, un à la guerre, une à 18 ans...Seuls Antoine, Marie-Virginie, Joséphine dépasseront la trentaine. Antoine sera prêtre, ces dernières fonderont une famille.

A la fin d'une permission, peut-être l'unique, il ira faire ses "Adieu" dans une ferme voisine et les quittera sur ces mots : "Je ne reviendrai pas!"

Le Journal des Marches et Opérations du 158e RI rapporte :

"Le 18 septembre 1916 Journée calme. Réfection des tranchées et boyaux.

Le 19, 20 septembre : même situation,aucun incident à signaler.

Le 21 septembre 1916 : à 7 h nos sapeurs font exploser deux camouflets pour arrêter le développement des travaux de mine ennemis. Pendant toute la journée, vif combat d'engins de tranchées. Nous avons trois soldats tués et sept blessés".

Mon grand-père venait de perdre la vie, il laissait, désemparés, son épouse Eugénie Roure et Joseph mon père âgé de seulement 2 ans et 10 mois.

Sa bague...

Son corps sera rapatrié. Ma grand-mère et une voisine iront le chercher à la gare distante de plus de deux kilomètres avec une charrette tirée par deux vaches. Il recevra à titre posthume la médaille militaire :

"Bon soldat courageux et dévoué Mortellement frappé à son Poste de combat le 21 septembre 1916, Secteur de VAUQUOIS" (cité le 13 juin 1919 par le Maréchal PETAIN, Commandant en Chef des Armées de l'Est).

Son frère Antoine, prêtre, de neuf ans son aîné, eut plus de chance. Il fit Campagne contre l'Allemagne en tant que brancardier, du 2 août 1914 au 15 février 1919.

Citation : "Excellent brancardier détaché au poste bombardé d'Ostel pendant 12 jours a montré en toutes circonstances un dévouement complet en assumant le transport des blessés de jour et de nuit sous le bombardement le plus violent, malade lui-même à la suite des fatigues qu'il s'était imposées. A refusé de se laisser évacuer. Croix de guerre,Médaille interalliée, Médaille de la Victoire".

Antoine à sa démobilsation, exercera, bien loin de son village natal, son ministère sacerdotal à Epothémont commune de Soulaine dans l'Aube et ce, jusqu'à sa mort en 1948 à l'âge de 70 ans.

(Nb : Leur grand-père un autre Jean dit "Serapommes" né en 1794, combattant durant les guerres du Ier Empire, avait reçu à ce titre, la Médaille de Sainte Hélène en 1857, suite à la décision de l'Empereur Napoléon III qui voulait ainsi honorer les anciens, encore vivants en 1857, ayant combattu auprès de son oncle Napoléon Ier. Il était revenu de la campagne d'Espagne, mutilé presque aveugle mais avait néanmoins vécu jusqu'à 88 ans!)

La vie continue...

Ma grand-mère se remariera avec son beau-frère Jean-Marie pour que la ferme ne soit pas partagée.

Jean-Marie, le 3ème frère n'était pas parti à la guerre, atteint de tuberculose qu'il était. De cette union naitront deux jumelles qui ne survivront pas à l'accouchement. Jean-Marie mourra en 1919 emporté par la maladie.

A 27 ans ma grand-mère était veuve deux fois et avait perdu deux enfants.


L'après guerre...

En épousant Jean-Marie avait quitté sa ferme natale du Rouzeyroux pour venir s'installer dans la ferme des Bessons à Lavoûte/Loire. Veuve por la 2ème fois, seule avec son fils, elle reçut le renfort de ses parents qui vinrent vivre avec elle et le petit Joseph. Mon arrière-grand-père, Antonin Roure sera maire de Lavoûte-sur-Loire de 1925 à 1935.

J'ai eu avec cette grand-mère des liens privilégiés car, lorsque mon père épousa ma mère, elle vécut avec nous dans cette ferme où il y avait tant à faire. Elle reporta sur ses petis-enfants toute son affection.

Lorsque je naquis en 1946, ce fut elle qui me choya pendant ma petite enfance, sa soeur Josette, de 15 mois mon aînée, accaparant les bons soins de notre mère.

En 1958, à 11 ans, lorsque j'entrai en 6ème elle fut chagrinée de me voir partir et avec moi l'espoir d'une succession à la ferme.

A 16 ans lorsque j'entrai à l'école Normale d'instituteurs, elle fut fière de moi, son grand-père et un de ses oncles, ayant été eux-mêmes, instituteurs de la république. Elle s'inquiéta pour moi en voyant la guerre d'Algérie s'éterniser.

A 21 ans, lorsqu'après un départ avorté en coopération à Madagascar, à cause des évènements de mai 68, je me suis retrouvé pour 15 mois à Trèves en Allemagne, elle sera peinée de me voir partir en terre allemande, et toute à l'attente de mes lettres qu'elle lisait et relisait.

Les années passèrent. Nous avons grandi heureux, ma soeur et moi, dans cette ferme où la vie était rude, où l'on ne parlait pas de la guerre. Ma grand-mère était un petit bout de femme dure à la tâche, toujours enjouée avec laquelle, ma soeur et moi, prenions des fous rires insensés, lorsque nous étions à table. Elle nous quittera en 1970, j'avais 24 ans.

C'est le coeur plein d'émotion que je me suis plongé dans cette tranche de vie de ma famille, l'occasion de visiter ou revisiter des évènements tragiques qui ont bouleversé la vie de mes aîeux.

Je remercie très sincèrement Annie Mandrin qui a retrouvé ma trace, Marie Monino qui m'a envoyé la plaque et toutes les personnes qui oeuvrent dans l'association "La main de Massiges" (Jean Besson, son arrière-petit-fils)

Avec son aimable autorisation.

 

 

32) Antonin CANIES Mort Pour La France à 37 ans

Toulouse, HAUTE-GARONNE

130e Régiment d'Infanterie Territoriale

Annie a retrouvé son ARRIERE-PETIT-FILS. Merci à Jean-Pierre qui nous a confié cette plaque.

Né le 12 novembre 1877 à Toulouse, fils de Joseph (vitrier) et de Marie Lacroix, classe 1897, recrutement de Toulouse, matricule 1665

1,58 m Cheveux et yeux châtains

Profession : tréfileur

Le 15 février 1900, il épouse Marie Madeleine Prat : 1 fils, Marius

Rappelé le 3 août 1914, il passe au 130e RIT le 19 septembre 1914

Les soldats d'au mois 37 ans étaient incorporés aux Régiments d'Infanterie Territoriale : ils ne devaient pas être engagés en première ligne mais étaient tout de même très exposés lors du ravitaillement, transport des blessé, terrassement des tranchées ou relève des corps!

" 5 janvier 1915 : Félicitations au régiment : le Général de division félicite les deux bataillons du 130e territorial pour l'effort remarquable qu'ils ont fourni en achevant ces derniers jours, malgré un temps épouvantable et de nombreux obus, une nouvelle tranchée de 400 mètres de long, reportant ainsi sur ce point, le front de près de 200 mètres en avant (...) Le Général félicite ces vaillantes troupes de l'effort accompli et du résultat obtenu" (JMO du 130e rit)

Suite à l'hémorragie des premiers mois de guerre, ils se retrouvent eux aussi en 1ère ligne!

Blessé lors de l'assaut du bois "rectangulaire" à l'Ouest de Perthes les Hurlus, Antonin CANIES décède des suites de ses blessures à l'hôpital de Vitry le François le 22 février 1915.

"D'abord un grand merci pour ce travail extraordinaire de mémoire. Si ces hommes et ces heures tragiques m'ont toujours parlé, ce signe de cet arrière grand-père me touche au plus profond de ma chair". (Ruben Guittonneaux, son arrière petit-fils)

 

 

31) René RICHARD

Serécourt, VOSGES

158e-358e ri


Grâce à Mr et Mme Schmitt, Annie a retrouvé son PETIT-FILS. Son grand-père n'a 
jamais parlé de tout cela et ils ne connaissaient pas grand chose à leur histoire, Annie a senti l'émotion dans la voix de Mme Richard.  
La fiche matriculaire sera à consulter directement aux AD d'Epinal. Nous savons juste qu'il appartenait au 158e ou 358e RI

Né le 7 juillet 1891 à Serécourt, fils d'Arthur et de Marie Caytel, classe 1911, recrutement de NEUFCHATEAU, matricule 126. 
Profession : instituteur puis directeur d' école à Nomexy 
Marié le 24 août 1912 à Madegney avec Berthe Elise Guenel : 1 fils Georges. 

Son frère Charles est MPLF le 1er octobre 1914 à Guillaucourt (Somme). Il avait 24 ans.

René Richard est décédé à Mirecourt en février 1978.

 


30) Abel ROUSSEAU

Landes, LOIR-ET-CHER

358e ri 


Son PETIT-FILS  a été retrouvé par Annie grâce à l' aide de la Secrétaire de Mairie de Landes-le-Gaulois. Sa femme et lui étaient très surpris de la nouvelle, surtout en ces moments de Commémoration et ils étaient ravis de pouvoir tenir cette plaque.   

Né le 30 janvier 1879 à Landes-le-Gaulois , fils de Louis et de Marie Robert, Classe 1899, recrutement de BLOIS, Matricule 1330 
Marié à Jeanne Cordier le 09 janvier 1904 à St Lubin-en-Vergonnois : 4 enfants.  

Passé au 358e RI le 3 août 1914 
Détaché le 21 juillet 1915 à la Fonderie Loraine à St Etienne de Rouvray  
Passé au 39e RIT Le 17 août 1917
 
Abel Rousseau est décédé à Landes-le-Gaulois en mars 1955.

 

 


29) Joseph MAITRE Mort Pour La France à 32 ans

Maynal, JURA

358e ri

Grâce à Annie et Robert, sa PETITE-FILLE a été retrouvée.  
Né le 19 mars 1885 à Maynal, fils de Louis et de feue Clémentine Courville, Classe 1905, recrutement de LONS LE SAUNIER, matricule 1112 
1,58 m Cheveux blonds et yeux bleus 
Profession : cultivateur 
Marié avec Marie-Marthe Nicod le 3 juillet 1909 à Cernon : un fils, Camille né le 7 octobre 1909 et adopté par la Nation le 2 novembre 1921.

 
Passé au 358e RI le 1er juin 1916 
Blessé le 12 juillet 1916 au Bois Furmin (Meuse) : "éclat d'obus fesse gauche" 
Porté disparu le 30 mars 1917 au quartier de Beauséjour (Secteur de Massiges, Marne). 

 

 

28) Joseph VIVERGE

Champvans, JURA

358e ri

Grâce à Annie, une de ses FILLES née en 1920, a été retrouvée.

Né le 2 mars 1890 à Champvans, fils d'Urbain et de Marie Pichaud, Classe 1910, recrutement de BESANCON, matricule 179

1,61 m Cheveux châtains et...yeux ORANGE VERDATRE

Profession : boucher

Arrivé au Corps le 2 août 1914, passé au 358e RI le 1er juin 1916

En Mars 1917, son régiment se bat à Beauséjour.

Nommé Caporal le 9 janvier 1918

Citation :

"Caporal très courageux sur le front depuis le début de la Campagne. S'est distingué tout particulièrement le 20 octobre 1918 en essuyant une contre-attaque ennemie."

Croix de Guerre

Séjours aux hôpitaux : hôpital de Baccarat pour embarras gastrique du 17/12/1914 au 16/01/1915 ; hôpital temporaire de Jussey du 02/05/1916 au 27/06/1916 (hydarthrose du genou droit)

Evacué sur formation sanitaire pour entorse du 10 au 17/04/1918 et du 10 au 12/05/1918

Epouse Jeanne Michaud le 27 septembre 1919 à Champvans.

"Toute notre famille, enfants, petits, arrière et arrière-arrière-petits-enfants..., a  été très touchée par l'envoi de ces deux plaques accompagnées de votre émouvante lettre qui relate un épisode certainement très douloureux, de la jeunesse de Joseph Viverge notre grand père, avec lequel nous n'avions jamais parlé de cette période lorsque nous étions enfants !  
Aussi nous vous remercions vivement pour tout ce travail de mémoire que vous réalisez et nous vous transmettons une photo de lui en habit militaire afin qu'il puisse rejoindre l'espace que vous avez dédié à tous ces "poilus". 
Au nom de toute notre famille, recevez encore nos plus sincères remerciements."
(Alain Marceix, son petit-fils) 

Avec son aimable autorisation.

 


27) Fernand GUET

Saint-Avit, LOIR-ET-CHER

158e ri

(Avec l'aimable autorisation de Denise, une de ses FILLES)


Annie a retrouvé l'un de ses PETITS-FILS.  

Né le 10 octobre 1895 à St Avit, fils de Victor et d’Elisa Lelong, Classe 1915, recrutement de BLOIS, Matricule 644 
1,53 m Cheveux noirs, yeux marrons 
Profession : employé de chemin de fer 

Incorporé le 20 décembre 1914

Passé au 158e RI le 1er juin 1916 

Citation : 
- "Guetteur dans une tranchée bouleversée par les torpilles, a contribué par sa vigilance et son sang-froid à empêcher une reconnaissance ennemie de pénétrer dans nos lignes (7 août 1916)" 
Croix de guerre, Etoile de bronze 

Evacué le 7 novembre 1916 , rentré aux armées le 20 décembre 1916 
Blessé le 19 mars 1917 à Maison de Champagne par éclat de torpille poumon droit, rentré aux armées le 1er mai 1917 

Evacué le 9 juillet 1917, rentré aux armées le 17 octobre 1917 
Evacué le 20 janvier 1918, rentré au dépôt le 5 mars 1918 
Classé dans service auxiliaire pour éclats d’obus poumon droit, par commission de réforme du 11 mai 1918 
Maintenu service auxiliaire, apte aux armées, apte armée d’Orient (commission du 10 octobre 1918) 
Maintenu service auxiliaire proposé pour maintien pension de 10% à titre permanent par Commission de Réforme du 18 mai 1922 pour présence projectile de la grosseur d’une lentille intra-pulmonaire sans aucune gêne fonctionnelle. 

Réformé définitivement en 1924 , pension permanente  10%  pour : 
1) Séquelles de plaie pénétrante de poitrine par éclats d’obus, sclérose pulmonaire diffuse, petite cicatrice à la région pectorale droite. Radio : présence de 2 petits éclats métalliques, intra-pulmonaires dans le sinus l’autre à 1 cm du bord droit de l’ombre cardiaque au niveau de la 8e côte. Rudesse respiratoire sans bruits ?, submatité légère à droite 
2) Aortite avec tension élevée (20-10), Tachycardie souffle léger à la base, douleurs précordiales 
Pension permanente de 35% 

Mariage à Saint-Pellerin le 18 novembre 1922 avec Henriette Lucas : 5 enfants, plusieurs sont encore en vie.  

Médaille militaire en 1936 
Décédé à Sargé-sur-Braye le 18 décembre 1976

"J'ai bien reçu aujourd'hui les 2 plaques de mon grand-père GUET (moment émouvant) appelé Pépère Guet par ses petits-enfants. Homme discret et travailleur qui rythmait ses journées (soins de la basse-cour, jardinage, cueillette des champignons, pêche à la ligne). J'ai fait part de cet évènement aux membres de ma famille que j'ai pu contacter, ils vous remercient pour votre action". (Yves Guet, son petit-fils)

 



26) Joseph LATOUD

Lyon, RHONE

158e ri


Un formidable travail d'équipe (Annie, Robert et Sudouest de 14-18) a permis de retrouver sa PETITE-FILLE.  

Né le 09/06/1890, fils de Jean-Marie et de Césarine Laugier ; classe 1910, recrutement du RHONE, matricule 2265.
1,70 m ; cheveux châtain foncé, yeux châtain clair 
Engagé volontaire en 1907 pour 3 ans
Profession : employé de commerce

Nommé Caporal le 03/04/1914 
Mobilisé le 02/08/1914 au 158e RI 

Citation :

- "A envoyé le 24 septembre (1914) une patrouille dans un village où la présence de l'ennemi était signalée, s'est heurtée à lui, et, tout en accomplissant sa mission a réussi par sa présence d'esprit et son sang-froid à ramener son petit détachement sain et sauf".


Nommé Sergent fourrier le 01/10/1914 puis Sergent Major le 04/04/1915 

En Avril et Septembre 1915, son régiment se bat à Tahure.
 

Nommé Sous-lieutenant de réserve le 5 juin 1915

Citation :

- "Au cours d'un bombardement d'artillerie et de minenwerfers exécuté par l'ennemi le 19 juin (1915), s'est spontanément porté au secours d'un caporal enseveli sous les décombres d'un poste d'observation et grièvement blessé. Après 10 minutes d'un travail effectué avec le plus grand courage et sans soucis du danger causé par les projectiles tombant à proximité, ont réussi à le dégager".

Citation du 25 juillet 1916 
- "Chargé de la reconnaissance périlleuse sous un bombardement intense, a rapporté de précieux 
renseignements, a repoussé avec sa section par un combat à la grenade une attaque ennemie".
 

Croix de guerre  2 étoiles de bronze  1 étoile d'argent 

Nommé Lieutenant le 28/05/1917

Volontaire le 10/08/1916 avec 3 autres soldats pour tester des masques à gaz à Versailles, il aurait été le seul survivant de l'expérience avec d' importantes séquelles. 

Hospitalisé jusqu'au 28/05/1917, Joseph se marie le 12/05/1917 avec Marie-Thérèse Rosssignol, ils auront 6 enfants.

Photo probablement datée de fin mai 1917 à l'hôpital, suite à ses tests de masques à gaz

En convalescence jusqu'au 08/03/1918 ; retour au dépot du 09/03/1918 au 09/09/1918

Service Armée inapte pour "reliquats des accidents suivants occasionnés par les gaz toxiques, congestion du sommet droit, myocardite,hémorragie, méningite, troubles moteurs et psychiques." 

Chevalier de la légion d'honneur le 16/06/1920


Invalidité permanente de 40% pour "troubles nerveux après intoxication au gaz, bronchite chronique"

1) "Avec sa femme" 2) "Avec ma mère le jour de son mariage en 1945"

 

Joseph LATOUD est décédé le 2 février 1962 à Loyettes.

"J'ai pu monter un dossier avec les courriers que nous avons échangé , vous, Robert et moi, plus les photocopies de son livret de famille et le document pour l'attribution de sa légion d'honneur que Robert a trouvé et qu'il m'a envoyé. 
Et en première page, sa plaque d'identité que j'ai reçue hier ( je vous en remercie de tout coeur). 
Ce matin j'ai porté ce dossier à maman qui a 93 ans, elle n'a jamais su que son père avait vécu tout ça!!! elle m'a remerciée les larmes dans les yeux, ce fut un moment très émouvant. 
Si j'arrive à avoir d'autres documents, je vous en ferai part. 
En vous remerciant encore pour tout ce que votre association fait."
 (Marie, sa petite-fille) 

Avec son aimable autorisation

 

 

25) Vincent LOFFREDO

Ténès, ALGERIE

22e Régiment d'Infanterie Coloniale

Sa PETITE-NIECE a été retrouvée grâce à Annie Mandrin et un de ses amis qui lui a procuré la copie du microfilm faite à Aix, seul lieu consultable pour les soldats originaires d'Algérie. Nous n'avions même pas le n° de matricule! Les religieuses qui conservaient les registres d'état civil nous ont aussi grandement aidé. Merci également à Thérèse Mathieu qui nous a confié cette plaque trouvée par son père.

Né le 18 février 1883 à Ténès, fils de Michel (marin-pêcheur) et de Anna Campillo, classe 1903, matricule 1413 au recrutement d' ALGER : sa famille italienne était venue pêcher le corail sur les côtes algériennes pour la fabrication de bijoux.

Profession : marin

Inscrit comme marin mais non incorporé ; déclaré impropre au service mer pour myopie

Reconnu utilisable dans le service à terre

Affecté au 22e RIC le 13 juillet 1915

Passé le 15 juillet 1916 au 8e RIC pour convenances personnelles

Débarqué à Salonique le 21 décembre 1916, passé au dépot des isolés de Salonique (administré par le 115e RIT) le 11 juillet 1917

Rentré de Salonique et affecté au ? de la Flotte le 5 août 1917

Passé aux ? des Flotilles d'Alger en février 1919

Nous ne saurons jamais quel a été son destin...Est-il reparti en mer après la démobilisation?

Maison natale de Vincent Loffredo à Ténès ; son frère Marius et sa belle-soeur Antoinette

Avec l'aimable autorisation de Mme Viry Annette née Loffredo (petite-fille du frère de Vincent,Marius).Férue de généalogie familiale, elle fera revivre la mémoire de grand-oncle:

"Je vous remercie pour cette plaque, je l'ai encadré. Vous remercierez tous les bénévoles aussi Mme Mathieu pour leurs travaux de recherche, qui font revivre notre histoire. Je vais placer ce cadre avec les photos de mes parents et mes grands-parents ainsi il sera avec sa famille."

 

 

24) Francis BELLOT

Vernet-Sainte-Marguerite, PUY-DE-DOME

358e ri

Avec l'aide de la Mairie,  Annie vient de retrouver ses PETITS-NEVEUX. Sa petite-nièce, très investie, nous a livré le récit de l'histoire familiale, particulièrement touchante.  
Grâce à elle, nous avons pu également retrouver la famille de Michel BESSON, natif du même village. 

Né le 6 octobre 1885 à Vernet Ste Marguerite, fils d'Antoine et de Marie Cougoul, Classe 1905, recrutement de CLERMONT-FERRAND, Matricule 238 
1,64 m Cheveux blonds, yeux gris  
Profession : cultivateur 
Marié à Marie Julie Chanonat le 23 avril 1910 

Incorporé au 358e RI le 3 août 1914  
Evacué le 6 décembre 1917 
Classé au service auxiliaire inapte définitivement à faire campagne le 25/03/1918 pour albuminurie légère 
Passé au 13eme escadron du Train le 2 avril 1918 
Pension invalidité de 15% en 1921 pour séquelles d'albuminurie 

Maison natale de sa femme où ils ont vécu et où leurs 3 enfants sont nés

"C'est avec émotion que nous avons reçu la plaque matricule de Francis Bellot, émotion surtout pour mon mari qui a bien connu son grand-oncle. Celui-ci est né et a habité la même maison que lui pendant sa jeunesse. Il peut donc facilement l'imaginer derrière ses vaches, dans les mêmes prés, courant comme lui enfant dans les mêmes chemins que lui à Saignes car les hommes vieillissent et passent mais le relief, le climat et la nature sont immuables en un endroit donné. 
Quittant tous les siens en août 1914 pour aller à la "Boucherie", même s'il en est revenu presque indemne physiquement, qu'en est-il des traumatismes psychologiques?...et combien y sont restés! Nous vous exprimons toute notre gratitude"
 (Mme Guièze, sa petite-nièce)

Nous remercions vivement Mme Guièze pour le don fait à l'association. 

 

 

23) Michel BESSON

Vernet-Sainte-Marguerite, PUY-DE-DOME

358e ri

Le FILS de ce soldat a été retrouvé grâce aux recherches d'Annie et de la petite-nièce d'un autre soldat, Francis BELLOT, natif du même village. 

Né le 11 novembre 1882 à Vernet St Marguerite, fils de Joseph et de Louise Maugue.

Classe 1902, recrutement de CLERMONT-FERRAND, Matricule 1080 
1,61 m Cheveux bruns yeux gris  
Profession : cultivateur 

Passé au 358e RI le 1er avril 1914 
Evacué pour maladie du 28 mars 1915 au 23 mai 1915 
Evacué pour maladie
le 10 janvier 1916, reversé au 358e ri le 18 avril 1916 
Evacué à l'arrière.
 
Passé à la 22e Cie le 21 novembre 1916, passé à la 23e Cie le 12 décembre 1916, passé à la 18e Cie le 14 mai 1917 
Blessé par éclats de bombe le 10 septembre 1917 :  fesse droite, cuisse droite, avant-bras droit, sous secteur de Cormiers Sud 
Proposé pension temporaire 10%  en 1930 pour "cicatrices fesse droite"  
Affecté 17e section Infirmiers le 1er janvier 1924 puis 13e section Infirmiers Militaires 

A épousé à St Amand le 11 avril 1907, Marie Lassalas : 2 enfants déclarés en 1923. 


Vernet St Marguerite, village de Michel BESSON et Francis BELLOT

 

 

22) Auguste LEGUENEC

Gueltas, MORBIHAN

47e Régiment d' Artillerie

Grâce à Annie, un de ses ENFANTS, Gildas, a été retrouvé. Merci à Jean-Pierre Mainsant qui nous a confié cette plaque.

Né le 12 janvier 1886 à Gueltas, fils de feu Joseph et de Vicente Gambert, classe 1906, matricule 1948 au recrutement de LORIENT.

1,71 m Cheveux noirs, yeux bruns. Profession : cultivateur

Parti aux armées le 7 août 1914 comme brancardier

Passé au 47e Régiment d'Artillerie le 12 novembre 1914

Blessé le 25 septembre 1915 par éclat d'obus à la cuisse gauche

Evacué le 27 mai 1917 pour blessure au genou gauche par éclat d'obus

Rejoint le front le 2 juillet 1917

Citation du 14/01/1919 :

"Au front depuis le début de la campagne dans les fonctions de brancardier. A fait preuve sur les positions de batterie du plus grand dévouement portant secours à ses camarades sous les plus intenses bombardements. Deux blessures".

Croix de guerre, Etoile de bronze, Médaille Militaire

Marié avec Rosalie Anne Le Coq le 26 juillet 1919 à Gueltas.

 

 

21) Pierre BUY

Belleville, RHONE

358e ri

L' une de ses PETITES-FILLES a été retrouvée par Annie aidée de Mme Evelyne Chambat de Cogny. 

Né le 30 août 1882 à Belleville, fils de Jean-Claude et Claudine Aucour, Classe 1902 Recrutement du RHONE Nord, Matricule 294 
1,73 m Cheveux blonds, yeux gris 
Profession : cultivateur 
Engagé volontaire
Rappelé au 149e ri le 3 août 1914 
Blessé le 14 septembre 1914 par éclats d'obus et par balle bras gauche entre l'épaule et le coude à Souain. 
Passé au 358e RI le 1er juin 1916 
Blessé le 26 novembre 1916 épaule fracturée par chute à Vauquois 
Passé au 14e ri le 27 juin 1918 

Pension permanente de 15% pour "séquelles de fracture de l'humérus gauche par chute, gêne articulaire légère de l'épaule. Aucune séquelle d'un séton du bras gauche par balle en 1914"

Marié avec Euphrasine Deprat, veuve, le 11 septembre 1919 à Cogny 
Maintenu service armé invalidité inférieure à 10% le 9 août 1921 pour séquelles de fracture extrémité humérus gauche. 
En 1923, père de 5 enfants.

 

Son épouse Euphrasine

(Avec l'aimable autorisation de Mme Enjolras, leur petite-fille)

 


20) Victor SADY

Noeux-les-Mines, PAS-DE-CALAIS

110e ri

(le plus à droite sur les deux photos)

Grâce à Annie, la plaque trouvée par Jean-Pierre Mainsant a été restituée à ses quatre PETITS-FILS. Michel LACAILLE très ému, nous a envoyé des photos de ce grand-père qu'il a bien connu.

Né le 15 juin 1893 à Noeux les Mines, fils de Victor et de Houdart Marie, classe 1913, matricule 3818 au recrutement de BETHUNES.

Profession : aide mécanicien d'extraction aux mines

Arrivé au 110e RI le 28 novembre 1913

Evacué le 20 septembre 1914 pour blessure de guerre ED : plaie par balle fesse droite et éclats d'obus pied droit, rentré au dépot aux armées le 1er janvier 1915.

Nommé Caporal le 1er janvier 1915

Sa plaque a probablement été perdue quand son régiment combattait à Perthes-les-Hurlus, Tranchées blanches, du 16 au 23 février 1915.

Nommé Sergent le 4 mars 1915

Fait prisonnier à Douaumont (Bataille de Verdun) le 28 février 1916, rapatrié le 14 janvier 1919

Photo faite alors qu'il était prisonnier

( Au dos : Verlag A.Unland. Hannover. Rundestr.6 avec un tampon encre bleue "P.16")

Médaille de la Victoire, Médaille Commémorative Française de le Grande Guerre, Médaille de Verdun

Marié avec Marie Lydie Deballeuil : une fille Marie-Thérèse, qui a épousé Gustave Lacaille en 1948. De cette union sont nés 4 fils.

Décédé le 3 juin 1982 à Bois Bernard.

Victor et son épouse en 1975

(Avec l'aimable autorisation de Michel Lacaille, son petit-fils)

 

 

19) Jules BARDET Mort Pour La France à 37 ans

Ruillé-sur-Loire, SARTHE

358e ri

Grâce à Robert et à son beau-frère, son PETIT-FILS a été retrouvé!

Une immense émotion pour ce Monsieur que l'Histoire n'a pas épargné et qui retrouve aujourd'hui une part de son passé avec fierté et grandeur. Nous pensons tout particulièrement à lui.

"Grâce à cette plaque, le lien de cette aventure humaine, ce Monsieur a retrouvé son histoire, son passé, mis des mots,des images sur ce passé".(Robert, qui a rencontré Jean-Michel BARDET début septembre 2014)

Il ignorait l'existence du nom de son Grand-Père sur le Monument Aux Morts de Sougé-sur-Braye : ce sera son prochain déplacement.

Il ne connaissait pas le lieu d'inhumation (tombe individuelle à la Nécropole Nationale les Islettes) : il s'y rendra au printemps 2015.

Jules BARDET né le 4 février 1879 à Ruillé s/Loir, classe 1899, recrutement de MAMERS, matricule 757 .
Marié en 1903 avec Désirée Goupil à Ruillé-sur-Loir : 1 fille, Julienne, née en 1905 (mère de Jean-Michel)


Mobilisé au 39e RIT le 3 août 1914
Passé au 358e RI le 21 juillet 1915
Blessé le 23 septembre 1916 à Vauquois (Meuse) : "plaies multiples des deux jambes et du bras droit par éclats de grenade"
Décédé le 24 septembre 1916 à Salvange à l’ambulance 5/55 Secteur postal 138.
Inhumé au cimetière communal de Rarécourt (Meuse), ré-inhumé à la Nécropole Nationale des Islettes.

Croix de guerre Etoile de bronze

Monsieur Jean-Michel BARDET, son petit-fils

(Avec son aimable autorisation)

 

 

18) Pierre CHANONAT

Chanterelle-de-Marcenat, CANTAL

158e ri

Grâce à Robert, ses 2 PETITES-FILLES ont été retrouvées!
Né le 12 juin 1884 à Chanterelle de Marcenat, fils de Michel et de Marie Chevalier, Classe 1904 Recrutement d’AURILLAC, Matricule 1854.
1,63 m Cheveux bruns, yeux gris
Profession : étameur

Mobilisé au 158e RI le 3 août 1914
Détaché le 22 septembre 1916 à l'usine Ollier à Clermont-Ferrand (une loi met à la disposition des usines, des hommes exercant la profession demandée)
Passé au 121e RI le 1er juillet 1917
Passé au 86e Régiment d'Artillerie Lourde le 22 juin 1918

"Bien reçu toutes ces informations, particulièrement touchantes, émouvantes pas de mot pour décrire le ressenti! Mon père aurait été particulièrement fier, merci pour toutes ces recherches à l'association, un patrimoine qui doit être conservé et restitué à juste titre que d'émotion!"

" je vous transmettrai sa photo afin qu'elle rejoigne votre initiative pleine d'émotion et de passion.
Je vous renouvelle toute notre reconnaissance et mes remerciements."
(Mme Fournier-Chanonat, sa petite-fille)

Avec son aimable autorisation

 

 

17) Etienne GARRIC

Villeneuve-les-Béziers, HERAULT

358e ri

(Avec l'aimable autorisation de son petit-fils Bernard Vernon)

Grâce aux recherches de Robert, son PETIT-FILS a été retrouvé!

Né le 22 octobre 1887 à Villeneuve-les-Béziers, Classe 1907 Recrutement de BEZIERS, Matricule 332
Profession : chauffeur de maître
Marié le 27 janvier 1912 à Nice avec Reine Louise Caharel : 1 fils et 1 fille


Arrivé au corps le 4 août 1914,détaché le 19/11/1914 comme adjoint au Chef de Bataillon du 349e RI.
Maréchal des Logis le 23 juin 1915, le 1er septembre 1915 passé 141e Brigade, le 24 avril 1916 passé Cie HR,
Le 1er juin 1916 passé au 358e RI
Le 9 décembre 1916 au 81e Régiment d'Artillerie
Le 1er Mai 1918 au 500e Régiment d'Artillerie

Décédé le 14 avril 1960 à Neuilly-sur-Seine

"Très touché à l’annonce de retrouver ce souvenir de mon grand-père. Je ne savais rien de “sa” guerre.
Avec toute ma reconnaissance."

"Je tiens à vous remercier pour votre action qui m'a permis de retrouver une trace matérielle de la vie de mon grand-père Etienne Henri GARRIC."(Bernard VERNON)

 

 

16) Fernand BESSEMOULIN

Vierzon, CHER

95e ri

(Avec l'aimable autorisation de Jacques Bessemoulin, son fils)

Grâce à la ténacité d'Annie, son FILS a été retrouvé. Son père n'a jamais parlé de cette guerre ni même de sa citation que son fils a découvert après sa mort. Il a juste raconté avoir beaucoup souffert du froid et de la boue en 1917. Il était l'un des frères d'arme de René VAUCHEL (n°10)

Merci à Thérèse Mathieu qui nous a confié cette plaque trouvée par son père.

Né le 15 novembre 1896 à Vierzon, fils de Jean-Baptiste, Théodule et de Géry Louise, classe 1916, matricule 1325 au recrutement de BOURGES.

1,75 m Cheveux châtains clair et yeux bleu jaunâtre.

Profession : riveur en grosse chaudronnerie

Ajourné pour faiblesse en 1915, déclaré bon pour le service armé en mai 1916

Arrivé au 85e RI le 11 août 1916, il n'avait pas encore 20 ans.

"Chère Soeur

Je pense que lorsque tu recevras ces quelques mots, on t'appelera Madame aussi à partir d'aujourd'hui j'adresse donc mes lettres à Madame, cela me semble bien un peu drôle mais je m'y habituerai. J'espère chère Aurélie, que tu ne seras pas trop chagrinée de ne pas être présent pour ce grand jour, cependant crois bien que j'ai mon possible pour faire avancer ma perme, mais je n'ai pu avoir satisfaction. Cela m'a pas fait plaisir mais que veux-tu ? forcer de durer, je ne sais pas quand je viendrai, peut-être pas avant la 1ère quinzaine de février car nous allons remonter en ligne d'un ?, où la misère nous attend, enfin nous y sommes habitués, surtout en ce moment où il fait très froid et la neige tombe tous les jours." (lettre du 10/01/1917)

Passé au 95e RI le 28 février 1917. Son régiment était présent à la Main de Massiges jusqu'en juillet 1918. C'est probablement à cette période qu'il a perdu sa plaque.

"Il fait mauvais temps et plus ça va plus on a de misère" (extrait d'une lettre adressée à sa soeur le 16 avril 1917 à Massiges).

"Nous sommes descendus de ligne cette nuit, bien fatigués, dans un camp à quelques kms des lignes pour 10 jours s'il n'y a pas de changement d'ici-là. Maintenant pour le retard que j'avais pour ma perme, je n'ai pas encore de nouveau, peut-être que cela passera comme ça. Maintenant si vous veniez à être quelques temps sans recevoir de mes nouvelles, il ne faudrait pas trouver le temps long car nous pouvons être appelés d'un instant à l'autre en ligne car nous craignons une attaque des Boches." (lettre à sa soeur du 21/02/1918, à Massiges)

Evacué malade du 7 août au 21 août 1918

Citation du 24 octobre 1918 :

"Soldat à la 6e Cie Fusilier-mitrailleur très courageux ; au cours de la progression de la Vesle à l'Aisne,a, par l'utilisation intelligente de son arme spéciale, permis à plusieurs reprises de neutraliser les tirs des mitrailleuses légères ennemies."

Croix de guerre avec étoile de bronze

Nommé Caporal le 21 février 1919

Marié le 14 octobre 1922 avec Henriette Marguerite Papiot à Mery-sur-Cher

Remarié en 1938 à Reuilly : un fils et une fille

Décédé à Vierzon le 12 août 1981 à l'âge de 85 ans.

 

 

15) Auguste COHARD

Villeurbanne, RHONE

158e ri

(Avec l'aimable autorisation d'Alain COHARD, son arrière petit-fils)

Grâce à Robert, la plaque a été restituée à son ARRIERE-PETIT-FILS.

Né le 28 décembre 1879 à Villeurbanne, Classe 1899 Recrutement de RHONE Central Matricule 2341.
Arrivé au corps le 3 août 1914 au 109e RIT
Nommé Caporal le 11 mars 1915
Blessé par balle à l'épaule droite le 1er septembre 1915 à Somme Suippe
Passé au 158e RI le 13 août 1916
Passé au 20e escadron du train le 20 février 1917.

Décédé le 23 avril 1953 à Villeurbanne.


"J'avoue que j'ignorais totalement que mon arrière-grand-père (que je n'ai pas connu, je suis moi-même né en 1961) avait été blessé au cours de la grande guerre. Je savais en revanche qu'il y avait participé.
Mon regret aujourd'hui est de ne pas pouvoir partager ces recherches avec mon père, disparu il y a tout juste 2 ans. Lui avait très bien connu Auguste.
Ces plaques viendront rejoindre les autres souvenirs de guerre de mon AGP, en particulier des obus décorés."
(A. Cohard)

 

 

14) Joseph REYNIER DE MONTLAUX

Volonne, BASSES-ALPES

358e ri

(Joseph Reynier de Montlaux à la fin des années 1950)

Grâce à Robert, son PETIT-NEVEU a été retrouvé, la plaque restituée.

Né le 21 janvier 1890 à Volonne, Classe 1910, recrutement de Digne, Matricule 625
Profession avant la guerre : conducteur Wattman

Incorporé au 27e Bataillon de Chasseurs à Pied en 1911, proposé pour un changement d'armes (Infanterie) par la Commission de Réforme en 1912 pour faiblesse.
Reincorporé le 3 août 1914 au 3e RI de Digne
Nommé Caporal le 8 septembre 1914
Nommé Sergent le 18 septembre 1914
Blessé le 27 avril 1915 aux Eparges : plaie main droite par balle, rentré au dépot le 5 octobre 1916
Parti en renfort au 358e RI le 9 août 1916
Blessé le 25 août 1916 à Vauquois : "contusion par éléments de torpille région dorsale"


Porté disparu le 28 mars 1917 dans le secteur de Beauséjour

Captivité du 28 mars 1917 au 2 décembre 1918, interné à Cassel

Rapatrié le 3 décembre 1918, hospitalisé, rentré au dépot le 15 mars 1919

Classe auxiliaire proposée, pension permanente 10% raideur de l'annulaire blessé par balle, affecté dans les Réserves.
Croix de guerre Etoile de bronze

Citations :

- "A dans la tranchée de 1ère ligne et sous un feu de Minnenwerfer et d'engins de tranchées de tous calibres dirigé le service avec un sang-froid et un courage remarquables. Blessé assez sérieusement au cours du bombardement, n'a consenti à quitter la tranchée qu'après qu'un camarade l'a remplacé."

- "Blessé le 27 avril en entraînant bravement sa section à l'assaut.Sous-officier énergique"

Joseph Reynier était marié et a vécu à Rousset près d'Aix en Provence.

Il est mort au début des années 60 et est enterré à Rousset sans descendance.

Sa femme est morte 10 ou 15 ans plus tard.
Il n'a jamais parlé de la guerre de 14, mais il se disait dans la famille que malgré sa taille (< 1m60 ), il avait été Chasseur Alpin.

"Sa plaque rejoindra la médaille de la légion d'honneur de son frère Marius ( grand blessé de guerre) que nous conservons avec mon frère dans nos archives familiales." (Gérard Reynier)
Son autre frère Désiré, grand-père de Gérard Reynier, était militaire en Algérie dans les Spahis.

"J'ai reçu hier, la plaque de mon grand-oncle.
Quelle émotion! Tant que c'est la photo c'est interpelant mais de l'avoir dans sa main c'est bouleversant.
ça m'a fait découvrir une étape de la vie de Joseph que je ne connaissais pas. Cette génération qui avait souffert n'aimait pas beaucoup parler de ce qu'ils avaient vécu."
(Gérard Reynier)

"J'ai découvert votre existence par mon beau frère que vous avez contacté pour la plaque Reynier de Montlaux et je tiens a remercier toutes les personnes qui ont contribué a ce travail de mémoire.

Je n'ai moi même pas connu mes grands parents et la guerre de 14/18 était pour moi un simple sujet d'enseignement scolaire. Puis j'ai connu la famille de mon mari, mais son grand père n'aimait pas parler de cette époque. J'ai tenu a ce que mes enfants et mes petits enfants connaissent l'histoire de leur famille et de leurs ancêtres. Ils ont vu les documents et photos de l'histoire familiale et vous ajoutez une pierre a ce petit monument de mémoire que je construis pour eux.
Je n'ai compris qu'aprés avoir lu "le grand troupeau" de Jean Giono l'horreur de cette guerre et le courage de ces hommes.
Merci a tous ceux qui font qu'on n'oublie pas ces hommes.

Pouvez vous transmettre nos remerciements au monsieur qui a retrouvé la plaque et lui dire que toute la famille lui est reconnaissante de vous avoir contacté, c'est une immense émotion et une grande gratitude que nous lui adressons." Danielle Reynier de Montlaux et toute la famille (enfants et petits enfants)

(Avec l'aimable autorisation de Gérard Reynier, son petit-neveu)

 

 

13) Emile SAULNIER

Ornans, DOUBS

358e ri

Annie vient de retrouver sa NIECE. Tous nos remerciements à Mme Thibault Yvette et M. et Mme Truche Jean d'Ornans (arrière-petit-cousin de notre Soldat) pour leur aide dans ces recherches. 

Né le 20/02/1890 à Ornans, fils de Pierre et de Marie-Louise Amiot, Classe 1910 
Recrutement de BESANCON, matricule 465 
1,71 m Cheveux blonds, yeux bleu clair 
Profession : chauffeur 

Appelé le 04/08/1914, passé au 358e RI le 01/06/1916  

Intoxiqué le 11/07/1916 au Bois Furmin, évacué le 30/07/1916. Rentré au dépot le 30/11/ 1916.

Citation
"Bon brancardier dévoué, a assuré son service malgré une intoxication par le gaz "

Croix de guerre avec étoile de bronze 
Médaille Militaire 

Son régiment se bat en Mars 1917 à Beauséjour.


Entorse du cou de pied droit projeté par éclatement d'obus le 05/07/1918
(secteur de Prosne?), évacué le 16/07/1918

 
Evacué pour blessure le 29/09/1918
, rentré au dépot le 08/12/1919 
Blessé par balle au pied gauche le 28/09/1918
(face au bois de l'Echelle - région de Cernay en Dormois) 


Invalidité inférieure à 10% : emphysème pulmonaire, cicatrice jambe gauche 
Pas de mariage connu 

"Ma mère a été très touchée et profondément émue de recevoir cette plaque, chargée d'histoire, de son oncle Émile ( ma mère est âgée de 92 ans). Émile était son parrain, il était le frère de sa mère. Malheureusement, elle n'a pas retrouvé de photo de son oncle. Au retour de la guerre, Émile a exercé la profession de jardinier-chauffeur chez une famille aisée d'Ornans. Il était très apprécié par ses employeurs et par ses amis et voisins, c'était un homme discret et très cultivé. Il lisait beaucoup et s'intéressait à la vie de son pays. 
Il est toujours resté célibataire et a vécu longtemps avec sa mère. 
Il est décédé à  la maison de retraite d'Ornans le 24 août 1970. 
Il ne parlait que très peu de ces années de guerre. 
Avec mes remerciements  et ceux de ma mère pour le travail remarquable que vous accomplissez avec votre association.
 

(Roland Grossot son petit-neveu)

 

 

12) François FAURE Mort Pour La France à 28 ans

Lusigny, ALLIER

358e ri


Robert avait fait les premières recherches généalogiques ; Annie a retrouvé ses NIECES. Merci à Mr Blanchet, l'adjoint du maire de Paray Sous Briailles, très investi dans ces recherches.

Né le 3 octobre 1887 à Lusigny, fils de feu Jean et de Jeanne Fayolle, Classe 1907, Matricule 56 au recrutement de MONTLUCON

Profession : cultivateur

1,64 m ; cheveux chatain clair, yeux gris 

Tué le 16 septembre 1916 aux tranchées de Vauquois (Meuse) 

Cette lettre retrouvée sur son corps sera restituée à sa soeur... 




"Mme Faure m'a dit que son époux et elle s'étaient rendus toutes les années avant le décés de son époux à Vauquois sur la tombe de François à la Toussaint, mais que malheureusement elle ne peut plus le faire vu son grand-âge. J'ai trouvé cela trés émouvant et elle regrette que son défunt mari ne puisse pas vivre la restitution de cette plaque. Voilà un nouveau soldat qui rentre chez lui." (Annie) 

"J'ai visité votre site internet, vraiment bravo pour ce que vous faites! C'est grâce à votre investissement personnel que des gens comme Mme Faure se replongent avec émotion dans leur passé, Chapeau bas!" (Mme Lyphout, Mairie de Paray sous Briailles)

(Photos et extraits du Le Pays saint pourcinois et du Bulletin Municipal 2015 de Paray Sous Briailles apportés à Massiges par Jacqueline et Gérard Lefebvre que nous remerçions beaucoup!)

 

 

11) Siméon CHARBONNIER Mort Pour La France à 37 ans

Billy, LOIR-ET-CHER

358e ri

Robert avait fait les premières recherches, Annie a retrouvé ses ARRIERES-PETITS-ENFANTS avec l'aide de la secrétaire de la mairie de Sassay. Son arrière-petite-fille nous a longuement parlé du trouble ressenti, de ce passé qui se matérialise sous la forme de cette plaque.

Né le 10 septembre 1879 à Billy, fils de Michel et Amélie Marie  Aubin, Classe 1899 Recrutement de BLOIS, Matricule 1801  
Profession : cultivateur

Marié le 27 novembre 1905 à Sassay avec  Marie Chesneau : une fille Georgina, née le 10 décembre 1908. Elle sera adoptée par la Nation après le décès de son père. 

Passé au 358e RI le 21 juillet 1915  
Blessure à la tête le 19 septembre 1916 à Vauquois.  
Mort le 23 septembre 1916 à l’ambulance 5/55 Secteur postal 133 à Salvange (Meuse) 

Médaille Militaire   
"Très bon soldat qui a toujours fait preuve d'un excellent esprit et d'un entier dévouement. A été très grièvement blessé, le 20 septembre 1916, alors que, d'un poste périlleux, il examinait les positions de l'ennemi."

 

  

10) Léon CHAMOIS

Messia-sur-Sorne, JURA

358e ri

 

Annie a retrouvé la veuve de son PETIT-FILS.  

Né le 17 septembre 1884 à Messia, fils de Francis et Jeannette Bernard ; classe 1904, recrutement de LONS LE SAUNIER, matricule 139  
1,65 m  Cheveux et yeux châtains  
Profession : cultivateur

Il a épousé à Messia le 12 juillet 1913 Marthe Louise Bassard  

Arrivé au Corps le 4 août 1914, passé au 358e RI le 1 juin 1916  
Evacué malade le 21 août 1916, rejoint les Armées le 25 octobre 1916.  

 



9) François ROCHE

Vicq, ALLIER

158e ri


Notre très dynamique Annie vient de parler à son PETIT-FILS, très sympathique et très étonné de notre recherche : il n'a pas connu son grand-père. Un grand merci à mamie Lucienne Roche à Abrest ! 

Né le 07/10/1887, fils d' Etienne et d' Amélie Labussière ; classe 1903, matricule 386

1,64m ; cheveux châtain, yeux gris

Profession : instituteur

ENGAGE VOLONTAIRE pour 3 ans le 26/05/1906

Soldat de 1e Classe le 10/02/1907

Rappelé au 158e RI le 01/08/1914, nommé Caporal le 28/01/1915

Blessé évacué le 16/09/1916 à Vauquois par éclats de grenade à la face droite ; retour au dépot le 31/10/1916.

Citation : "Gradé d'une grande bravoure et d'un grand sang-froid. De service en 1ère ligne le 15/09 lors d'un bombardement violent au Minenwerfer de tous calibres. A donné le plus bel exemple en prenant spontanément la place de guetteurs blessés. A été blessé lui-même la nuit suivante en repérant la tranchée bouleversée malgré le jet continu de grenades par l' ennemi."

Passé au 311e RI le 26/05/1918, nommé Sergent le 30/09/1918

Blessé évacué le 01/11/1918 à Nanteuil (Aisne) : "plaie du cuir chevelu côté droit par balle". Retour au dépot le 20/01/1919.

Citation : "Grâce à sa fermeté et à son courage, a maintenu les hommes de sa pièce dans des conditions très difficiles malgré un violent bombardement et sous le feu des mitrailleuses ennemies."

Croix de guerre, 2 étoiles de bronze, Médaille Militaire


A épousé le 24/08/1920 à Lalizolle, Marguerite Bonnamour : 1 fils. 

François Roche est décédé le 02/12/1949 à Abrest (03)

 

 

8) René VAUDHELLE VAUCHEL

Parc-d'Anxot, SEINE-INFERIEURE

95e ri

Grâce à Annie, son FILS a été retrouvé! Merci à Thérèse Mathieu qui nous a confié cette plaque trouvée par son père.

René était un des frères d'arme de Fernand BESSEMOULIN

Né le 3 juin 1897 à Parc-d'Anxtot, de feu Alexandre Henri et de feue Marie-Adèle Lecacheur, 8 frères et soeurs, classe 1913, matricule 1234 au recrutement de Rouen Nord.

1,72 m Cheveux bruns, yeux gris-verts.

Profession : employé de commerce et en 1925 : voyageur de commerce

Arrivé au Corps le 11 janvier 1916, Caporal fourrier le 16 septembre 1917

Passé au 95e RI le 25 ? 1917. Son régiment était présent à la Main de Massiges jusqu'en juillet 1918. C'est probablement à cette période qu'il a perdu sa plaque.

Nommé sergent fourrier le 30 août 1918

Marié le 23 décembre 1919 avec Yvonne Marie Laure MERIMEE à Bourg-Achard.

Décédé à Marbeuf le 27 mars 1966 à l'âge de 68 ans.

"Par respect pour le soldat qu'a été son père et tous les autres qui se sont battus pour la France et pour ceux qui ont donné leur vie", son fils accepte la plaque.

 

 

7) Jean DRUO(T) Mort Pour La France à 34 ans

Jussac, CANTAL

358e ri

Grâce aux recherches d'Annie et avec l'aide d'une bénévole qui a bien voulu se rendre aux AD ; ses PETITS-ENFANTS, très émus, ont été retrouvés!

Né le 8 avril 1884 à Jussac, fils de Guillaume (agriculteur) et Anais Lavergne, Classe 1904 Recrutement d’ Aurillac, Matricule 505
1,68 m Cheveux et yeux châtains
Profession : cultivateur
Marié avec Elisabeth Labro le 19 octobre 1910 à Giou de Mamou

Incorporé au 358e RI

Citation :

"agent de liaison de campagne, s'est particulièrement distingué par son courage et son sang-froid au combat du 4 mars 1916. A assuré sans discontinuer et d'une façon parfaite la liaison directe avec le Commandement de l'attaque sur un terrain violemment bombardé et complètement bouleversé par l'artillerie ennemie qui éxécutait un intense tir de barrage à obus de gros calibre."

En Mars 1917, son régiment se bat à Beauséjour


Proposé pour pension de retraité en juillet 1917 pour bacillose pulmonaire bilatérale (tuberculose)
Décédé le 2 septembre 1918 à Jussac : "Mort des suites de maladie contractée en service"

"Je tiens à vous exprimer au nom de mon frère et de ma soeur ma gratitude pour ce moment d'émotion et vous féliciter pour le travail effectué afin de ne pas oublier ce que nous leur devons." (Francis Druot, son petit-fils)

 

 

Mort Pour La France

6) Joseph BATCRABERE, 22 ans

Nay, PYRENEES-ATLANTIQUES

158e ri

Grâce à Annie et Robert, son PETIT-NEVEU a été retrouvé!

Né le 8 avril 1896 à Nay, classe 1916 recrutement de Pau, matricule 1945.

Incorporé le 9 avril 1915 au 49e RI, passé au 158e RI le 5 mai 1916.

Tué le 6 octobre 1918 aux combats du bois d'Autry (Ardennes).

Inhumé à la Nécropole du Pont de Marson.

 

 

5) Pierre SABLAYROLLES

Saint-Julia, HAUTE-GARONNE

2e Régiment d'Aérostation

Aidée par la Mairie, Annie a retrouvé son PETIT-FILS. Merci à Jean-Pierre Mainsant qui nous a confié cette plaque.

Né le 11 août 1877 à Saint Julia, fils de feu Jean et de Catherine Billottes, classe 1897, matricule 792 au recrutement de TOULOUSE.

1,72 m Cheveux et yeux châtains.

Profession : cultivateur

Marié à Justine Malacan le 19 janvier 1902 : une fille Mathilde, née le 29 octobre 1902 ; 3 petits-fils.

Rappelé à l'activité le 3 août 1914, il passe au 130e Régiment Territorial d'Infanterie le 19 septembre 1914

Passé au 2e régiment d'aérostation le 5 octobre 1915.

(saucisse allemande)

Blessé le 27 juillet 1916 : plaie en séton au milieu du pli droit du coude.

Evacué le 2 août, il repartira aux armées le 3 novembre 1916.

 

 

4) Jérémy VALLON

Nozières, ARDECHE

58e ri

Grâce à Annie, ses NEVEUX ont été retrouvés, très émus de cette page de l'histoire familiale réouverte grâce aux recherches d'Annie! Merci à Eric Marchal qui nous a confié cette plaque.

Né le 8 juin 1896 à Nozières dans l'Ardèche, classe 1916, matricule 827 au recrutement de ROMANS, résidant à Albon, dans la Drôme. Il était cultivateur.

1,64 m Cheveux et yeux châtains.

Arrivé au 58e RI le 8 avril 1915 : son régiment était présent à la Main de massiges de mai à novembre 1915. C'est probablement à cette date que la plaque a été perdue.

Passé au 56e RI le 18 août 1916

Citations :

- "Soldat mitrailleur courageux et dévoué qui, en toutes circonstances fait preuve de beaucoup d'allant. A eu une conduite digne de tous éloges pendant les affaires d'avril 1918."

- "Soldat mitrailleur brave et dévoué, s'est brillament conduit aux combats du 9 au 18 octobre 1918."

Croix de guerre Etoile de bronze

Evacué le 3 décembre 1918 pour éruptions impétigineuses de la face.

Il n'a pas eu d'enfants et est décédé dans les années 80.

 

 

3) Emile CHANOINE, 27 ans, Mort Pour La France à Massiges

Saint-Martin-sur-Ouanne, YONNE

23e Régiment d'Infanterie Coloniale

Grâce à Annie, ses NIECE et PETITE-NIECE ont été retrouvées (la soeur d'Emile était leur mère et grand-mère). Merci à Thérèse Mathieu qui nous a confié cette plaque trouvée par son père sur la côte 191, à l'endroit où Emile a été mortellement blessé.

Né le 16 décembre 1887 à St Martin sur Ouanne, fils d' Emile Etienne (journalier) et de Marie Louise ROBIN (lingère). Il était manoeuvrier.

1,64 m Cheveux châtains et yeux gris

Réformé en 1909 pour tuberculose pulmonaire, il sera classé dans le service armé par décision du conseil de révision le 21 décembre 1914!

Arrivé au 23e RIC le 23 février 1915, il a été tué à l'ennemi à Massiges entre le 21 septembre et le 28 septembre 1915 à l'âge de 28 ans.

Il a été tué le 25 septembre 1915.

Un autre de ses frères, Georges, est Mort Pour La France le 20 décembre 1914 à la Haute Chevauchée (Marne).

Nous remercions vivement Mme Honnorat, sa petite-nièce, pour son généreux don.

 

 

2) Antoine LAPEYRE

Laroquebrou, CANTAL

158e ri

Grâce à Annie, son PETIT-FILS a été retrouvé. 
Né le 16 août 1884 à Laroquebrou, fils de Jacques et de feue Marie BOUYSSE, classe 1904 
Recrutement d’AURILLAC, matricule 431 
1,64 m Cheveux noirs yeux châtains 
Profession : Négociant en fromages et charcutier 
Marié le 26 avril 1909 à St Paul des Landes avec Mathaly Bruel, veuve : une fille, Jeanne  

Mobilisé au 158e RI le 3 août 1914 
Blessé le 7 octobre 1915 à l'épaule gauche et aux reins par éclat d'obus Route du Gros Hêtre près de Badenwiller (Meurthe et Moselle)

 
Classé dans le service auxiliaire par Commission de Réforme le 18 juin 1917 pour tachycardie, sclérose bronchique et péri-bronchique, inapte 3 mois au Service des Armées 
Passé au 139e RI le 21 septembre 1917 
Maintenu service auxiliaire Pension permanente de 10% (240 francs) pour léger degré de sclérose des sommets, érythème et tachycardie.

 


1) Auguste SAUGUES

Saint-Elbe, HAUTE-LOIRE

158e ri


Ses NEVEUX qui habitent encore la maison familiale, ont été retrouvés par Annie aidée par la secrétaire de l'état-civil de la Mairie de Fraisses : Auguste était cantonnier dans ce village. 

Né le 13 septembre 1886 à St Elbe, classe 1906, recrutement LE PUY, Matricule 1270  

Incorporé en août 1914 au 158e RI 
Affectation spéciale Section Chemins de Fer en janvier 1917  

A épousé Sophie Espenel le 14 janvier 1922 à Lavoute 
Un fils René, est né le 14 juillet 1923 et est décédé, célibataire, en 1992 à Firminy (42). 
Auguste est décédé le 20 avril 1944 à Fraisses.

 

 

0) Louis QUEYRANNE

Montfaucon

28e Bataillon de Chasseurs

Annie a retrouvé ses NEVEUX, trés heureux de la nouvelle car ils savaient tout de leur oncle et ont même un grand portrait de lui chez eux. 
 
Né le 29/06/1895  

Passé le 01/03/1915 au 11e Bat de Chasseurs 
Blessures, Enucléation de l'oeil gauche, coup de feu dans la région temporale gauche reçu le 22/07/1915 aux combats de Barrenkopf (Vosges) 
Croix de guerre avec Palme 
Pension de retraite de 621 frs pour perte de l'usage d'un membre. 
 
Décédé le 16/09/1922 à Bagnols/Cèze (30), célibataire. 

 

RECHERCHES EN COURS...

 

Ces PLAQUES D'IDENTITE ont été trouvées dans le secteur de Massiges.

Un immense merci à Annie Mandrin, à Robert et à Henri Leguevaques pour leurs innombrables recherches de fiches matricules et généalogiques qui nous permettent aujourd'hui de remonter le cours de l'histoire.

 

Emmanuel BLAZY

Bordeaux, Gironde

23e RIC

Robert s'est interessé à ce délicat dossier et recherche la famille de ce soldat déserteur récidiviste. Cette plaque a été trouvée par Eric Marchal.

Né le 26/08/1891, fils de Paul et de Louise Tavernier ; Classe 1911, matricule 773 au recrutement de Bordeaux.

1,62 m ; cheveux châtain foncé, yeux marron foncé

Profession : vidangeur

Rengagé le 25/03/1913 pour un an au 3e RIC. Passé au Régiment Mixte Colonial de la division marocaine le 20/09/1914, puis au 23e RIC le 26/09/1914.

Blessé le 25/09/1915

Condamné à 5 ans de prison le 17/08/1916 pour désertion en présence de l'ennemi et à la dégradation.

Déserteur le 28/07/1917, repris à l'effectif du dépot le 11/12/1917.

Condamné le 25/05/1918 à 5 ans de TP (Travaux Publics) pour "désertion à l'intérieur en temps de guerre."

Sa peine étant supérieure à une année, il fut conduit à Fontevrault, aux côtés de réclusionnaires et de forçats, parmi les criminels.
L’exécution des peines de travaux forcés ne nécessitait plus une transportation en Guyane, mais une incarcération dans une maison centrale de la métropole : celle de Fontevrault, ancienne abbaye, est la principale de ce genre.  
Cette centrale est la plus dure que la France a pu connaitre, comparable au bagne. 
Il y avait 1600 détenus alors qu'elle était conçue pour 700 et on enregistrait deux décès par semaine.

Décédé au "bourg" (terme utilisé pour désigner le pénitencier), à l' hôpital de Fontevraud le 04/09/1919.

Le carré des détenus du cimetière a été relevé récemment pour un problème de place, en lieu et place, il y a un monument, mais pas de noms.

Seul le registre des écrous nous informera du lieu d' inhumation : soit le carré des détenus, soit un rapatriement familial.

En 1916, Emmanuel Blazy a échappé à la peine maximale (Fusillé) alors qu'il a été condamné pour désertion en présence de l'ennemi. Cette clémence peut se comprendre en analysant sa fiche matricule :

1- il est blessé le 25 septembre 1915
2- il est déclaré à l'intérieur du 26 septembre 1915 au 27 juillet 1916 (la cause doit être les soins suite à la blessure)
3- il est condamné par le CG du 17 août 1916 suite à sa non présence en zone de guerre, justifiant la désertion en présence de l'ennemi.
4- il est déclaré à l'intérieur du 28 juillet 1916 au 28 juillet 1917 (donc reconnu aux armées, pas en fuite, alors qu'il doit être certainement déclaré guéri)
5- il est à nouveau déclaré déserteur le 28 juillet 1917, là il est absent aux armées, après sa guérison, donc de nouveau déserteur pour absence réelle.
6- il est de retour au dépôt le 11 décembre 1917
7- il est condamné par le CG le 21 mai 1918 pour désertion à l'intérieur. La période du 11 décembre au 21 mai 1918 n'est pas retenue très certainement pour cause de prison.

Conclusion de Robert : 
- cet homme n'a pas voulu remonter en ligne après cette blessure.
- la clémence du 1er CG il l'a obtenu certainement au vu de ses blessures, les juges ont dû comprendre les raisons de son absence en 1ere ligne. Car comme je l'ai dit pour ce fait de désertion c'était la peine de mort.
- la récidive avec absence le conduit directement en prison.
- en tous les cas il devait exécuter ses peines de prison et de TP (Travaux Publics)

Sa blessure est certainement cause de tous ses malheurs.

BLAZY Emmanuel a été blessé le 25 septembre 1915 à l'assaut de la côte 191 de la Main de Massiges :

"Dans la nuit du 24 au 25 septembre, le régiment prend ses emplacements d'attaque. Les 2e et 3e bataillons occupent les parallèles de départ. Le 1er bataillon se rassemble à Virginy. L'attaque est déclenchée à 9h15. Le régiment a pour objectif la côte 191 de la Main de Massiges. Les bataillons d'assaut (2e et 3e), formés en quatre vagues, s'élancent sur les pentes sud de la position, dans un ordre parfait, comme pour une parade. La première vague n'a pas parcouru 50 metres qu'elle se trouve prise sous un feu violent de mousqueterie et de mitrailleuses, les autres vagues sont prises sous le feu de l'artillerie qui va en augmentant d'intensité. Aucun arrêt n'est marqué, les compagnies vigoureusement entraînées par leurs officiers continuent la progression, malgré les pertes qui commencent à devenir très sérieuses.

Des mitrailleuses, de tous côtés sur le sommet de la position entrent en action, une casemate dans laquelle se trouvent un canon tirant à mitraille et plusieurs mitrailleuses se révèle. Tout ce qui progresse sur les terre-pleins est littéralement fauché; les éléments ayant déjà, dans le premier bond, franchi la crête, sont pris sur le versant nord, sous des feux violent partant d'un plateau situé au nord-ouest de la position. Les pertes sont extrêmement élevées; presque tous les officiers sont tombés, les unités sont complètement mélangées. La situation devient très critique; l'ennemi contre-attaque; nos munitions sont presque épuisées, nos sections de mitrailleuses complètement anéanties. La casemate dont les pièces n'ont pu être réduites au silence coupe notre liaison avec l'arrière.

Le lieutenant-colonel MONHOVEN est blessé au moment où il rallie plusieurs groupes pour faire face à la contre-attaque. Une série de combats acharnés, au corps à corps, sont livrés pour enrayer l'avance ennemie, après l'épuisement, de nos munitions. Les hommes, pleins d'entrain, s'ingénient, à rechercher toutes les réserves de grenades abandonnées par l'adversaire et, ce sont celles-ci qui permettent d'arrêter sa progression.

Le 1er bataillon en réserve envoie deux compagnies en soutien qui ont à franchir un barrage très serré d'artillerie. Néanmoins, ces deux compagnies parviennent jusqu'à la ligne de feu et avec les éléments des deux autres bataillons réussissent à rejeter encore deux contre-attaques. La nuit ayant permis l'organisation rapide du terrain conquis, le groupement des unités décimées, le ravitaillement en munitions et la mise en état de quelques mitrailleuses, le régiment, dont les hommes sont admirables d'énergie et, d'entrain, repousse, dans la matinée du 26, deux très puissantes contre-attaques. Au cours de la journée et jusqu'au 1er octobre, le régiment continue sa progression vers le Nord, par des combats acharnés à la grenade, la totalité de la position, premier objectif du régiment, est entre nos mains".(Historique 3e D.I.C.)

 


Mort Pour La France à Massiges le 26/09/1915

Frédéric CASSAN, 27 ans

15e RI, 8e Cie

Calvixe, LOT

fils de Félix et de Marie Fouillat

Décédé le 26/09/1915 à 9h00 par suite de blessures de guerre reçues sur le champ de bataille, lieu d'inhumation inconnu.